Janvier – Januarus
Romulus composa l’année de dix mois ; Numa Pompilus y ajouta ceux de janvier et février. Les calendes de janvier étaient particulièrement consacrées au dieu Janus, dont les deux visages regardaient l’année qui venait de finir et celle où l’on entrait. On offrait à ce dieu, dans le cours de la première journée, le gâteau nommé janual, des dattes, des figues et du miel ; les artistes et les artisans ébauchaient la matière de leurs ouvrages, persuadés que le travail de ce jour leur assurait une année favorable. On se visitait, on s’adressait des vœux, on se gardait de laisser échapper un propos de mauvais augure, on s’envoyait des présents ; le soir on se régalait en l’honneur de Janus.
On pense que l’usage des souhaits d’étrennes vient des Romains. Tatius, roi des Sabins, et qui régnait dans Rome conjointement avec Romulus, considéra, dit-on, comme un bon augure le présent qu’on lui fit le premier jour de l’an de quelques branches coupées dans un bois consacré à Strenia ; il autorisa la coutume des présents faits à cette époque, et leur donna le nom de «Streniae» (étrennes)
Le premier jour de l'année est en quelque sorte sacré
il marque notre destin pour toute l'année à venir.
C'est une date de grande superstition où paroles, actes, rencontres, nourriture et dons sont des signes porte-bonheur. Si chaque pays, chaque peuple, chaque religion célèbre à sa manière cette fête tant attendue, chacun a ses codes et ses rites immuables de "passage" pour éloigner le mauvais sort et attirer la chance lors des trois coutumes universelles du nouvel an : le réveillon, les vœux, les étrennes.
Chants, danses, toasts, embrassades se font dans la joie, la lumière et le bruit pour enterrer la vieille année et fêter la naissance de la nouvelle sous les meilleurs auspices. Musique, cotillons, pétards, klaxons, bougies et feux d'artifice ayant eu toujours le pouvoir de faire fuir les mauvais esprits !
Le nouvel an, appelé aussi jour de l'an, est le premier jour de l'année. Tous les pays n'ont pas le même calendrier. Leur origine, leur mode de calcul et leur durée étant sensiblement différents, le nouvel an se fête dans le monde entier, mais à une date correspondant au calendrier de chacun.
Rites de purification
Tous les portails de Rome sont sous la protection de Janus, dieu des Portes, et, puisqu'on les utilise pour entrer comme pour sortir, ce dieu a deux visages. Le premier regarde en avant, le second en arrière. C'est exactement ce que l'on fait le soir du réveillon, en se retournant sur l'an passé tout en voulant se projeter en avant dans le futur. Le jour de l'an, les portes des temples sont ouvertes, on s'offre des présents, nos futures étrennes, on échange des voeux et on prononce des prières que Janus écoute, comme le rappelle Ovide dans ses Fastes : "Mais pourquoi prononçons-nous des paroles joyeuses à tes calendes, et pourquoi faisons-nous cet échange de vœux ?»
Alors le dieu, appuyé sur le bâton qu'il tenait de la main droite, dit :
"D'habitude, les commencements comportent des présages. À la première parole, vous tendez une oreille craintive et c'est le premier oiseau entrevu que consulte l'augure. Les temples des dieux sont ouverts, de même que leurs oreilles : nulle langue ne formule en vain des prières ; les paroles ont leurs poids".
Bonnes résolutions
Nouveau départ
Quelques idées de bonnes résolutions pour commencer l'année !
Vous en avez marre de choisir toujours la même résolution et ne jamais la tenir. Voici une liste de résolutions dans laquelle vous allez pouvoir piocher à volonté !
- Commencer une démarche zéro déchet / éco-responsable
- Faire du sport au moins 2 fois par semaine 🏃
- Se faire du bien
- Sortir plus…si le contexte le permet !
- Profiter des temps morts pour vous relaxer 🧘♂️
- Prendre soin de votre apparence
- Arrêter de toujours voir le verre à moitié vide...bref, prendre la vie du bon côté.
- Être plus à l’écoute
- Célébrer même les petites victoires
- Arrêter de râler
- Lire un livre par mois 📚
- Définir un but à votre vie
- Apprendre à s’aimer
- Être présent mentalement et physiquement lorsque vous êtes avec quelqu’un
- S’ouvrir à la différence
- Produire au lieu de consommer
- Boire plus d’eau
- Devenir bénévole dans une association
- Être plus zen, moins stressé 🧘♂️
- Arrêter de procrastiner
- Se coucher moins tard Ou se lever plus tôt 😉
- Consommer moins (acheter d’occasion si besoin)
- Se créer une routine du soir pour éviter de voir filer la soirée
- Faire un grand tri dans toute la maison ou l’appartement
- Cuisiner plus / Le fait-maison c’est tellement bon
- Essayer une activité nouvelle (sportive, artistique) seul ou en club
- Apprendre à déléguer
- Vivre chaque instant comme si c’était le dernier
- Sortir de sa zone de confort
- Nettoyez votre boîte mail (l’environnement vous dira merci 🌍)
- Passer moins de temps devant les écrans 📺
- Utiliser le vélo pour les petits trajets
- Faire de la médiation / du yoga
Méditation-yoga-peinture sur galet modèle trouve mon galet
- Manger plus sainement
- Faire enfin cette fameuse réparation dans la maison qui attend depuis 5 ans !
