Ce concept mis en pratique, m'a permis de m'épanouir davantage et parvenir à surmonter divers aléas de ma vie.
Les grands principes
En art-thérapie, le but du processus n’est pas artistique. On ne se préoccupe pas de la qualité ou de l'apparence de l’œuvre finale, la
démarche thérapeutique consiste à laisser progressivement surgir ses images intérieures, qui peuvent être autant le reflet d'expériences du passé que de rêves auxquels on aspire. Le geste
créateur fait appel au corps qui se met en mouvement pour créer une œuvre concrète. Dans le même élan, il sollicite l'imagination, l'intuition, la pensée et les émotions. Les images ou les formes
ainsi créées, en plus de dévoiler certains aspects de soi, peuvent générer une vision et des comportements nouveaux qui contribueront à des guérisons physiques, émotives ou
spirituelles.
Un des aspects intéressants de l'art-thérapie est que, contrairement à la parole, les images demeurent et servent de fil conducteur. Par exemple, la
personne qui suivrait une thérapie dans le but de résoudre une relation conflictuelle pourrait, au départ, « peindre la douleur » qu'elle ressent. Graduellement, elle parviendra à peindre un
tableau renouvelé de la situation et pourra finalement voir se dessiner une solution inédite. Le rôle du thérapeute n'est pas d'interpréter le travail créatif, mais de soutenir le sujet dans sa
transformation et de l'accompagner d'une production artistique à l'autre afin qu'il en arrive à une plus grande clarté.
L’histoire des arts thérapies
Le potentiel thérapeutique des arts, des rêves et de l’imaginaire est connu depuis la nuit des temps. On trouve ainsi l’utilisation de l’art visuel, du jeu dramatique, de la danse ou de la musique dans les rituels de guérison de tous les coins du monde. L’observation minutieuse des sites préhistoriques nous renseigne sur la fonction sacrée de l’imaginaire et sur la manière dont les premiers hommes vivaient leur spiritualité à travers la symbolique des peintures pariétales et de la sculpture. Certaines grottes ornées par l’homo sapiens sont, en effet, de véritables théâtres, qui ne semblent pas avoir d’autre fonction que celle de célébrer les mystères de la vie et de la guérison de l’âme et du corps.
En déchiffrant les hiéroglyphes de la pierre de Rosette, Jean-François Champollion a contribué à démontrer le pouvoir magique qu’accordaient les Égyptiens à leur art. Dans la Grèce antique, le théâtre est un acte de culte qui a aussi une valeur thérapeutique
Depuis des siècles, la musique est réputée pour adoucir les tourments de l’âme. Aussi, de nos jours, la quête de vision et l’étude des rêves sont encore au cœur de la tradition shamanique amérindienne et australienne. La réalisation de mandalas occupe une place importante dans la formation des moines tibétains et la danse est au centre des rituels thérapeutiques africains.
À l’origine de toutes les religions, de tous les grands enseignements, il y a la vision d’un prophète ou le rêve d’un homme éveillé. Ces quelques exemples démontrent l’universalité du pouvoir accordé à l’art et le fait que l’imaginaire nous relie à une sagesse qui nous dépasse.
Les bénéfices ressentis sont multiples puisque le patient est au cœur de cette thérapie. L’art-thérapie améliore la confiance et l’estime de soi grâce à l’apprentissage et la pratique d’activités créatives. En outre, elle favorise la communication et l’expression de ses émotions et de ses sentiments, ce qui peut amener à dénouer des peurs et à mieux appréhender les gestes quotidiens.
De plus, ces sessions permettent de développer la motricité grâce à l’enseignement de gestes techniques.
- La sculpture s’adapte aussi bien aux personnes ayant un handicap moteur que mental, elle favorise l’expression des sentiments, la coordination et l’estime de soi.
- La calligraphie est également proposée dans les services de gériatrie, reconnue notamment pour développer la motricité fine des patients, créer une revalorisation sociale, et aussi conduire à une reprise d'activité relationnelle. Les seniors sont notamment sensibles à cette pratique car c’est un outil qui développe la faculté de concentration, la créativité et favorise le ralentissement du processus de dégénérescence cérébrale.
