Quels sont vraiment les effets de la météo sur notre humeur  ?

 

Lier la météo au bien-être

Les émotions, disons-le tout net, dans l’ensemble, ce n’est pas notre fort. Nous avons du mal à les reconnaître, à les accepter, à accepter celles des autres, du mal à en faire quelque chose, à en déchiffrer les messages, à admettre leur importance et leur rôle, à comprendre leur bénéfice, à chercher des alternatives au remisage au fond de ses souvenirs.

Bref, nous et les émotions, c’est pas facile tous les jours.

Observer sa météo intérieure pour comprendre les conditions climatiques au travail favorables au bien-être.

 

La météo, métaphore de nos états d’âme et nos humeurs 

La météo, pas celle de la télé, celle que nous observons par nos fenêtres ou quand nous mettons nos jolis museaux dehors, histoire d’humer l’air ou pour tout autre raison. Celle dont nous observons les bizarreries, les changements soudains, celle qui parfois vous ravit, nous éclaire, nous enchante, celle parfois morose et sinistre, celle encore qui parfois déclenche des catastrophes dont on se passerait bien. La météo est une métaphore assez judicieuse de ce qui se passe à l’intérieur de nous:

ces émotions fluctuantes qui s’amoncellent en cumulonimbus annonciateurs d’orages, ou s’étirent en cirrostratus légers, posent un couvercle sinistre sur nos têtes ou encore nous offrent des lumières douces, un soleil de plomb, un ciel radieux. Ces émotions accompagnées de vent parfois violent ou de brise tranquille, de températures de toutes sortes, douces, tièdes, humides, fraîches, glaciales etc.

La météo, il y a toujours de quoi s’en plaindre: trop chaud, trop froid, trop humide, trop gris, trop sec, bref, elle nous donne de quoi rouscailler et en faire des sujets de conversations, exactement comme les émotions non traitées qui, lorsqu’elles s’installent, teintent notre humeur et nous poussent à ruminer, à râler, à nous agacer, de préférence auprès d’oreilles compatissantes.

Le réchauffement de la planète semble aussi avoir aussi gagné le monde du travail: 

- plus d’agacement, d’énervement, d’attitudes pénibles et d’incivilités,

- plus de jeux psychologiques et de conflits: les esprits s’échauffent et la température monte en entreprise aussi

- et le réchauffement climatique intérieur a ses menaces dont le stress relationnel, le  harcèlement etc.

 

La météo affecte l’humeur: le lien flagrant entre météo et humeur, qui se traduit par des expressions comme “moral au beau fixe”, “il y a de l’électricité dans l’air” ou “l’humeur printanière” ou par les fluctuations saisonnières du moral a été étudié et confirmé: Nous sommes tous météo sensibles...

 

météo intérieure – peur

Des bénéfices de prendre sa température intérieure et observer cette météo intérieure est une façon simple et pratique de nous éclairer sur plusieurs choses:

- Identifier les conditions climatiques de notre bien-être, en termes de relations, d’environnement, de vie professionnelle et personnelle etc. afin de pouvoir adapter notre monde – en particulier professionnel – à nous-mêmes et à l’expression de nos besoins.

- Observer et comprendre ce qui se passe à l’intérieur de nous, mettre des mots précis sur nos ressentis, de distinguer stress et émotions.

- Pouvoir communiquer de façon claire et précise sur ce qui se passe en nous quand c’est nécessaire, remettre de l’émotion dans nos interactions de façon

- Accueillir l’expérience émotionnelle en la décrivant plutôt que l’évaluer ou l’invalider – ou pire, tenter de la contrôler, ou encore de la faire disparaître.

- Accepter nos émotions. Les émotions font la pluie et le beau temps dans notre paysage interne et même si nous n’aimons pas les jours de pluie ou les froids de canard, nous savons bien que l’eau est nécessaire à la vie et que le ralentissement hivernal est un ressourcement. Ainsi observer les fluctuations émotionnelles et ce qui les déclenche permet d’accepter plus facilement que les émotions ont un rôle à jouer: elles sont les messagers de notre bien-être.

- Entendre les émotions: écouter et comprendre leurs messages, première étape de la lecture émotionnelle.

- Faire sens de l’accumulation de sentiments divers, l’amas indistinct qui finit par ressembler à un imbroglio émotionnel.

Bref, mettre des mots sur les émotions, ça fait du bien, ça nous soulage, ça nous remet au pilotage de nous-mêmes, ceux qui savent prendre la mesure de leur météo intérieure ne sont pas nés de la dernière pluie !

La météo affecte l’humeur: le lien flagrant entre météo et humeur, qui se traduit par des expressions comme “moral au beau fixe”, “il y a de l’électricité dans l’air” ou “l’humeur printanière” ou par les fluctuations saisonnières du moral a été étudié et confirmé:

 

Nous sommes tous "météo sensibles" !

 

Derniers jours d'Automne :

Dès la fin du mois de septembre, les jours deviennent de plus en plus sombres.

Mais nous sommes encore loin du jour le plus court de l’année, qui est le 21 décembre, jour du solstice d’hiver. Les jours commencent tout de même à fortement diminuer, et ça se ressent, même beaucoup !

 

La nuit plus longue que le jour

Mais pourquoi a-t-on l’impression que les jours raccourcissent ?

En réalité, c’est depuis le 21 juin, jour le plus long de l’année, que le temps de lumière par jour diminue. Mais, à ce moment-là, on ne perd que quelques dizaines de secondes de lumière par jour. Par contre, au début de l’automne, le 23 septembre, les journées sont raccourcies d’environ quatre minutes. C’est pourquoi on remarque bien plus facilement que les journées raccourcissent.

 

Ensuite, la vitesse diminue et, plus on se rapproche du début de l’hiver (21 décembre), moins on perd de temps de lumière par jour!

 

Gare au manque de précipitations.

Voilà que le spectre d’une nouvelle crise de l’eau qui pourrait rapidement apparaître, et ce avant même l’arrivée de l'hiver...

Les températures seront en hausse avec des maximales atteignant ou dépassant le plus souvent la barre des 20°, avec des pointes à 25°C dans le sud-ouest.

🌊💧🌊💧🌊💧🌊💧🌊💧🌊💧🌊💧🌊💧🌊💧  Le cycle de l’eau

L’eau est l’un des éléments fondamentaux de notre planète. Elle couvre près des ¾ de sa surface. Toute cette eau circule en permanence sous différentes formes : nuages, pluie, rivières et océans. C’est ce que l’on appelle le cycle de l’eau.

 

Un cycle naturel continuellement en mouvementLe cycle de l'eau est un cycle naturel

continuellement en mouvement. La chaleur du Soleil permet l’évaporation d’une partie de l’eau contenue dans les océans, les rivières et les lacs. Toute cette vapeur d’eau, à laquelle s’ajoute celle issue de la transpiration des végétaux (l’évapotranspiration), s’élève dans l’atmosphère et se transforme en minuscules gouttelettes ou cristaux de glace en suspension pour former les nuages. Lorsque les gouttelettes sont trop lourdes, elles tombent au sol sous forme liquide (pluie) ou solide (neige et grêle) selon la température de l’air. Une partie de l’eau des précipitations ruisselle, alimentant les rivières et les fleuves qui s’écoulent dans les océans. L’autre partie s’accumule dans les glaciers ou s’infiltre dans le sol, atteignant des rivières souterraines ou des nappes phréatiques, elles-mêmes apportant une contribution différée aux écoulements de surface. Ces échanges perpétuels constituent le cycle de l’eau.