- Dire moins de mal des autres
- Prendre plus souvent des nouvelles des proches et amis (mails, sms, appel téléphonique)
- Passer plus de temps en famille (programmer des sorties, des soirées au restaurant, des après midi jeux…) 📑
- Devenir plus organisé
- Devenir positif, sourire plus
- Arrêter une mauvaise habitude (par exemple se ronger les ongles, dire des gros mots...)
- Arrêter de vivre dans le passé. Stop aux rancunes et aux regrets !
- Manger moins de sucre 🍬🍭🍡
- Faire des compliments plus souvent
- Éloignez les personnes toxiques
Ainsi, dès ce 1er Janvier, dressez votre liste de bonnes résolutions!
Dry January :
Pourquoi a-t-il été créé ?
Seriez-vous prêt à ne pas boire d'alcool pendant tout le mois de janvier ? C'est en tout cas ce que vous invite à faire "Dry January", une initiative de santé publique qui consiste à ne pas boire d'alcool durant le premier mois de l'année.
"Relever Le Défi de Janvier c’est ne pas boire d’alcool pendant un mois et rejoindre une communauté de plusieurs millions de personnes qui vont ensemble changer leur rapport à l’alcool".
Originaire du Royaume-Uni, où les Britanniques pratiquent le mois sans alcool depuis 2013, cette campagne de santé publique s'est progressivement répandue dans d'autres pays à la fin des années 2010, notamment grâce aux réseaux sociaux.
En quoi consiste Dry January en France ?
En France, c'est en janvier 2020 que la première campagne "Défi de janvier" a été lancée, par des associations luttant contre les addictions et la prévention de l'alcoolisme, ainsi que la Ligue nationale contre le cancer, par exemple.
Une initiative qui a du mal à s'installer au pays du vin
Contrairement au Mois sans Tabac, le but final n'est pas de réussir à arrêter définitivement l'alcool, mais à faire le point sur sa consommation pour mieux la maîtriser ensuite. Néanmoins, l'initiative n'est pas soutenue par l' Etat, après qu'une polémique ait éclaté fin 2019 : alors qu'initialement, l’agence Santé Publique France, qui dépend du ministère de la Santé, devait piloter ce "Dry January", le projet a été abandonné, probablement sous la pression des lobbies des producteurs d'alcool.
Quels sont les bienfaits du Dry January ?
Selon une étude de l'université du Sussex publiée en 2019, 71% des participants ont mieux dormi en arrêtant de consommer de l'alcool, tandis que 57% d'entre eux ont constaté une amélioration dans leur capacité de concentration. En outre, 88% des participants disent avoir économisé de l'argent. A l'issue de ce mois sans alcool, les personnes ayant participé au challenge ont-ils modifié leur rapport à la boisson ? Oui, si l'on en croit la même étude : 82% d'entre eux "pensent de manière plus profonde à leur relation avec l'alcool."
Les conséquences, à long terme, de la consommation d'alcool sur la santé peuvent inclure la prise de poids, les problèmes de peau, les maladies cardiaques, les maladies du foie, l'hypertension artérielle, l'affaiblissement du système immunitaire, les problèmes digestifs, et certains cancers sont encore plus probables chez les personnes qui boivent trop et trop souvent. L'alcool est un dépresseur et peut accroître les symptômes des troubles anxieux et dépressifs. La fatigue, le brouillard cérébral et les pertes de mémoire peuvent également être causés par une consommation régulière d'alcool.
Si vous arrêtez de boire pendant un
mois, votre santé et votre bien-être général s'en trouveront considérablement améliorés. Vous pourrez mieux dormir, vous sentirez moins fatigué et moins léthargique. Les niveaux de
concentration et de mémoire augmenteront grâce à un meilleur sommeil et il est probable que votre humeur et votre santé mentale s'amélioreront également. La peau sera plus hydratée et plus saine,
et toute sécheresse, bouffissure ou rougeur devrait s'améliorer.
Vous aurez plus de facilité à perdre du poids et à mieux digérer les aliments. Votre tension artérielle diminuera et votre fonction hépatique commencera également à s'améliorer.