- La musicothérapie ou thérapie par la musique peut soulager les symptômes des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou bien de démence, en cherchant à stimuler leur mémoire, et leur concentration, à soulager leurs maux (angoisses, dépressions, peurs), et à diminuer les troubles de la communication.
Actions de partage ou comment créer du lien
Transmettre vous oblige à prendre conscience de ce que vous faites et de pourquoi vous le faites. Il n’y a rien de plus puissant pour apprendre, pour évoluer et pour progresser.
C’est dans l’échange que l’on évolue, que l’on progresse, que l’on a certains déclics qui nous font avancer. Cela nous oblige à nous poser des questions sur ce que l’on fait et ça nous permet d’évoluer.
Partager c’est susciter des échanges entre des individus différents, qui sinon ne se seraient peut-être jamais rencontrés. Et quand on crée du lien, on vit mieux, on se sent moins seul.
Au cœur du développement du monde associatif, on retrouve cette quête de liens sociaux, ce besoin de faire société, et donc de partager. Les grands mouvements de solidarité, y compris le mutualisme, sont aussi nés de contextes difficiles. En effet, quand on se trouve dans une situation de crise , s’il n’y a pas de solidarité, pas d’échanges, c’est la survie même qui peut être menacée.
Aussi, je ne dirais pas forcément que le partage est une tendance nouvelle de notre société, mais plutôt qu’il tend à se réactiver en ces temps compliqués. À cela s’ajoute une autre dimension, plus récente :
le partage est un élément de développement durable.
L'écriture (du latin scriptura, fait de scribere, écrire) est l'art de représenter la parole par des signes ou caractères de convention (alphabets).
Quand ces signes (reliés et ordonnés) expriment les idées mêmes l'écriture est idéographique;
quand ils représentent les sons du langage, elle est phonétique.
L'écriture idéographique peut être de deux sortes :
- ou elle se compose de figures représentant plus ou moins exactement les objets qu'elle veut rappeler; alors elle est imitative ou figurative
- ou bien, elle indique la nature des objets par des emblèmes ou symboles.
SE VALORISER PAR L'ECRITURE
L’atelier de rédaction a permis aux participants de se réaliser dans la pratique de l’écriture. Les personnes inscrites devaient composer une petite nouvelle avec quelques contraintes, chacune d’entr' elles devait se dérouler dans le pays, faire allusion au Salon du livre et contenir une palette de couleurs.
Cinq participants ont accepté de publier leur nouvelle dans l’atelier.
Une des participantes s’est dite très enjouée, et elle qui est plutôt habituée à jouer avec les chiffres habituellement, et s’est découvert une réelle passion pour les lettres :
« Ça nous a permis, en six semaines, de construire notre texte, à l’aide des suggestions et commentaires des autres. Les interactions étaient très intéressantes et le côté social est très important. Mais c’est aussi la fierté de dire qu’on a réussi à écrire quelque chose, et que quelqu'un l’a aimé. Je ne sais pas si je vais m’inscrire à un autre atelier, car je veux laisser la place aux autres, mais j’ai déjà deux autres nouvelles en tête. »
Quand l'écriture devient thérapeutique
1) Comment l'écriture soulage nos maux ?
L'écriture est notre miroir. Je me renvoie mon image et je l'interroge. « Miroir, suis-je toujours la plus belle ? » demandait la Reine... Le jour où il répond non, nous pouvons aller regarder l'envers du miroir. Seul ou accompagné(e) si toutefois la traversée effraie... La graphothérapie sert à voir les miroirs à deux faces, et à passer au travers. Libre.
2) L'écriture peut-elle aider à résoudre des problèmes comme le deuil à faire d'une situation (amoureuse ou autre...) ?
L'écriture est un fil de vie qui respire et bouge au fur et à mesure des événements de la vie : les ruptures et les deuils sont des passages uniques et ils servent à changer de dimension, approchant des petites morts, ou des morts véritables. L'écriture en ce cas, serait de laisser filer ce qui vient, ce qui sort, un torrent de mots qui peuvent se dérégler, autant dans le vocabulaire que dans la syntaxe. Nous pouvons laisser la rage, la colère, l'impuissance vivre son rythme et déformer, laisser déformer nos lettres.
Prendre un gros feutre noir et écrire très gros.