 

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Pourquoi a-t-on froid l'hiver malgré le réchauffement climatique ?

 

On nous parle sans cesse de réchauffement climatique et, pourtant, les épisodes de froid sont de plus en plus rudes en hiver. C'est tout à fait normal.

Plus le climat va se réchauffer, plus on aura des épisodes de grand froid en France. Cela peut paraître contre-intuitif mais c'est scientifiquement prouvé.

 

La cause : le vortex polaire*.

Derrière ce nom inquiétant qui semble tout droit issu d'un film de science-fiction, le vortex est un courant d’air glacial qui circule tout l’hiver au dessus des pôles. Normalement, il reste coincé dans cette circulation d’air très rapide. Sauf qu’avec la fonte des glace tout l’été, l’océan autour des pôles s’est réchauffé, de l’air chaud s’élève, la terre se réchauffe elle aussi et va donc modifier la circulation des vents violents.

On appelle ce phénomène un décrochage du fameux vortex*, qui le fait débarquer en Europe occidentale ou en Amérique du Nord.

Cette modification du climat donne ainsi lieu à des situations inhabituelles

 

*Qu'est-ce que le vortex polaire ?

Le terme de vortex polaire est utilisé pour décrire une dépression qui se forme chaque hiver au-dessus des pôles nord et sud à environ 30 km d'altitude. Cette poche froide s'installe de la moyenne troposphère (8 à 12 km d'altitude) jusqu'à la stratosphère (10 à 50 km d'altitude).

 

Le PRINTEMPS

Le printemps commence avec l’équinoxe de printemps qui arrive autour du 21 mars.

Le printemps ouvre le calendrier des saisons. Situé entre l’hiver et l’été, il incarne la renaissance et les premiers grands rayons de soleil. Il débute à l’équinoxe du 20 au 22 mars, et se termine au solstice d’été, au 20 ou 22 juin.

 

Hémisphère nord

Dans les régions de l’hémisphère nord, entre l’équateur et le pôle Nord, vers la fin mars, la neige fond, la nature bourgeonne, les oiseaux migrateurs reviennent, les journées se rallongent. Au premier jour du printemps, le jour est aussi long que la nuit, et il va faire jour de plus en plus tard au fil du calendrier. Les hommes, la faune et la flore semblent sortir de leur chrysalide. Il fait toujours frais mais le soleil se fait de plus en plus présent, la température se radoucit progressivement. Le printemps est une demi-saison, toute en douceur.

 

Le printemps en France

Sur le territoire français, la température moyenne au printemps est de 11,6°. Bien évidemment le thermomètre est à la hausse dans le Sud, grâce aux bénéfices du climat méditerranéen. Du côté du climat océanique la pluviométrie est un peu plus importante et l’humidité persiste. En montagne les glaciers fondent sous les rayons du soleil, et les torrents dévalent la vallée. Il y eut autrefois des printemps exceptionnels et bien plus froids affichant quelque 9° mais aussi beaucoup plus chaud, autour des 14°.

 

Des conditions idéales

Après le froid de l’hiver, le printemps est une époque de l’année durant laquelle toutes les conditions sont réunies pour que les plantes se développent et les animaux se reproduisent. La nature, sous les effets de la chaleur du soleil retrouvée, de l’humidité des sols encore marqués par la pluie et la neige qui est en train de fondre, offre un magnifique terrain de jeux aux graines pour qu’elles germent et se développent sous les meilleurs auspices. La floraison et le verdoiement rythment les jours aux températures de plus en plus clémentes.

 

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Le grand réveil

Après le sommeil hivernal, le printemps trace le chemin de l’été, qui se fera encore plus chaud. Hommes et bêtes vivent une sorte de communion avec les éléments, servis par une météo harmonieuse, qui donne envie de passer plus de temps en extérieur, de respirer, de profiter d’une nouvelle énergie. D’autant que les journées rallongent significativement. Sur les sommets il reste encore un peu de neige et les vacances d’avril sont l’occasion d’allier soleil et ski, avec des températures vraiment plaisantes.

 

Dans la mythologie, le printemps est le temps de la Déesse Flore ou ailleurs celui d’Ostara, célébrée à l’équinoxe, instant crucial de la croissance, de la fécondité et de la prospérité de la vie sous toutes ses formes.

Définition et les conséquences

d'un anticyclone.

 

Il s'agit d'une zone de hautes pressions où les vents y tournent dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère nord.

L'on parle alors  de conditions anticycloniques lorsque la pression atmosphérique est supérieure à 1020 hectopascals.

 

Si le temps est généralement calme sous un anticyclone, c'est qu'effectivement il s'y produit un mouvement d'un air subsident.*

C'est-à-dire que l'air venu de la haute        * troposphère descend en vers le sol, ce qui a pour conséquence de comprimer l'air, de le réchauffer et de l'assécher. Ce processus a pour effet d'empêcher la formation de nuages, et donc de précipitations.

 

Dans plusieurs régions du monde, l'on observe de manière systématique des conditions anticycloniques ou dépressionnaires. C'est le cas de la zone des Açores, ou encore au-dessus de la Sibérie.

L'anticyclone des Açores joue donc un rôle fondamental dans notre climat européen, puisque lorsqu'il s'étend sur notre territoire, il a souvent tendance à nous apporter un temps sec et calme en été. Tandis qu'en hiver, cet anticyclone vient nous apporter de l'air maritime saturé ce qui a pour effet d'affaiblir les périodes froides

Extension sans précédent de l'anticyclone des Açores

Un groupe de climatologues américains ont déroulé les conclusions de leurs recherches. Ils rapportent un accroissement inédit et inhabituel de l'anticyclone des Açores. En effet, cet anticyclone présent dans l'Atlantique Nord à tendance à s'accroître, et donc à être présent de manière récurrente et plus longue sur l'Europe de l'Ouest.

 

Ces résultats sont en corrélation avec les périodes de sécheresse qui se montrent plus prononcées depuis l'époque préindustrielle sur la Péninsule Ibérique. Notamment au Portugal et en Espagne où les précipitations sont dans une tendance à la baisse de 40%. 

Même s'il est compliqué d'émettre des liens entre cette extension de l'anticyclone des Açores et le dérèglement climatique, les observateurs notent que ce gonflement est cohérent avec le changement climatique en cours. D'ailleurs, l'agrandissement de cet anticyclone ne fera qu'augmenter et s'accéléra jusqu'à la fin du siècle.

Des conséquences désastreuses pour le monde agricole

Déjà fortement affecté par les sécheresses et les fortes chaleurs à répétition de ces dernières décennies, le monde agricole et viticole pourrait être fortement affecté par cet accroissement de cet anticyclone. Les productions diminueront, voire pourront disparaître d'ici 2050. Représentant une véritable menace pour l'économie locale de ces secteurs. Le monde oléicole, c'est-à-dire la production d'olives pourrait voir sa production diminuer de 30 % d'ici 2100

La présence plus récurrente de l'anticyclone des Açores sur la Péninsule Ibérique amènera une diminution de 10% à 20% des précipitations. Les impacts ne se limiteront pas qu'à ce secteur, la Méditerranée occidentale connaîtra des périodes sécheresses plus importantes et longues qu'auparavant. Bien qu’il soit encore compliqué de déterminer avec précision les différentes conséquences de ce «gonflement». Les observateurs remarquent que l’ extension de cet anticyclone amènera des changements importants dans l'évolution du climat européen. Modifiant la circulation des masses d'eau et de la répartition des précipitations sur l'Europe de l'Ouest.