Toutefois, ces résultats ne dureront pas longtemps si l'on recommence à boire régulièrement et abondamment.
La coutume d’envoyer des cadeaux et des signes au Nouvel An date de la haute antiquité.
Le premier jour de janvier, les Romains s’échangeaient des vœux et des présents…
Retour sur l’histoire de cette coutume !
Les coutumes du premier jour de l’An
Les étrennes
Les fêtes de fin d’année et le début de janvier riment souvent avec la tradition des étrennes. À l’origine, les étrennes étaient une somme d’argent que les patrons versaient à leur personnel pour montrer qu’ils étaient satisfaits de leur travail.
Désormais, il est fréquent de donner des étrennes à son gardien d’immeuble ou au facteur au début du mois de janvier. Une manière de les remercier pour leur service rendu tout au long de l’année passée.
De la même façon, certains corps de métiers, comme les sapeurs-pompiers ou les éboueurs, viennent sonner aux portes pour remettre un calendrier ou des autocollants en échange d’un don.
Dans la sphère familiale, ce sont les grands-parents qui se chargent d’offrir des cadeaux ou un peu d’argent à leurs petits-enfants. D’ailleurs, au moment de souhaiter la nouvelle année, on dit parfois pour plaisanter «Bonne année, bonne santé et beaucoup de sous dans le porte-monnaie!»
Les vœux du Nouvel An
Il est de coutume de souhaiter bonne année le premier jour de l’année, donc le 1er janvier. Seul le président de la République présente ses vœux aux citoyens français le soir du réveillon à 20 h à la TV. Avant l’arrivée d’Internet, on envoyait des cartes de vœux ou on appelait ses proches au téléphone pour leur souhaiter bonne année. Aujourd’hui, il est plus courant d’envoyer un SMS ou un petit message sur les réseaux sociaux.
📑✉️📑✉️📑✉️📑✉️📑✉️📑✉️📑✉️📑✉️📑✉️📑✉️📑✉️📑✉️
Histoire de la première carte de vœux
Depuis plus d’un siècle, la coutume des vœux devint postale grâce à un Anglais, Sir Henry Cole, qui inventa en 1843 la carte de Noël. Il se fit confectionner pour lui-même des cartes pour envoyer à ses amis.
Dessinée par John Calcott Horsley, la première carte fut imprimée en lithographie et datée Xmas 1843 (Christmas 1843) et considérée comme la première carte de Noël du monde.
De là naquirent les cartes de vœux, et vers 1895, avec les progrès croissants de l’imprimerie, ce qui était un jeu devint une coutume quasi obligatoire… faisant crouler les sacs postaux sous le poids colossal des milliers de cartes de vœux du monde entier en décembre et en janvier…
La tradition d’envoyer des cartes pour les grandes occasions, telles que Noël, Nouvel an, anniversaire … est assez récente, c’est-à-dire un siècle et demi. Auparavant on se rendait visite directement.
« Ancêtres de la carte de souhaits, les feuillets de bons vœux apparurent dès le début du XVe siècle. Leur succédèrent, au XVIIe siècle, ces imprimés que les marchands envoyaient à leur clientèle pour le Nouvel An. Elles étaient fabriquées à la main avec des fleurs séchées, des collages de rubans …Faisant partie de nos traditions du temps des fêtes, les cartes de vœux que l’on échange à l’occasion de Noël ou du Nouvel An tirent leur origine, une fois de plus, de l’Angleterre. L’évolution de cette coutume se fit d’ailleurs rapidement en Europe, notamment en Allemagne, grâce à un tout nouveau procédé d’imprimerie. Cette technique, appelée lithographie, permettait de reproduire en très grande quantité un dessin ou un texte. En 1840, fut lancé le premier timbre postal, ce qui permit à la carterie d’être publiée en série, prête à être envoyée. A cette époque ces cartes représentaient le plus souvent des scènes familiales fêtant Noël ou des scènes hivernales. »
ÉPIPHANIE
– 6 Janvier
C’ est une fête attribuée à des rois, des mages en ordre de trois et par trois âges selon la tradition. Venus de Perse, de Mésopotamie, Babylone plus exactement (Irak actuel), ces astrologues sont guidés par un astre sans pareil aux mille feux à destination de Bethléem en Judée pour louer un tout petit être, un roi en devenir, au nom de Jésus. Ces messagers puissants deviendront ses serviteurs pour répandre la bonne nouvelle qu’un sauveur nous est né.
Quel est le sens de l'épiphanie ?