Changer de support: papier kraft, carton, etc.
Écrire aussi avec la main gauche et laisser aller ce qui vient, même si c'est incohérent.
Nous pouvons ainsi marier le sens des mots et le dessin des lettres en s'accordant le droit de ne plus faire comme d'habitude, de faire autre chose, car la situation de rupture est une autre chose qui arrive dans notre vie.
3) Peut-on vaincre son manque de confiance en soi, sa timidité grâce à l'écriture ?
S'autoriser à voir ce qui rend timide ou non-confiant est déjà la porte ouverte à une autre manière de se comporter. Quand on écrit, le geste va de la tête à la main. La grapho-thérapie va de la main à la tête. On commence l'exploration de soi-même, les blocages, les interdits, les transgressions inconscientes. Nous changeons alors un seul signe, une seule lettre qui porte particulièrement le problème et que j'ai appelé le signe-totem. Cela suffit pour déclencher la collaboration entre le conscient et l'inconscient.
La calligraphie
Apprendre à apprivoiser le corps, le mental et l'émotion
Art, ou artisanat ?
Les deux à la fois ! La calligraphie est une pratique complète. Y sont sollicités le mental, l'affectif et le corporel.
Le mental : par un message à travers nos références culturelles, nos traditions, nos racines les plus profondes. C'est l'acte de choisir puis de rendre hommage à un texte. En amont, c'est d'abord entendre puis sacraliser la parole, et dès lors, cela requiert méditation.
L'affectif : par une émotion exprimée, soit clairement par le texte lui-même, soit par un simple impact visuel graphique, un jeu de signes et de couleurs. On pourra ainsi aller du plus concret au plus abstrait en passant par le symbolique. Un immense choix de styles d'écritures et de décorations s'offre à nous.
Le corporel : par le plaisir du geste, la dynamique du mouvement, la maîtrise de la précision du tracé. Et aussi par des sensations dans l'appréciation matérielle des supports, le choix des outils, l'utilisation de différents médiums, le recours à diverses techniques.
Qu'attendre de la calligraphie ?
Élaborer un projet, même très simple, puis le concrétiser matériellement, voilà un étonnant et captivant voyage dans le domaine de l'architecture et de l'agencement des lettres en mots, phrases et textes.
Et dans le même temps, inconsciemment, nous structurons aussi notre architecture mentale personnelle.
En effet, la précision d'une œuvre calligraphique résulte d'un travail cérébral aux nombreux paramètres et par son incontournable exigence de concentration, elle est reconnue comme un excellent et très noble art-thérapie.
L'éducation thérapeutique du patient est un processus continu, dont le but est d'aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur quotidien avec une maladie chronique.
L’éducation thérapeutique permet d’acquérir des compétences utiles pour devenir acteur de sa santé en s’impliquant dans la prise en charge de sa maladie.
Ainsi, à la suite du suivi d’un programme d’éducation thérapeutique, la personne peut être en mesure de :
– mieux comprendre sa maladie et ainsi pouvoir l’accepter
– connaître les bénéfices et les effets secondaires de ses traitements
– connaître les mesures préventives à adopter, aménagement de l’environnement, prise d’un traitement préventif, etc.
– reconnaître une aggravation et savoir réagir de manière adéquate ;
– identifier les facteurs ou circonstances déclenchant des pics de résurgence de la maladie pour mieux les éviter
– résoudre les difficultés du quotidien liées à la maladie
Améliorer la vie de tous les jours !
Le Coloriage pour Adultes
Au-delà du plaisir de créer, même pour les « nuls en dessin », le coloriage a de nombreuses vertus.
Antistress, il améliore la concentration et aide à se recentrer sur l'instant présent,
pour calmer le flux des pensées qui tournent en boucle et peuvent provoquer de l'angoisse.
Lorsqu'on s'applique à colorier, l'esprit est absorbé. On ne pense à rien d'autre.
L'idéal est de le faire «en pleine conscience», éventuellement en écoutant de la musique.
Mais sans télé dans la pièce, ni infos à la radio !
Retrouver son calme intérieur
Pourquoi devient-on accro au coloriage ? En 2004, Nancy Curry et Tim Kasser avançaient que « colorier des formes géométriques complexes permet de suspendre son «dialogue intérieur»
En se concentrant sur leur motif, les pratiquants du coloriage se débarrassent progressivement de leurs pensées négatives et des émotions qui les empêchent parfois d’y voir clair.