Il faudra donc s'attendre à des hivers plus secs, entraînant des réactions en chaîne de nos climats locaux !

Démarrage de la 'dormance' Hivernale

Grâce aux observations des instruments, qui scrutent la terre depuis deux satellites de la NASA, on peut déterminer la date de démarrage de la phase de 'dormance' hivernale sur un immense zone forestière à cheval sur quatre états du nord-est des États-Unis, d'une superficie proche de trois millions d'hectares.

«Avec l'automne, la verdeur du feuillage diminue progressivement. Le début de la phase dormante correspond au moment ou cette verdeur atteint son minimum, Il y a surtout eu jusqu'ici des études sur le début du printemps, car c'est beaucoup plus facile. Le feuillage apparaît très rapidement, en moins de trois jours, tandis que la disparition de la chlorophylle se produit sur environ un mois.»

Forts de ces observations sur une période de douze ans, les chercheurs ont rassemblé les données météorologiques correspondantes, relevant les température minimales et maximales, la quantité de pluie tombée, les fortes chaleurs, les périodes de sécheresse, la présence de gel ou de givre etc. De quoi établir une relation entre ces données environnementales et les observations par satellite.

Par quels mécanismes ces changements subtils sont-ils régulés ?

Pour en savoir plus, des chercheurs et leurs partenaires ont réalisé une étude à grande échelle en Europe, couvrant les cinq dernières décennies. Ils ont réuni 386.000 observations d'apparition des feuilles, chez six espèces d'arbres européens, et les ont intégrées à un modèle qui prend en compte à la fois les besoins de froid hivernal et de chaleur printanière de la plante.

Ces deux ingrédients conditionnent en effet la date de la reprise végétative.

Les feuilles apparaissent aujourd'hui plus tôt qu'il y a 30 ans, principalement parce que la croissance des bourgeons est accélérée par le réchauffement du printemps.

En revanche, le réchauffement hivernal a un effet antagoniste. Quand l'hiver est doux, les bourgeons ont en effet besoin de plus de chaleur pour leur croissance que quand l'hiver est froid, ce qui a tendance à retarder la sortie des feuilles. Cette tension entre les effets du réchauffement en hiver et au printemps explique pourquoi la tendance à une reprise d'activité végétative plus précoce semble faiblir.

Ces résultats révèlent la complexité du fonctionnement de la végétation et de sa régulation par le climat. Elle doit être prise en compte dans les projections futures du système couplé végétation terrestre-climat.

LES HIVERS EXPLIQUES :

C’est une conséquence relativement contre-intuitive du réchauffement climatique :

il pourrait rendre les hivers plus rudes.

 

C’est en tout cas ce qu’affirme une étude publiée récemment dans la revue Nature par un groupe de scientifiques américains et canadiens dirigés par Judah Cohen, chercheur au MIT.

Mais alors, pourquoi et comment un monde qui se réchauffe peut-il entraîner des hivers plus froids, plus extrêmes et avec plus de neige ?

La réponse se trouve en Arctique.

On vous explique.

 

Réchauffement climatique :

quand l’Arctique est chaud, les hivers sont froids

Le principal enseignement de l’étude est de souligner une corrélation statistique remarquable entre les températures arctiques et les épisodes hivernaux extrêmes.

En résumé, en regardant toutes les données climatiques du siècle dernier, on s’aperçoit qu’à chaque fois que l’Arctique est plus chaud, l’hiver sur l’hémisphère Nord devient froid, rude et chaotique, avec plus de tempêtes, de chutes de neige et des températures record.

L’épisode de froid intense vécu aux États-Unis au début du mois de janvier dernier, ou celui (plus relatif) vécu en Europe à la fin du mois de février sont de bons exemples de ces phénomènes extrêmes. Et cette année encore, on a pu constater que ces épisodes ont eu lieu en même temps qu’une année record en termes de chaleur en Arctique : cette saison, les températures au Pôle Nord étaient jusqu’à 25 degrés au dessus des moyennes de saison. La corrélation se vérifie donc encore une fois : quand l’Arctique est chaud, les hivers sur l’hémisphère Nord sont chaotiques.

 

L’Arctique : l’une des régions de la planète les plus frappées par le réchauffement climatique

Le problème, c’est que l’Arctique est l’une des régions les plus touchées par le réchauffement climatique. En effet, toutes les régions du monde ne sont pas impactées de façon homogène par la montée des températures. L’Arctique est l’une des régions du monde où les températures augmentent le plus vite : environ 2 fois plus vite que dans le reste du monde.

Cela est en partie lié aux circulations atmosphériques, qui ont tendance à entraîner un réchauffement plus important de l’air circulant autour de l’Arctique. Mais c’est aussi lié à la nature même de cette région. Comme elle est essentiellement composée de neige et de glace, «l’effet d’albedo» joue à plein dans la région Arctique. Cela signifie qu’en temps normal, une grande partie de la chaleur dégagée par le soleil est renvoyée vers l’espace par la réflection sur la glace et la neige.

Sauf qu’avec l’augmentation des taux de gaz à effet de serre, cet effet albedo diminue : une bonne partie de la chaleur réfléchie par la glace est piégée dans l’atmosphère et donc, la température monte. Ce faisant, la chaleur fait fondre la glace et la neige. Il y a donc plus de terre, de rochers et d’eau, qui eux, absorbent la température sans la renvoyer. Et il fait donc encore plus chaud ce qui accentue le phénomène de réchauffement.

Cette sensibilité au réchauffement climatique laisse penser que de plus en plus souvent, les hivers en Arctique risquent d’être plus chauds que la moyenne. En même temps, les hivers européens risquent d’être plus froids.

Comment la température de l’Arctique influence les hivers de l’hémisphère Nord

Bien sûr, l’étude ne démontre qu’une corrélation entre les températures arctiques et la nature des hivers de l’hémisphère Nord, pas une causalité expliquée. Cependant, selon les chercheurs à l’origine de l’étude, les données actuelles laissent penser que c’est le «vortex polaire» qui pourrait être à l’origine de cette corrélation.

Le vortex polaire est un système basse pression qui tourbillonne autour de la région polaire. Normalement, les circulations atmosphériques classiques concentrent ce vortex autour du pôle, mais certains scientifiques affirment qu’avec l’augmentation des températures, ces circulations sont modifiées. La principale conséquence serait de diminuer l’attraction du vortex autour du pôle, ce qui l’entraînerait plus au Sud, c’est à dire sur l’Europe du Nord et l’Amérique du Nord notamment.

Or comme ce vortex basse pression est chargé d’air froid, en dérivant vers le Sud, il apporterait avec lui des températures basses, mais aussi tous les phénomènes météo classiques liées aux dépressions : pluies, neige, humidité, vent…

En résumé, la prochaine fois que vous trouverez qu’un hiver est trop froid ou trop humide, ne faites pas comme Donald Trump l’erreur de croire que ça remet en cause le réchauffement climatique.

Au contraire, c’est à cause de lui !

Effet Albedo

Cette image présente un phénomène naturel connu de tous : l'effet d'albédo. Tout corps réfléchit une partie de l'énergie solaire qu'il reçoit.