Dans la culture hellénistique, c’était une fête, une ode à une divinité comme celle d’Apollon à Delphes. À Rome, ce vocable avait une connotation impériale et désignait la venue d’un souverain ou encore une allusion à la célébration du culte « Sol Invictus » (Soleil invaincu) dédié à Mithra, déité indo-iranienne issue du mazdéisme. Dans l’Antiquité, les Romains qui sont très friands de fêtes en organisent et n’oublient pas de commémorer l’une des plus populaires en janvier, «Les Saturnales». Celle-ci magnifie les dieux épiphanes (Saturne, entre autres), c'est-à-dire les dieux qui se manifestent aux hommes, et annonce l’allongement des jours à venir propices à toute fécondité, à la fin de l’hiver.
Qui dit fête, dit festin, et à cette occasion apparaît la fève (haricot sec) que l’on cache dans une pâtisserie ou un pain en forme de disque solaire pour «tirer les rois». Ce disque peut être l’argument de beaucoup d’interprétations liturgiques et présages comme une sainte auréole par la brioche ou encore l’éclat des rayons du soleil par une galette. Le roi élu en question, grâce à la fève, peut ordonner ce qu’il souhaite le temps de la fête. Si c’est un esclave, il peut bénéficier de toutes les faveurs en conséquence, uniquement ce jour dédié mais attention à ne pas être trop despote !
Une fête judéo-chrétienne
Au milieu du IIIe siècle av. J.-C, dans la Septante (version grecque du texte hébreu de l’Ancien Testament), l’Épiphanie reflète la figure lumineuse du Seigneur. Ainsi, Saint Paul l’emploie également pour signifier la manifestation du Seigneur dans l’épître à Timothée.
À la fois juive et païenne, l’Épiphanie se célébrait bien avant Noël !
L'Épiphanie, identifiée comme le jour d'adoration des mages, a été fixée au 6 janvier en Occident pendant la deuxième moitié du IVe siècle (350), soit douze jours après Noël. On la célèbre généralement le dimanche qui suit le 1er janvier. Dans les Églises d'Orient, on célèbre plutôt le baptême de Jésus et son premier miracle aux noces de Cana. Cette période semble aussi être à l’origine d’une autre fête païenne (la naissance du Dieu Eon par Perséphone).
La Journée Mondiale de la Neige est célébrée le 16 janvier. Cette journée a été créée pour célébrer et promouvoir la pratique des sports d’hiver, du ski à la luge en passant par l’escalade glaciaire.
Avec l’arrivée de cette saison, la neige commence à prendre possession de certains coins de la planète et offre un éventail d’activités des plus suggestives.
Traverser ses forêts, découvrir ses glaciers, admirer ses magnifiques paysages enneigés… C’est sans aucun doute l’un de ces endroits qui méritent d’être visités au moins une fois dans une vie. Vous ne pouvez pas manquer l’occasion de glisser sur la neige à toute vitesse tout en observant un paysage unique.
Les bienfaits d’une journée à la neige !
Vous n’aimez pas l’hiver, synonyme pour vous de virus et de gros rhume ?
Pourtant, réjouissez-vous, la neige est excellente pour la santé ! La bonne nouvelle est que vous pouvez en tirer bénéfice. Les flocons ne sont pas seulement une excuse pour retomber en enfance, faire des batailles de boules de neige et boire du chocolat chaud, mais également un moyen de faire du bien à son corps et à son esprit.
Une journée de neige nous permet de faire une pause et de profiter d’un moment de détente plus ou moins sportive.
Prendre l’air
Lorsque la neige est tombée, le paysage revêt son manteau blanc. L’occasion idéale pour sortir dehors et prendre l’air.Couvrez-vous bien, mettez vos gants, votre écharpe et votre bonnet et sortez de chez vous pour respirez à pleins poumons ce bon bol d’air. Un froid revigorant qui vous assurera à coup sûr un bon sommeil.
Faire de l’exercice
Une fois dehors, à vous les batailles de boules de neige et les constructions d’igloos. Une occasion de s’amuser tout en brûlant des calories.
N’hésitez pas à dévaler les pentes en luge ou à ski et à vous les glissades ! Vous pouvez aussi vous mettre à la marche nordique ou chausser vos raquettes pour profiter d’une balade hivernale rafraîchissante. Grâce à la neige on fait du sport !
Se reposer
Après une bonne journée passée dehors sous la neige, rien de mieux qu’une séance de cocooning. Sortez les plaids et les tisanes, ouvrez un livre ou un magazine, bref, détendez-vous. N’oubliez pas que la lecture est excellente pour le cerveau !
Et si la neige a bloqué les routes et que vous êtes coincé chez vous, profitez de ce repos forcé pour vous accorder une sieste. Un moment indispensable pour récupérer et reprendre des forces.