Exemples et conseils dans la vidéo ci-dessous :
Qu’est-ce que la création thérapeutique ?
C’est la cerise sur le gâteau, la huitième couleur de l’arc-en-ciel, le supplément d’âme qui change tout. Observez autour de vous : certaines personnes savent rebondir de façon ludique sur les mille et un petits tracas de la vie. Elles étonnent toujours, colorent de leur patte personnelle les actes les plus quotidiens. Entre leurs mains, un simple pique-nique devient une fête inoubliable ; un dossier rébarbatif, un thriller passionnant. En un mot, elles sont créatives !
La créativité est un « accompagnement thérapeutique » de personnes mises en position de création de telle sorte que leur parcours d'œuvre en œuvre fasse processus de transformation d'elles-mêmes.
Définition plus succincte : accompagnement thérapeutique de personnes, généralement en difficulté, à travers la création d'œuvres et ouvrages artistiques.
La créativité est l’une de ces choses dont on a une compréhension intrinsèque, et que l’on a pourtant beaucoup de mal à définir précisément. On peut facilement dresser une liste de gens créatifs (Frida Kahlo, Steve jobs, Steve Wozniak, Albert Einstein, etc.) ainsi que les fruits d’une telle créativité (une peinture, une invention, une nouvelle façon d’appréhender le monde, etc.), mais il n’en reste pas moins difficile de saisir le concept même de créativité. Je me suis rendu compte que la créativité est un phénomène difficile à cerner.
Mais il faut bien commencer quelque part,
donc commençons par une définition :
«La créativité est la capacité à transcender les façons traditionnelles de penser ou d’agir, et à développer de nouvelles idées, méthodes ou objets».
Examinons cela de plus près :
C’est une capacité. Courir un marathon est aussi une “capacité”, tout comme résoudre des équations complexes ou réciter un poème de Shakespeare. La créativité est donc une compétence. Si elle semble naître naturellement chez certains, tout le monde peut développer sa créativité moyennant le temps et les efforts nécessaires.
Transcender signifie “aller au-delà”, c’est-à-dire reconnaître les limites de ce qui existe déjà et essayer de les dépasser.
Elle développe des choses nouvelles et originales. Le mot clé ici est «développer».
La créativité dépasse l’imagination, car la créativité développe.
S’il s’agit d’une idée, cela signifie la confronter au monde pour la vérifier.
S’il s’agit d’un processus, cela signifie tester son fonctionnement.
S’il s’agit d’un objet, il faudra le “créer”, c’est-à-dire le fabriquer.
Des chercheurs ont fourni un cadre de cinq relations possibles entre créativité et intelligence :
- La créativité est une forme d’intelligence
- L’intelligence est une forme de créativité
- La créativité et l’intelligence sont deux constructions distinctes qui partagent des traits en commun
- La créativité et l’intelligence font toutes deux partie de la même construction et sont en quelque sorte la même chose
- La créativité et l’intelligence sont deux constructions distinctes sans aucun lien l’une avec l’autre
Certaines études ont mis en évidence chacune de ces hypothèses, mais aucune d’entre elles ne permet de conclure à une théorie plus qu’à une autre. Donc rien ne prouve que si vous êtes plus intelligent que la moyenne, vous êtes également plus créatif. Mais rien ne prouve le contraire non plus.
Le dispositif : un outil qui fait tiers, qui invite au bricolage, à la construction, à la réalisation.
Grâce au dispositif, outil conçu par l’art-thérapeute,
- un espace va être proposé au patient, (atelier de pliage, collages, découpages, création d’objets),
- un espace poétique, exotique : une mise en condition de pouvoir développer ses capacités créatrices.
Partant du constat que la souffrance psychique est liée au manque d’espaces psychiques intervallaires, le rôle de l’éducateur est de créer des dispositifs susceptibles d’expérimenter ces espaces.