 

Plus un corps est clair et plus il est réfléchissant : son albédo est fort.

 

À l'inverse, un corps sombre absorbe davantage les rayons du Soleil : son albédo est faible.

Une nature en avance sur la saison et un manque d'humidité dans le sol.

Avec une hausse des températures en hiver, la neige qui tombe fond plus vite, ce qui précipite la croissance de la végétation. Par ricochet, les taux d'humidité au sol se réduisent et ce phénomène amplifie les risques de vagues de chaleur extrêmes et persistantes tout au long de l'été, explique le climatologue Kai Kornhuber, chercheur à l'Earth Institute de l'Université Columbia. C'est ce qui s'est passé en 2020 en Sibérie, lorsque la région a été frappée d'incendies de forêt.

Les projections du modèle climatique indiquent une augmentation globale de la probabilité de conditions favorables à des violentes tempêtes à mesure que la planète se réchauffe. Les études conduites permettent aujourd'hui de prévoir une augmentation de 14 à 25% des tempêtes violentes pour chaque degré supplémentaire à l'échelle mondiale. Néanmoins, ce nombre représente la fréquence croissante des conditions favorables aux phénomènes météorologiques puissants et non celui des tempêtes réelles.

Les hivers plus chauds ont aussi des conséquences sur l'agriculture, notamment pour les pommes, les cerises et les poires qui ont besoin de plus longues périodes de froid. Les cultures de vergers pourraient diminuer de 60% d'ici 2100, estiment les chercheurs. Cela influe aussi sur la période d'épanouissement des plantes. Des chaleurs hivernales envoient le signal aux plantes de sortir de la période d'hibernation, mais elles risquent d'être ensuite touchées par le gel peu de temps après le bourgeonnement.

Le réchauffement hivernal est essentiellement le signe que la saison estivale s'étend de plus en plus. «Alors que les températures augmentent, les zones climatiques modérées n'auront tout simplement plus l'hiver tel que nous le connaissons».

Est-ce une illustration de la dégradation du climat ?

C'est très clairement un dérèglement d'avoir des températures aussi douces comme ça en hiver et de façon généralisée pendant plusieurs jours. Et c'est un dérèglement qui apporte en hiver quelques bonnes nouvelles sur le plan de la facture énergétique. On en parle beaucoup en ce moment, mais il y a aussi bien des conséquences sur la perturbation de la végétation, notamment. On a eu par exemple l'hiver 2015 et au printemps 2016, des évènements anormaux, un mois de décembre très doux, suivi d'un printemps extrêmement pluvieux qui ont conduit à une baisse des récoltes assez importante. La végétation a besoin de froid l'hiver pour pouvoir se développer. C'est une perturbation sur la végétation et sur les écosystèmes. Si la douceur persiste, ce qui peut se passer plus tard dans la saison c'est un développement de la végétation précoce qui amène la végétation à une exposition à des gels qui pourraient arriver plus tard en mars et en avril.

Faut-il s'attendre à ce type de redoux dans les années à venir ?

Le rapport du GIEC est tout à fait clair sur les évènements extrêmes, surtout liés à la chaleur que ce soit en hiver et en été. Les événements extrêmes chauds sont en augmentation de façon généralisée dans le monde à part quelques petites exceptions. Ils sont déjà présents. Le changement climatique se manifeste déjà aujourd'hui et dans un climat de +1,5°C ou +2°C, ces situations extrêmes vont encore augmenter en fréquence et en intensité, aussi bien en hiver qu'en été.

Le retour du printemps

Il donne du baume au cœur et fait chanter les oiseaux, victoire du jour sur la nuit, du soleil sur le froid, le printemps signe un renouveau chaque année attendu !

 

La nature en effusion

Au printemps le changement est saisissant : fini le sinistre silence hivernal, place au vrombissement des insectes et aux chants des oiseaux migrateurs de retour pour fêter les beaux jours. L'euphorie s'empare de la nature, l'activité est intense, les bourgeons grossissent pour se transformer en une explosion de fleurs rivalisant de couleurs et attirant les insectes pollinisateurs, les arbres se parent de leurs plus beaux atours se recouvrant de leur feuillage trop longtemps endormi. Le printemps est aussi la saison des amours pour les animaux qui s'activent pour trouver un partenaire. Parades amoureuses, cavalcades des mammifères, batailles, piaillement des oiseaux, emplissent l'air de leurs échos.

Les grenouilles coassent dans les mares, les reptiles se chargent de soleil, les hirondelles sont de retour et le coucou chante pas de doute c'est le printemps 

Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies envisagées.

Comprendre le GIEC

Depuis plus de 30 ans, le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'évolution du climat) évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus.

Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées. Cette production scientifique est au cœur des négociations internationales sur le climat. Elle est aussi fondamentale pour alerter les décideurs et la société civile.

En France, de nombreuses équipes de recherche travaillent sur ces sujets, impliquant plusieurs centaines de scientifiques. Certains d’entre eux contribuent à différentes phases d’élaboration des rapports du GIEC.

Ce sont ses États membres qui assurent collectivement la gouvernance du GIEC et acceptent ses rapports durant des réunions plénières annuelles ou bisannuelles. La liaison permanente entre le GIEC et les États est assurée par un point focal national. En France, cette fonction est exercée par l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), depuis 2001.

 

Création et mission

Le GIEC a été créé en 1988 par deux institutions des Nations unies :

- Organisation météorologique mondiale (OMM)

- Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE)

Cet organisme intergouvernemental est ouvert à tous les pays membres de ces deux organisations.

 

Le phénomène météorologique El Niño

 

Il pourrait faire place à un hiver (très) rigoureux

Cet été, plusieurs zones de l’hémisphère Nord ont été frappées par des températures caniculaires. Quels seront les impacts météorologiques du phénomène El Niño dans les mois à venir ?

C’est un phénomène climatique saisonnier qui bouleverse la planète. De manière générale, El Niño apparaît au printemps, avant de s’amplifier tout au long de la saison estivale et de l’automne. Enfin, il atteint son apogée aux alentours de la période de Noël, d’où l’appellation "Niño", qui signifie "enfant" en espagnol et se réfère à l’enfant Jésus.

Ce phénomène climatique se caractérise par une hausse anormale de la température de l’air et des eaux du Pacifique-Est, tout au long des côtes de l’Amérique du Sud.

 

Bien que celui-ci soit localisé, il peut entraîner de graves répercussions à l’autre bout de la Terre. Ainsi, El Niño est aussi associé à de fortes pluies dans certaines parties du monde, mais également à une sécheresse exacerbée dans d’autres régions. Souvent, il dure entre six et dix-huit mois.

<<!!!>> El Niño pourrait déclencher jusqu’à cinq inondations décennales cet hiver

 

Des conséquences potentiellement désastreuses

Son évolution est suivie de près par les chercheurs. En effet, comme le Guardian l’avait relaté début juillet, El Niño pourrait confronter le monde à des bouleversements d’une ampleur inédite s’il venait à fusionner avec les effets du dérèglement climatique.

La communauté scientifique, en faisant directement allusion à la hausse des températures observée dans l’Atlantique Nord depuis avril, mais également à l’évolution de la banquise antarctique, avait dit redouter des dommages généralisés causés par des conditions météorologiques extrêmes.

Cet été 2023, des fortes chaleurs ont été observées dans plusieurs zones de l’hémisphère Nord, parmi lesquelles le sud de la France. Un hiver rigoureux nous attend-il, marqué par la présence d’El Niño ?