C’est bon pour le moral
Ne l’aviez-vous pas remarqué ? La neige rend heureux ! On dit même qu’elle excite. Il est vrai que lorsqu’il neige, la lumière est plus intense.Or on sait que la lumière permet au cerveau de sécréter la sérotonine, une des hormones du bonheur et du bien-être. Bref, la neige, c'est bon pour le moral.
Le repos
Il fait trop froid pour sortir dès les premières heures du matin, les transports en commun sont bloqués, et la voiture refuse de démarrer. C’est décidé, vous restez au lit quelques heures de plus ! Le pouvoir bénéfique du sommeil est bien reconnu. Une nuit de 7-8 heures de sommeil permet de rester en forme physiquement, de maintenir une bonne santé et d’améliorer les fonctions cognitives ainsi que la mémoire. Dormir une heure de plus grâce à la neige ne peut que nous aider à mieux fonctionner.
La lecture
Vous n’avez aucune envie d’affronter les températures hivernales ? Enfilez une paire de grosses chaussettes, installez-vous confortablement sur le canapé et ouvrez un bon livre. Passer une journée à lire permet de lutter contre le stress et de limiter les risques de maladies neurodégénératives comme Alzheimer, d’après des études. En lisant, vous entretenez votre cerveau.
La détente
Que vous passiez la journée dehors dans la neige ou à l’intérieur bien au chaud, s’accorder ce moment de détente est excellent pour la santé. A la longue, le stress augmente les risques de nombreuses maladies et fatigue l’organisme. Une journée de neige permet de faire une pause du quotidien, de s’amuser, de prendre soin de soi et de commencer l’année avec une énergie positive.
Bonne détente à tous !
⛷️⛷️⛷️⛷️⛷️⛷️⛷️⛷️⛷️⛷️⛷️⛷️⛷️⛷️
Depuis toujours, les adultes apprennent aux enfants à se nourrir, se défendre, à bien se comporter avec leurs semblables, voire à honorer leurs divinités…
L’importance des pratiques éducatives parentales, essentielles à la survie des groupes humains, est reconnue depuis fort longtemps. Ainsi les Sumériens, dans des tablettes écrites il y a plus de quatre mille ans, décrivent l’importance du rôle de la mère dans l’éducation des enfants.
L’étude des processus éducatifs au sein de la famille est cependant récente. Les enquêtes centrées sur l’activité éducative des parents se sont seulement multipliées aux États-Unis au cours des années 70, puis dix ans plus tard, dans les pays latins. Alors que, depuis plus d’un siècle, le développement des recherches en sciences de l’éducation a accompagné celui de l’institution scolaire, l’éducation familiale, participant d’une réalité quotidienne supposée banale, mais surtout largement l’apanage des femmes, ne fait que depuis peu l’objet de l’intérêt des chercheurs. En France, l’expression « éducation familiale » était peu utilisée, si ce n’est dans le vocabulaire administratif : associée au terme d’éducation sanitaire, elle désignait les activités conduites en direction des adolescents, le plus souvent dans les établissements scolaires. Il faut attendre les années 80 pour que sous l’influence de travaux, notamment menés au Québec par plusieurs équipes de recherche.
L'éducation familiale, c'est quoi?
Tes parents sont chargés de ton éducation. Cela signifie qu'ils sont là pour te transmettre un certain nombre de valeurs qui t'aideront à former ta propre personnalité. Par exemple, en te valorisant et te soutenant durant tes premiers apprentissages scolaires, ils contribueront à la construction de ton estime de toi, ce qui te permettra d'avoir confiance en tes capacités.
Mais ce n'est pas tout.
Tes parents sont aussi là pour te fixer des limites et t’en faire prendre conscience lorsque tu les transgresses. Cela fait partie de leur mission éducative. En contrepartie, si tu respectes les règles du jeu, ils te laisseront petit à petit davantage de responsabilités pour que tu puisses faire face à ta future vie d'adulte : argent de poche, habillement, sorties, relations amoureuses,
Le devoir des parents
Tes parents ont un certain nombre de devoirs imposés par la loi : ils doivent notamment t'élever, te protéger, te nourrir, t'habiller, te soigner, te conseiller et t'aider dans ta scolarité dans la mesure de leurs possibilités.
Tes parents doivent également respecter ta sphère privée :
- Respecter ton intimité: chambre, courrier, pudeur, etc. ;
- Respecter tes sentiments: te prendre au sérieux, ne pas te dévaloriser, ne pas te dénigrer, ne pas t'insulter, etc.;
- Respecter ton intégrité corporelle: ne pas te gêner par leur regard, ne pas te frapper, ne pas t'agresser sexuellement, etc.