A nous de réfléchir dans ce sens :
Inventer des dispositifs sans trop induire pour laisser le plus d’ouvertures possibles au patient, d’espaces intervallaires. Lui permettre de s’en sortir avec les moyens du bord, donc ne pas chercher à faire du beau et ne pas chercher non plus à faire en sorte que tous les matériaux soient là, disponibles pour lui... sinon il n’y aurait pas de manque.
« Le bricoleur est apte à exécuter un grand nombre de tâche diversifiées (...) son univers instrumental est clos, et la règle de son enjeu est de toujours s’arranger avec les « moyens du bord », c’est-à-dire un ensemble à chaque instant fini d’outils et de matériaux, hétéroclites (...) avec aucun projet particulier... ».
La réalisation n’est en effet pas du côté d’un manque à combler. L’éducateur n’est pas là pour faire signe au sujet qu’il a ce qui lui manque mais pour lui insuffler du manque. « Ce que le patient cherche par ce biais, une nouvelle fois doit rester perdu, impossible à trouver là , dans l’instant ».
Exemple d'un atelier thérapeutique créatif :
Le dispositif doit donc être conçu comme tel :
une proposition d’ouverture d’un espace neutre d’inspiration pour le patient.
Bricoler c’est combiner les choses autrement, les réagencer, faire avec, c’est cela aussi l’art-thérapie.
Le sujet en souffrance va pouvoir alors, s’il le souhaite, prendre une autre voie que la plainte pour tenir. Tout l’art de l’éducateur consiste à mettre au point ce dispositif, affiné au fil des séances, en se détachant de l’esthétique qui permette au patient ce bricolage, cette esquisse d’un objet éphémère.
C’est au patient ensuite de décider ce qu’il fera de ce bricolage, hors séance.
L’art-thérapie peut ainsi se traduire par la dématérialisation de l’objet, la prévention de la performance et de la production : c’est en cela que consiste le travail de l’éducateur lorsqu’il crée un dispositif. Son but est de soulager la pression de l’objectif.
Mais le dispositif n’est pas l’art-thérapie, c’est un outil. C’est lui qui fait tiers dans le transfert et l’échange entre le patient et l’éducateur.
La relation thérapeutique : Elle est à la fois l’ objectif principal, mais aussi un moyen thérapeutique dans la mesure où elle nécessite une évolution et un travail psychique aussi du côté de l’intervenant. Elle n’est pas donnée une bonne fois pour toute. Il peut y avoir des progressions et des régressions.
Il est important de rappeler les règles de fonctionnement particulières, bonne présence et distance, physique et psychique.
Suivant la personne concernée, différents critères seront nécessaires à établir dans la relation : Une bonne distance, un lien efficace, une différenciation, une relation sécurisante, la permanence du lien, une attente que la relation puisse s'établir, une relation contenante, etc.
Des thérapies individuelles: Plus adaptée à la personne, ce type de thérapie lui permettra d'entrer dans un sentiment d'existence personnelle, de valeur puisque son individualité sera prise en compte, avec la distinction de son espace personnel. L'utilisation d'outils adaptés à la personne passe par son choix à elle, sa découverte de telle ou telle matière dont il ou elle va pouvoir s'emparer pour cheminer. Il est donc primordial d'en connaître l'impact potentiel, même si rien ne peut être totalement, ni même parfois partiellement, prévu à l'avance.
Des outils: des outils thérapeutiques sont au nombre de 5 :
bilans physiques et psychiques, jeux thérapeutiques, activité manuelle, *AVQ, médiation expressive.
Ces outils peuvent être utilisés en groupe ou proposés dans le cadre d'une thérapie individuelle. Certains de ces outils peuvent être pré-existants et validés, mais ils peuvent aussi être adaptés, voir même créés.
*AVQ (Activités de Vie Quotidienne)
Des ateliers:
peuvent être mis en place des ateliers, pré-déterminés à l'avance et analysés, avec l'avantage de bien connaître les processus qui peuvent se déployer le plus facilement dans ce type d'atelier (AVQ, cognitif, artisanal ou créatif) et avec l'inconvénient d'avoir une sorte d'atelier "prêt à porter" qui ne conviendra pas à tout le monde.
Il est alors possible avec ce type d'atelier préexistant de proposer le choix à la personne d'intégrer ou non cet atelier si l'institution permet ce type de fonctionnement laissant le libre choix au patient.
www/ jeessee-ressentis.fr