 

Réchauffement climatique

 

Le climat se réchauffe à cause de l’accroissement inexorable de la concentration dans l’atmosphère des gaz à effet de serre liés aux activités humaines. Une transition écologique est d'autant plus nécessaire lorsque l'on sait qu'un réchauffement de plus de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels pourrait avoir des conséquences irrévocables.

 

Selon l’un des derniers rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), un réchauffement planétaire de plus de 1,5°C provoquerait des dérèglements climatiques sans précédent : désertification, intensité des précipitations…

Ces évènements climatiques extrêmes pourraient devenir plus fréquents et avoir des impacts irréversibles sur l’environnement.

 

Quelle est la cause du réchauffement climatique actuel ?

L’effet de serre est la principale cause du réchauffement climatique. À l’origine, c’est un phénomène naturel qui contribue au maintien du niveau moyen de la température. Cependant, à cause de la concentration de plus en plus importante des gaz à effet de serre dans l’atmosphère liés aux activités humaines, il s’intensifie provoquant un réchauffement climatique.

 

Météo ou climat : quelle différence?

Pour comprendre le réchauffement climatique, il est important de faire la différence entre la météo et le climat :

La météo indique le temps qu’il fait à un moment donné et à un endroit précis, variant sur de courtes périodes ;

Le climat décrit l'évolution de certaines mesures physiques sur de plus longues durées et à plus grande échelle : température moyenne de surface du globe, pendant un siècle par exemple.

Par exemple, une période de froid intense dans une région donnée ne remet pas en cause le réchauffement climatique. Pour l'affirmer, il faut être en mesure d'observer l’augmentation de la fréquence ou de l'intensité d’un évènement climatique (hausse de la température moyenne de la Terre, fortes précipitations, sécheresses intenses, etc.) de façon régulière et significative, sur une longue durée. 

Des températures plus froides, de fortes chutes de neige

La période estivale a été marquée, dans plusieurs régions du globe, par des inondations, des chaleurs épouvantables, une grande sécheresse et des incendies de forêt. Et si la prochaine saison nous promettait des conditions météorologiques tout aussi épouvantables ? C’est, en tout cas, ce qui est suggéré à la lecture de l’article publié par le site météo américain.

L’adaptation au changement climatique

En France, plusieurs politiques nationales d’adaptation au changement climatique ont été mises en place depuis 1999. La France est en effet l’un des pays les plus avancés en matière de planification de l’adaptation au changement climatique.

Le Ministère de la Transition Écologique définit l’adaptation au changement climatique comme “la démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences”. Il s’agit donc de réduire la vulnérabilité des Hommes ou de leur environnement face au réchauffement climatique.

Après le succès de la COP21 avec l’Accord de Paris, la France a lancé son 2ème Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-2) fin 2019 afin de s'adapter à la hausse des températures prévue en 2022, ainsi que dans les années à venir.

Quelle est la cause du réchauffement climatique actuel ?

L’effet de serre est la principale cause naturelle du réchauffement climatique. À l’origine, c’est un phénomène naturel qui contribue au maintien du niveau moyen de la température.

 

Cependant, à cause de la concentration de plus en plus importante des gaz à effet de serre dans l’atmosphère liés aux activités humaines, il s’intensifie provoquant un réchauffement climatique.

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Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique?

Le changement climatique a un impact sur toutes les régions du globe. Le niveau de la mer augmente à mesure que les barrières de glace polaire fondent. Les événements météorologiques et les précipitations extrêmes sont de plus en plus fréquents, et ces effets tendent à s'aggraver dans les décennies à venir...

 

Le bouleversement de la biodiversité et l'épuisement des ressources naturelles

Le changement climatique et la perte de terres dues à la montée des eaux, ses impacts sur l’agriculture et la pêche affectant la sécurité alimentaire, ou encore les épisodes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents forcent certaines populations à migrer pour survivre.

Tout cela provoque ainsi des tensions autour des ressources naturelles disponibles, dont l’eau, renforçant les inégalités entre les populations.

La faune et la flore sont tout aussi sensibles à ces changements climatiques. Alors que les cycles végétatifs sont accélérés et fragilisés, certaines espèces sont obligées de migrer ou de s’adapter pour ne pas disparaître

La perturbation des océans et des mers

Sous l’effet de la fonte des glaces dû au réchauffement climatique, le GIEC prévoit une hausse du niveau moyen de la mer et des océans de 82 cm d’ici 2100 si l’on ne réduit pas nos émissions de gaz à effet de serre.

Cette montée des eaux aurait un fort impact sur les zones côtières dans le monde. Le rapport complet «L’océan et la cryosphère dans un climat en évolution» (2019) des experts y énonce les conséquences du réchauffement climatique sur les océans et la cryosphère et ses impacts sur les sociétés humaines et les écosystèmes.

L’océan est un puits de carbone, c’est-à-dire qu’il absorbe le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère et le stocke. Or l’accumulation de CO2 dans l’océan modifie sa composition et provoque une acidification ce qui menace directement ses capacités d'absorption et la faune marine.

Comment expliquer un hiver froid dans un monde que les scientifiques disent en plein réchauffement ?

À une époque où le changement climatique est le sujet de nombreuses discussions, dans un contexte où les vagues de chaleur, les sécheresses et les incendies de forêt se multiplient, les vagues de froid peuvent paraître incongrues. Ceux pour qui le changement climatique n'est pas une réalité y voient l'occasion de saper le consensus scientifique.

Il est important de comprendre la différence entre le climat et la météo. Le climat est défini comme les conditions météorologiques moyennes dans une région sur une longue période. C'est la différence entre les zones tempérées et méditerranéennes de l'Europe et les conditions de froid rigoureux de la toundra arctique. Chacune de ces régions climatiques connaît des fluctuations quotidiennes de la température, des précipitations, de la pression atmosphérique, etc., des variations quotidiennes connues sous le nom de «temps».

COMMENT LE RÉCHAUFFEMENT PEUT INDUIRE UN REFROIDISSEMENT

Lorsque le terme de réchauffement de la planète a été popularisé, il faisait référence au phénomène des gaz à effet de serre piégeant la chaleur dans l'atmosphère et réchauffant la température moyenne de la planète. Les températures record enregistrées dans de nombreux endroits ont été l’un des effets de ce changement qui a débuté il y a plusieurs décennies, mais les scientifiques comprennent maintenant qu’une atmosphère modifiée par l’augmentation des niveaux de gaz comme le carbone et le méthane entraîne davantage de changements climatiques que le simple réchauffement.

Les scientifiques estiment désormais que la Terre connaîtra des conditions climatiques de plus en plus extrêmes à mesure que le changement climatique se prolongera.

Alors que de plus en plus d’air arctique pénètre dans les régions méridionales, l’Amérique du Nord par exemple pourra s’attendre à des hivers plus rigoureux. Telle était la conclusion d'une étude publiée en 2017 dans la revue Nature Geo-science.

Un lien entre les températures plus chaudes de l'Arctique et les hivers plus froids en Amérique du Nord y était établi. Une étude distincte publiée en mars dernier dans la revue Nature Communications a établi le même lien, mais prédit que la partie nord-est des États-Unis serait particulièrement touchée.

UN FUTUR FAIT D'EXTRÊMES

Des températures record et des blizzards ne sont pas les seules conditions climatiques extrêmes auxquelles l'on pourra s'attendre….