Relations avec les parents
À l'adolescence les relations avec les parents ont une place importante. Les enfants cherchent à se détacher et à se différencier de leurs parents, tout en ayant encore besoin d'eux. Cette situation peut apporter une certaine tension. Les parents peuvent décevoir leurs enfants adolescents : tes parents peuvent ne plus correspondre à l'image idéale de ton enfance et ce n'est pas facile à accepter ni pour toi, ni pour eux.
Il se peut aussi que ce soit parfois explosif entre vous. Tu ne comprends plus ce qu'ils disent, font ou choisissent. Tu peux avoir le sentiment qu'ils ne te comprennent pas. Ou alors tu as aussi à te situer entre tes parents qui ont parfois des exigences différentes.
Il est normal que tu aies un lien différent avec ton père ou ta mère, et que celui-ci change dans le temps. Il y a entre vous toute une confiance à travailler, à garder (ou à retrouver) qui demande de beaucoup échanger.
Lorsque l'occasion se présente, essaie de leur exprimer ce mélange de sentiments que tu éprouves entre ce désir d'être libre et en même temps ce besoin de rester sous leur aile. Ils sont aussi passés par là, et quelque part dans leur mémoire, ils ont gardé quelques souvenirs de leur propre adolescence et peuvent comprendre ce que tu traverses.
L'autorité des parents, indispensable ?
Quand les parents montrent beaucoup d'autorité, cela peut te paraître insupportable et quand il n'y en a pas assez, tu peux avoir l'impression que tes parents ne s'intéressent pas à toi.
Pour te construire, tu as besoin de t'opposer à tes parents et de remettre en question leur autorité, mais tu as aussi besoin des limites qu'ils te donnent. Tu aimerais plus de libertés, tu voudrais que tes parents te traitent comme une personne adulte, et pourtant tu n'es pas encore adulte et tu as encore besoin de leur protection.
Les limites que tes parents t'imposent te semblent souvent injustes, trop strictes. Mais tes parents ont pour rôle de te protéger et de prendre soin de toi. S'ils te mettent des limites, c'est pour ton bien, même si pour toi c'est parfois difficile à croire. C'est aussi leur devoir d'agir ainsi : légalement, ils sont responsables de toi jusqu'à ta majorité.
Au regard de la loi, les parents ont des droits et des devoirs à l'égard de leurs enfants. Leur rôle est de veiller sur toi, jusqu'à ta majorité. Ils sont responsables de toi et de toutes les décisions qui te concernent jusqu'à tes 18 ans.
Mais toi aussi, tu as des droits et des devoirs vis-à-vis de tes parents, comme le respect par exemple.
Les règles du jeu à la maison
Dans chaque famille, les parents instaurent des règles de vie pour que la cohabitation soit satisfaisante pour tous. Tout le monde doit faire un effort pour répondre à ces contraintes, dans les pièces communes au moins. Si cela devient trop pénible pour toi, vois avec tes parents si tu peux demander à avoir un espace à toi où tu établis tes règles, sans aller dans des extrêmes, bien sûr.
Chaque membre d'une famille devrait participer aux tâches de la maison, pour son bien-être et pour celui des autres.
Commémorer l’Holocauste est l’occasion de rappeler à la mémoire collective les six millions de victimes juives, ainsi que les victimes non-juives de l’oppression nazie.
Nous honorons notamment le souvenir de ceux dont il ne reste aucune famille pouvant se rappeler d’eux. Nous rendons également hommage à ceux qui ont sauvé ou libéré les victimes. Aussi, on souligne la résilience et la contribution des survivants, qui ont reconstruit leurs vies dans les pays qui les ont accueillis après la guerre.
Rôle de la commémoration
La commémoration permet autant aux élèves qu’aux adultes d’avoir une meilleure connaissance sur les génocides et la guerre. Cela les aide à réfléchir aux idéologies et aux actions qui conduisent aux génocides ou à leur prévention. Une commémoration est à la fois sobre et inspirante, elle est donc une manière appropriée de conclure une expérience éducative.
Elle fait appel aux émotions et peut être imprégnée des traditions religieuses et sociales de nombreuses communautés ou sociétés. Elle souligne la perte de vies humaines et ce que représente leur perte pour l’humanité. C’est une manière pour les personnes de tout âge de s’impliquer et de s’engager activement pour l’avenir.
L’Holocauste et les autres génocides contemporains
Il est important de commémorer, d’étudier et de parler de l’Holocauste. D’abord, cela apporte une meilleure compréhension du passé. Ensuite, cela sensibilise le public aux formes contemporaines d’antisémitisme, de xénophobie et de haine. Enfin, cela montre comment ces phénomènes peuvent mener à un génocide.
Le 20e siècle a été le témoin de plusieurs génocides en dehors de l’Holocauste et de nombreux crimes contre l’humanité. Mentionnons notamment le génocide arménien, le nettoyage ethnique en ancienne Yougoslavie ou le génocide de Srebrenica, ainsi que les génocides au Cambodge et au Rwanda. Des conflits faisant des centaines de milliers de victimes continuent d’affliger nos sociétés encore aujourd’hui.
La commémoration et l’éducation sensibilisent au danger que représentent les préjugés, la haine, les mouvements radicaux et extrémistes, ainsi que les régimes totalitaires.
En commémorant ces évènements, nous témoignons de l’importance qu’a le respect des différentes cultures qui composent les terriens. Les commémorations contribuent à la promotion des droits de la personne en encourageant les gens à prendre conscience de leur responsabilité individuelle dans nos sociétés démocratiques.
Rédiger une carte de vœux
Conseil n°1 : écrire un texte personnalisé lorsque l’on envoie ses vœux
Envoyer une carte de vœux, c’est décidé d’écrire à une personne en particulier. Que vous soyez proche d’elle ou que vous souhaitiez renouer le contact, vous devrez en tenir compte lors de la rédaction de votre message. Ainsi, il est important d’écrire un texte de vœux personnalisé qui s’adresse véritablement à quelqu’un.
Conseil n°2 : ne pas reprendre le texte des cartes de vœux de l’année précédente
Chaque année, vous envoyez des cartes de vœux. Mais une année étant riche et longue, vous vous dites que vous pouvez reprendre le même texte que l’année précédente. Notre conseil est d’éviter de procéder ainsi. Pour réussir la rédaction de votre carte de vœux, trouvez des modèles d’inspiration, mais envoyez des vœux originaux.
Conseil n°3 : trouver des exemples de textes originaux et uniques
Sur internet, il existe une multitude d’exemples de textes. Pour être sûr de ne pas vous tromper lors de la rédaction de votre carte de vœux, faites confiance à un site spécialisé. Par exemple, un site internet spécialisé dans la carterie personnalisable est un site où vous pourrez trouver des exemples de textes originaux et uniques.
Conseil n°4 : s’adresser sincèrement à une personne
Pour bien écrire une carte de vœux, soyez sincère. Inutile de rajouter des fioritures ou des envolées poétiques si cela ne correspond pas à votre manière d’être. Écrivez ce que vous ressentez et dites sincèrement ce que vous souhaitez pour vos proches. Ces derniers apprécieront vos mots qui viennent du cœur.
Conseil n°5 : écrire son texte en fonction de la date à laquelle sera postée la carte de vœux
Si vous envoyez une carte de vœux début décembre ou fin janvier, vous ne pourrez pas écrire le même texte. Début décembre, vous pourrez souhaiter un joyeux Noël et une bonne année. Fin décembre, vous pourrez opter pour un texte humoristique afin d’expliquer votre retard.
Conseil n°6 : penser à la mise en page de son texte
Si vous avez choisi une grande carte de vœux, n’écrivez pas votre texte sur quelques centimètres carrés. Au contraire, aérez votre texte et votre rédaction, qu’il s’agisse d’un texte écrit à la main ou personnalisé en ligne.
Conseil n°7 : bien choisir la couleur dans laquelle sera écrit son texte
Selon le fond de votre carte de vœux, il sera peut-être préférable d’écrire votre texte de vœux dans une couleur claire ou foncée. Il est important que chaque mot soit bien visible par le destinataire de votre courrier.
Conseil n°8 : adapter son texte selon le modèle de carte de vœux
Pour réussir la rédaction de votre texte, faites en sorte d’envoyer une carte harmonieuse. Par exemple, si vous optez pour une carte originale, ajoutez une pointe d’humour dans votre texte. De même, si votre carte présente des symboles de Noël, n’oubliez pas de souhaiter un joyeux Noël et donc de la poster en décembre.
Conseil n°9 : signer son texte de manière naturelle
L’avant-dernier conseil concerne la signature de votre texte. En famille, seul ou en amoureux, un texte de carte de vœux doit être signé : un simple prénom pour les personnes que vous connaissez bien, un prénom et un nom de famille pour les autres.
Conseil n°10 : se relire avant de poster ses vœux
Pour finir, la relecture de votre texte sera l’occasion de relever d’éventuelles fautes et de les corriger avant de poster vos jolies cartes de vœux personnalisées.
Vous avez à présent toutes les cartes en main pour réussir la rédaction du texte de votre carte de vœux.
Le pessimisme
Habituellement, on insiste surtout sur les bienfaits de l'optimisme. De nombreuses études montrent que ceux qui se montrent confiants en l'avenir réussissent mieux au travail, ont des relations plus satisfaisantes, sont en meilleure santé, et « rebondissent » plus facilement après une épreuve.