Les vents de haute altitude et d'est-ouest connus sous le nom de jet stream (ou courant-jet en français) dépendent de la différence entre l'air froid de l'Arctique et l'air tropical chaud pour déterminer leur direction. À mesure que l'air dans l'Arctique se réchauffe, ces courants-jets ralentissent et empêchent les conditions météorologiques normales de circuler - les inondations durent plus longtemps et les sécheresses deviennent plus persistantes. Selon une étude publiée dans Science Advances, les phénomènes météorologiques extrêmes pourraient augmenter de 50 % d’ici à 2100.

Mais nous n'avons pas besoin d'attendre 2100 pour voir comment le changement climatique induits des conditions météorologiques parfois meurtrières.

Précipitations mixtes

 

et gelées

 

BRUINE VERGLAÇANTE

Bruine dont les gouttelettes se congèlent au moment de leur impact sur le sol et sur les objets qu'elles rencontrent dans leur lente chute.

PLUIE VERGLAÇANTE

Pluie dont les gouttes se congèlent au moment de leur impact sur le sol et sur les objets qu'elles rencontrent dans leur chute. Une couche de glace se forme et son épaisseur variera selon l'intensité et la durée de la pluie.

AVERSES DE PLUIE ET/OU DE NEIGE

Chutes de précipitations liquides et/ou solides de courte durée et la plupart du temps de faible intensité, souvent caractérisées par un début et une fin brusques et par une grande variation spatiale. Utilisée seule dans une prévision, cette expression signifie une probabilité de précipitation qui varie entre 70 et 90%.

PLUIE ET NEIGE

Consiste en un mélange de pluie et de neige fondante en proportions variables dans le temps et dans l'espace.

Terme utilisé surtout dans les prévisions à moyen ou long terme, quand le profil des températures près du sol avoisine le point de congélation et qu'il est trop tôt pour se prononcer avec certitude.

PLUIE SE CHANGEANT EN NEIGE

La pluie continue se change en neige continue avant la fin de la période concernée. La chute des températures associée à cette situation favorise l'apparition de conditions de routes dangereuses dues à la chaussée glissante.

AVERSES DE NEIGE DISPERSÉES OU ÉPARSES

Les averses de neige sont ça et là, éparpillées sur un territoire donnée. La probabilité de précipitation n'est que de 40%.

QUELQUES FLOCONS

Chutes de neige de courte durée et de faible intensité qui ne donnent pas de quantités mesurables au sol. La probabilité de précipitation est de 60%.

QUELQUES AVERSES DE NEIGE

Les averses de neige sont nombreuses et peuvent même donner de faibles accumulations mesurables au sol à certains endroits. La probabilité de précipitation est de 60 ou 70%.

AVERSES DE NEIGE

Chutes de neige de courte durée et la plupart du temps de faible intensité, souvent caractérisées par un début et une fin brusques et par une grande variation spatiale. En général, ces précipitations tombent de nuages de types cumuliformes tels le cumulus, le strato-cumulus ou l'altocumulus. La probabilité de précipitation d'une prévision d'averses de neige est comprise entre 70 et 90%.

GRÉSIL

Particules ou grains de glace transparents et de forme sphérique ou irrégulière qui, lors de leur chute, rebondissent au contact de sols durs tout en émettant un son semblable à un crépitement. Elles se forment quand des gouttes de pluie se congèlent avant de toucher le sol ou quand de la neige qui fond durant sa chute se congèle de nouveau, aussi avant de toucher le sol.

BOURRASQUES DE NEIGE

Averses de neige parfois fortes qui se développent quand de l'air froid balaie un plan d'eau non gelé relativement plus chaud. Ce phénomène, caractérisé par une variation très importante de la vitesse du vent et de l'intensité de la neige, débute et se termine brusquement et ne dure en général que quelques minutes. Des accumulations importantes accompagnées de visibilités réduites dues à la poudrerie peuvent survenir localement. La probabilité de précipitation est comprise entre 60 et 100%.

NEIGE FONDANTE

Chute de neige dont les cristaux de glace ont en partie fondu lors de leur chute vers le sol. La fonte est causée par des températures près du sol qui surpasse de peu le point de congélation. À une prévision de neige fondante, on associe une probabilité entre 80 et 100%.

NEIGE PASSAGÈRE

Chute de neige de longue durée caractérisée par des interruptions en général brèves et qui peut donner de faibles accumulations mesurables au sol. La probabilité de précipitation varie entre 80 et 100%.

FAIBLE NEIGE

Chute de neige de longue durée qui ne donne que de faibles accumulations mesurables au sol et des visibilités modérément réduites. La probabilité de précipitation varie entre 80 et 100%.

NEIGE

Précipitation de cristaux de glace dont la plupart sont ramifiés ou étoilés. Une prévision de neige implique une chute de neige continue et de longue durée qui signifie généralement des accumulations mesurables au sol, donc une probabilité de précipitation de près de 100%.

NEIGE ABONDANTE

Neige continue et forte par moments qui cause des difficultés de transport et de mobilité suite à des accumulations au sol significatives. La neige est dite forte quand elle réduit la visibilité horizontale au sol à moins de 0,4 kilomètre.

NEIGE ROULÉE

Précipitation de grains de glace, blancs et opaques. Ces grains sont de forme sphérique ou conique et leur diamètre varie entre 2 et 5 mm. Ce type de neige ressemble à de la très petite grêle, qui, comme elle, rebondit au contact d'un sol dur. La neige roulée est souvent accompagnée d'averses de pluie ou de neige lorsque la température avoisine le point de congélation.

NEIGE EN GRAINS

Précipitation de très petits grains de glace, blancs et opaques, de forme plate et allongée, d'un diamètre généralement inférieur à un millimètre. Ce type de neige est habituellement associé à des nuages très bas, les stratus, ou au brouillard.

Les orages sont des phénomènes fascinants, mais dangereux.

Apprenez-en plus sur leur formation et comment s'en protéger dans cet article accessible à tous...

Un orage est un phénomène atmosphérique associé à au moins un éclair et du tonnerre. Il provient systématiquement d'un type de nuage : «le cumulonimbus».

Pour se former, il a besoin d'humidité et de chaleur près du sol et d'un air plus sec et froid en altitude : cela déclenche la convection (l'air chaud et humide, plus léger que l'air froid, monte en altitude et sert de ressource à l'orage pour sa formation).

Même si parfois cela suffit, la plupart du temps, l'orage a besoin d'un déclencheur pour soulever cette parcelle d'air chaud (comme un relief ou un front froid).

L'orage prend fin quand l'alimentation en air chaud est interrompue par l'air froid qui redescend du nuage d'orage.

Un orage est par définition systématiquement dangereux, à cause de la foudre : une décharge électrique du nuage jusqu'au sol qui peut blesser voire tuer un être humain (même à plusieurs mètres de son point d'impact, car l'électricité se déplace ensuite dans le sol). Il produit aussi assez souvent de fortes pluies, de fortes rafales de vent, de la grêle et plus rarement une tornade.

Quelles sont les choses à savoir sur ce phénomène ?

Certains départements sont placés en vigilance orange par Météo France, en raison d’orages violents attendus.

Ce phénomène n’est pas rare à cette période de l’année, où les premières fortes chaleurs apparaissent.

 

Conseils de comportement

- Ne pas stationner sous un arbre isolé, ni sous un surplomb.