Cela dit, les optimistes ont parfois tort quand les pessimistes voient juste, comme le rappelle l'exemple fameux de la montée du nazisme : entre les premiers, qui pensaient que Hitler se modérerait après quelques concessions des Etats européens, et les seconds, qui prévoyaient le pire, on sait qui a eu raison. Idem pour la crise financière de 2008 : les rares économistes alarmistes qui l'annonçaient n'étaient pas écoutés.
Si le pessimisme, comme l'optimisme, a survécu dans notre espèce comme trait de caractère, c'est qu'il doit être utile, en particulier à la survie d'un groupe.
Il nous a fallu des optimistes pour aller voir ailleurs, mais aussi des pessimistes pour alerter sur les risques éventuels.
Donc, si vous avez tendance à envisager le pire, dites-vous que vous pouvez sans doute être utile, mais apprenez à mieux gérer votre pessimisme.
Apprenez à vous réjouir quand ça va bien.
Les prédictions inquiétantes de quelqu'un qui se montre habituellement sombre sont souvent disqualifiées : « Il est dans sa nature de voir les choses en noir... » A l'inverse, si vous êtes capable de montrer de la bonne humeur, une remarque pessimiste de votre part sera mieux entendue, comme l'est la colère d'une personne réputée calme.
Gardez en mémoire les événements positifs. Les lunettes grises du pessimiste regardent souvent vers le passé en oubliant ou en relativisant les événements heureux. Passez-les en revue pour vous rappeler que votre défaitisme n'a pas toujours raison !
Si vous n'y arrivez pas, n'hésitez pas à rechercher de l'aide, votre pessimisme peut être un symptôme d'une dépression.
Voilà, j'espère que cette chronique aidera les pessimistes à moins voir la vie en gris... Mais je ne suis pas optimiste...
Par François Lelord, psychiatre et écrivain
Les pessimistes ont-ils une santé plus fragile ?
Non, il ne s'agit pas d'une légende mais bel et bien d'une réalité scientifique. Comment les pessimistes développent plus de maladies que les autres ?
Broyer du noir ou voir toujours le verre à moitié vide est parfois un réflexe, voire une façon d’envisager la vie. Et il est souvent difficile de lutter contre ce qui relève d’une nature ou d’un trait de sa personnalité. Mais ce n’est pas le seul problème des pessimistes.
A force de négativité, on peut développer des maladies physiques
« Le stress provoqué par cet état d’esprit engendre une augmentation de la tension, du rythme cardiaque et une coagulation du sang plus facile », L’hypercoagulabilité qui en résulte reste un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires et peut contribuer à déclencher des problèmes coronariens chez les personnes souffrant d’un pessimisme constant.
Mais ce n’est pas tout ! Une nature négative peut aussi exposer à de sévères troubles anxieux et à des dépressions nerveuses.
«Le stress et l’anxiété poussent également à des troubles du comportement alimentaire. On a plus tendance aux compulsions, ou encore à privilégier la nourriture grasse et sucrée. Celle-ci va aboutir à sécréter deux hormones : la dopamine qui donne de l’énergie et la sérotonine qui apaise et calme. Mais à la longue, ce type d’alimentation engendre d’autres risques : diabète, cholestérol, etc. », ajoute le psychiatre.
Comment être moins négatif ?
Alors, quelles solutions peut-on envisager ? «Il est inutile de recourir aux médicaments. Ce n’est pas une réponse efficace. Il faut plutôt agir sur le mode de vie. Par exemple se défouler par le biais d’activités physiques mais ludiques, sources de plaisir. Elles permettent de sécréter de la sérotonine qui va apaiser l’anxiété. On peut aussi envisager des thérapies, non pas pour devenir optimiste mais pour modifier sa relation au monde et aux autres. Essayer de comprendre pourquoi on a tendance à voir les choses en noir, à être négatif», recommande le spécialiste.
Enfin il est conseillé de développer la notion de gratitude. Certes, ce n’est pas une notion très valorisée dans nos civilisations. Pourtant, selon plusieurs études américaines en psychologie positive, elle participe activement à la bonne santé émotionnelle de ceux qui en font un usage régulier. En renforçant les liens sociaux, la gratitude anéantit les émotions négatives et procure un sentiment de bien-être durable. Concrètement, c’est prendre conscience des choses positives et apprendre à les apprécier, se rendre compte des aspects chanceux de sa vie, et être reconnaissant des moments de bonheur qui arrivent. En réfléchissant à ces aspects, on ne modifiera pas forcément sa nature pessimiste, mais on fera un pas vers une autre vision de son existence.
www/ jeessee-ressentis.fr