- Éviter de manipuler tout conducteur d'électricité (eau qui ruisselle…).

- S'asseoir par terre, car la foudre est attirée par tout ce qui dépasse (un arbre, un pic, ou un homme debout).

- Ne pas s'allonger ni s'appuyer contre une paroi.

 - S'isoler au maximum du sol au moyen de tout matériau isolant : rouleau de corde, sac de couchage ou sac à dos dont l'armature est posée sur le sol.

 

Qu’est-ce qu’un orage ?

Pour le quidam, il est facile de repérer l’arrivée d’un orage. Au départ, il y a une chaleur moite, un ciel sombre et lourd.

Le vent se lève, au loin on entend les premiers éclairs tonner :

c’est qu’il est vraiment temps de s’enfermer chez soi.

Mais derrière ces signes, le phénomène météorologique est plus complexe.

Un orage est la conséquence d’une perturbation atmosphérique, liée à la rencontre d’une masse d’air chaud et humide, au sol, et d’une masse d’air froid et plus sec, en altitude. Cette rencontre provoque des courants d’air verticaux et la formation de cumulonimbus, ces énormes nuages significatifs des orages. La circulation de violents courants d’air au cœur des cumulonimbus provoque un frottement des particules et le charge en électricité. Les charges négatives vont en bas du nuage, les positives en haut, et un courant électrique se forme entre les deux. Quand un point d’impact (arbre, antenne, …) se trouve au sol la charge électrique est attirée et provoque une puissante décharge : c’est l’éclair.

Un éclair est en fait de l’air qui brûle au contact de l’électricité qui le traverse, et le tonnerre est le son produit par un éclair. Un éclair peut atteindre une température de 30 000 degrés et faire jusqu’à 20 kilomètres de long.

Le vrai du faux des orages

 

La voiture est-elle un endroit idéal où se protéger ?

 

Vrai : la tôle métallique crée une «cage de Faraday», soit une enceinte autour de laquelle la foudre s’écoule jusqu’à atteindre le sol. Mais attention aux inondations rapides qui peuvent vous piéger à l’intérieur de l’habitacle.

 

 

Meurt-on forcément lorsqu’on est touché par la foudre ?

 

Faux : le meilleur exemple est celui de Roy Sullivan, garde forestier aux États-Unis, qui a été frappé sept fois par la foudre et a survécu, le faisant entrer dans le Guinness Book des records. Évidemment, ce cas est une exception mais la foudre peut être mortelle dans environ 10 % des cas.

La majorité des personnes touchées souffrent essentiellement de séquelles physiologiques ou psychologiques.

 

Le seul conseil, quand le tonnerre gronde, est d’accepter sa vulnérabilité et d’aller se mettre à l’abri.

 

La grêle en France

 

Un phénomène fréquent et parfois dévastateur

Les chutes de grêle sont un phénomène fréquent en France, comme dans la plupart des pays des latitudes tempérées.

En effet, la formation de la grêle exige d’une part une instabilité significative, et d’autre part une masse d’air qui ne soit pas excessivement chaude. C’est ce qui explique que les fortes chutes de grêle soient peu fréquentes sous les latitudes polaires (trop froides), ainsi qu’aux latitudes tropicales et équatoriales (les grêlons formés en altitude fondent davantage dans leur chute avant d’atteindre le sol). La grêle trouve donc en France un environnement propice à sa formation, et le fait d’observer des chutes de grêle sur notre pays fait partie intégrante de son climat.

Ces chutes de grêle peuvent présenter des sévérités très diverses sur notre territoire : si la très grande majorité des grêlons ne dépassent pas 2 cm de diamètre, il arrive périodiquement que les chutes de grêle deviennent fortes (diamètre > 2 cm), voire violentes (diamètre > 5 cm) ou parfois même extrêmement sévères (grêlons géants, avec des diamètres supérieurs à 10 cm). Les conséquences de ces épisodes sont alors très sérieuses, autant pour les cultures que pour les habitations et les véhicules, qui se font alors littéralement mitraillés par des blocs de glace.

Keraunos (du grec: "la foudre"🌩

Observatoire  météorologique français  des Orages recense les chutes de grêle de manière continue depuis 2006, et réalise par ailleurs des travaux qui ont permis de rassembler une grande quantité de données antérieures, qui pour certaines remontent jusqu’au 18ème siècle. L’ensemble permet de dessiner la climatologie de la grêle sur notre pays.

Celle-ci présente une saisonnalité marquée, dont les grandes lignes sont détaillées ci-dessous :

 

>>> janvier, février, mars : les chutes de grêle sont principalement observées près des côtes, et plus rarement dans l’intérieur des terres. Elles se produisent le plus souvent dans des ciels de traîne active, au sein de descentes polaires instables, sous forme d’averses brèves, avec des diamètres réduits (rarement plus d’1 à 1,5 centimètre) mais parfois en abondance.

 

>>> avril et début mai : les chutes de grêle gagnent en intensité durant cette période. Elles sont progressivement plus fréquentes dans l’intérieur des terres et présentent des diamètres qui peuvent dépasser 2 à 3 cm. La grêle commence à se faire plus rare près des côtes.

 

>>> entre mi-mai et fin juillet : l’activité grêle s’accentue rapidement pour atteindre son pic durant cette période. Les chutes de grêle sont parfois violentes dans l’intérieur des terres. Elles se déclenchent lors de dégradations orageuses actives, ordinairement en flux de sud-ouest instable et dynamique.

 

>>> août, septembre : l’activité grêle décline très progressivement durant cette période. Les fortes chutes de grêle tendent à se concentrer davantage sur la moitié sud du pays et à gagner plus nettement les régions méditerranéennes, notamment en septembre.

 

>>> octobre : l’activité grêle décroît sensiblement au fil du mois et se concentre de plus en plus nettement près de la Méditerranée. Les chutes sont plus rares et généralement peu sévères. Les diamètres supérieurs à 5 cm deviennent exceptionnels.

 

>>> novembre, décembre : l’activité grêle diminue encore pour devenir faible. Elle concerne de plus en plus exclusivement les régions côtières, notamment lors des situations de traîne active.

Ainsi, contrairement à une idée reçue, les chutes de grêle ne sont pas un phénomène hivernal. En réalité, les plus fortes chutes de grêle sont habituellement observées entre la fin du printemps et le début de l’été sur la France, lors de configurations météorologiques qui mettent en contact de l’air chaud et humide d’origine tropicale près du sol, avec de l’air froid et plus sec d’origine polaire en altitude.

Nuages de sable et de poussière

 

Les nuages de sable et de poussière sont des phénomènes météorologiques qui surviennent en général lorsque des vents forts soulèvent dans l'atmosphère de grandes quantités de sable et de poussière d'un sol sec et nu, comme le désert du Sahara.

Ces dix dernières années, les scientifiques ont pris conscience des conséquences que ces phénomènes peuvent avoir sur le climat, la santé humaine et l'environnement, de même que sur de nombreux secteurs socio-économiques.

Les Membres de *l'OMM sont en première ligne pour évaluer ces conséquences et mettre au point des produits de prévention, d'adaptation et d'atténuation dont pourront s'inspirer les politiques.

Les Nuages de sable et de poussière sont généralement causées par des orages – ou de forts gradients de pression associés à des dépressions – qui accroissent la vitesse du vent sur une large zone. Ces vents violents soulèvent dans l'atmosphère de grandes quantités de sable et de poussière qui peuvent parcourir des centaines, voire des milliers de kilomètres.

Les principales sources de ces poussières minérales sont les régions arides d'Afrique du Nord, de la péninsule arabique, d'Asie centrale et de Chine. En se basant principalement sur des simulations numériques, on estime qu'entre un et trois milliards de tonnes de poussières sont rejetées dans l'atmosphère chaque année.

Une fois dans l'air, les particules de poussière atteignent des couches plus élevées de la troposphère sous l’action du brassage turbulent et des courants de convection ascendants.

Elles peuvent alors être transportées par les vents sur des distances qui varient en fonction de leur taille et des conditions météorologiques, avant de retomber à la surface de la Terre. Dans la mesure où les plus grosses particules se déposent plus vite que les petites, ces dernières sont transportées sur de plus grandes distances. La poussière est également éliminée de l'atmosphère par les précipitations. La durée de vie moyenne des particules de poussière dans l’atmosphère varie de quelques heures pour celles dont le diamètre excède 10 μm, à plus de dix jours pour celles dont le diamètre est inférieur à 1 μm.

Les poussières atmosphériques obéissent à des mécanismes similaires à l’effet de serre: elles absorbent et diffusent le rayonnement solaire qui entre dans l'atmosphère terrestre, réduisant la quantité de rayonnement qui atteint la surface. Elles absorbent aussi le rayonnement de grandes longueurs d'onde réfléchi par la surface et le renvoient dans toutes les directions. 

 

 

 

 Impact sur la santé humaine

 

 

 

Les poussières aéroportées représentent une sérieuse menace pour la santé humaine. La taille détermine en grande partie l'ampleur du danger. Les particules de plus de 10 μm ne peuvent être inhalées et n'affectent donc que les organes externes. Elles provoquent surtout des irritations de la peau et des yeux, ainsi que des conjonctivites et accroissent le risque d'infection oculaire. Les particules se déposent souvent dans le nez, la bouche et les voies respiratoires supérieures et peuvent causer des affections respiratoires (asthme, trachéite, pneumonie, rhinite allergique, silicose, etc). Cependant, les particules les plus fines sont susceptibles de pénétrer dans les voies respiratoires inférieures et la circulation sanguine, où elles peuvent atteindre tous les organes internes et provoquer des troubles cardiovasculaires.

En fonction des conditions météorologiques et climatiques, la poussière peut rester en suspension dans l'air pendant des jours, causant des flambées d'allergies dans des régions éloignées des sources de poussière.

*O.M.M (Organisation Météorologique Mondiale)

Les personnes âgées,

les plus exposées

 

Lutter contre le froid chez les personnes âgées

En vieillissant, certaines personnes âgées deviennent plus sensibles au froid. Paradoxalement, d’autres souffrent d’une baisse de la température corporelle qui les fait moins ressentir le froid, mais cela est loin de présenter un avantage. Au contraire, cette baisse de la sensibilité les rend plus vulnérables. Pour rester en bonne santé, les personnes âgées doivent maintenir et augmenter leur température corporelle.

 

La sensation de froid chez les personnes âgées

Les personnes âgées qui ont toujours froid peuvent avoir ce problème à cause d’une question de comportement. Il arrive que les personnes vieillissantes ne s’hydratent pas assez car elles perdent la sensation de soif. C’est la même chose en ce qui concerne l’appétit et l’alimentation. Leur apport calorique diminue et les affaiblit. Cela accentue également la perte de poids et de masse graisseuse qui permet de maintenir la chaleur du corps.

Autre problème : le manque d’activité.

Certaines personnes âgées ont une mobilité réduite, d’autres manquent d’énergie ou ont le moral en baisse, et parfois ces facteurs se cumulent. Cela les rend beaucoup plus sédentaires. Elles restent assises toute la journée, sans s’activer et donc elles produisent moins de chaleur ce qui les rend frileuses. Les personnes âgées souhaitant faire des économies d’énergie baissent le thermostat de leur chauffage. Si elle le baisse trop elles peuvent avoir froid, sachant qu’en vieillissant il faut maintenir la température autour de 20° C. Elles doivent également veiller à se couvrir suffisamment lorsqu’elles sortent.

 

La baisse de la chaleur corporelle due à l’âge

En raison du vieillissement, la température du corps baisse naturellement. Cela est le résultat de plusieurs facteurs. C’est un peu comme si le thermostat de notre corps se déréglait. En effet, c’est l’hypothalamus qui régule la température du corps. Avec l’âge, son efficacité diminue.

Par ailleurs, le métabolisme ralentit ce qui provoque une diminution de la production de chaleur. La température interne normale communément admise est de 37° C, avec de légères variations selon les moments de la journée. La température de 37° C est considérée comme le point d’équilibre. Mais une récente étude américaine, remet cela en cause. La température aurait diminué au cours des deux derniers siècles. Elle serait passée à 36,5°C en moyenne. En tous les cas, cette moyenne baisse chez les personne âgées, tournant plutôt autour de 36,1°C.

Autre facteur important, avec l’âge, la masse musculaire tout comme la masse graisseuse diminuent. Cela peut donner à une personne âgée l’impression qu’elle a toujours froid. Enfin, notre corps régule naturellement la chaleur en la concentrant vers les organes vitaux. C’est pour cela que les extrémités (doigts, pieds) sont les premières parties du corps où nous ressentons le froid. Quand il fait froid, nos vaisseaux sanguins deviennent plus étroits. C’est ce qu’on appelle la vasoconstriction, qui permet de maintenir l’afflux de sang vers les organes vitaux, malgré le froid. Mais chez les personnes âgées, ce système est moins efficace et provoque une dispersion de la chaleur.

Finalement, avoir les pieds et les mains froides est un bon signe. Cela veut dire que votre corps parvient encore à se réguler. Mais c’est aussi le signe que vous devez vous réchauffer ! Lorsqu’on vieillit, notre organisme a beaucoup de difficulté à s’adapter aux changements de température. Par ailleurs, cela nous rend plus vulnérables à certaines maladies ou infections car notre système immunitaire est également moins efficace.

Les dangers du refroidissement chez les personnes âgées

Le froid entraîne certains risques chez les personnes âgées, d’autant plus qu’elles y deviennent plus insensibles. Si une personne âgée a toujours froid, c’est bon signe. Mais il faut faire attention à ce que cela ne dure pas. En effet, le froid peut augmenter la tension chez les plus âgés et entraîner des problèmes cardiovasculaires. Conséquence de cela, les sujets risquent de faire un infarctus ou même d’avoir des accidents cérébrovasculaires. Cela peut également leur donner une sensation de grande fatigue. Elles pourront alors prendre des médicaments pour faire remonter la tension.

Le froid augmente également le risque d’hospitalisation pour les personnes atteintes de maladies respiratoires. Cela fait apparaître ou aggrave certains symptômes déjà présents. On a aussi plus de chance d’attraper la grippe quand on a froid. Les organismes des personnes âgées ont moins de défense contre les virus. Dans certains cas, la grippe se transforme en pneumonie et cela peut être fatal.

Les gelées peuvent être un vrai problème chez les personnes âgées qui ont toujours froid. Cela engourdit les pieds et peut provoquer des chutes aux conséquences graves.

Enfin, le froid peut mener à l'hypothermie. Il est également responsable d’engelures ou aggrave les rhumatismes ou l’arthrite.