E G O

 

Étymologie

Du latin egō (« moi »).

 

Psychologie

Représentation et conscience que l’on a de soi-même, en tant qu’individu séparé des autres, voire unique au monde, cherchant à être valorisé.

Spiritualité

Partie de soi qui se sent détachée du «grand Tout (le Soi)», qui empêche la conscience universaliste et qui donne erronément un sens d'individualité à la personne, source du malheur de l'existence individuelle selon plusieurs discours spirituels.

Le concept de psychisme vient de la psychanalyse freudienne qui a tenté de trouver une détermination aux conduites humaines relationnelles et en particulier à leurs aspects pathologiques.

Le psychisme, tout en intégrant le fonctionnement cognitif, y associe des aspects neurobiologiques (pulsionnels) et des influences sociales.

C'est donc une entité complexe qui n'est pas homogène et, de ce fait, difficile à cerner.

Notre psychisme a besoin de notre attention, tout comme notre corps. Ils forment une équipe :

 la santé mentale est le mot magique

5 raisons pour lesquelles notre psychisme est important :

Le corps et l’esprit ne font qu’un

Là où la médecine conventionnelle considérait autrefois le psychisme séparément du corps, il existe de plus en plus d’approches holistiques. Cela signifie que l’on prend conscience qu’un esprit sain va de pair avec un corps sain et vice versa. On peut aussi en déduire qu’il est extrêmement important de considérer les maladies psychiques comme aussi importantes que les maladies physiques.

 

La santé mentale et le monde moderne

Le psychologue allemand Hans Ulrich Wittchen considère la santé psychique comme «le plus grand défi de l’Europe au 21ème siècle».

D’une part, parce que les maladies psychiques sont en augmentation et que le stress psychique est en augmentation perceptible. D’autre part, le degré d’acceptation reste insuffisant. Il n’est toujours pas évident «d’avoir le droit» de se sentir mal psychologiquement. Les personnes concernées doivent encore faire face à des préjugés et sont souvent confrontées à un manque de compréhension.

 

Augmentation des problèmes de santé mentale

Au fur et à mesure que la santé physique s’améliore dans la société, le nombre de personnes souffrant de problèmes mentaux augmente. Selon les chiffres actuels de l’OMS, 117 millions de personnes souffrent actuellement de problèmes de santé mentale dans l’Union européenne. De nombreux facteurs conduisent à ce phénomène : stress au travail, surmenage, conciliation travail/famille, les innombrables options qui s’offrent à chacun, le harcèlement, etc. Selon les chiffres actuels de la Chambre du travail, une personne sur trois est au courant d’un cas de burnout dans sa propre entreprise. Aussi, les taux de maladie dans ce contexte augmentent de plus en plus.

L’accent est mis sur le corps

C’est «cool» d’aller au gymnase et de poser fièrement.. Mais pensez-y : de combien d’offres professionnelles disposez-vous dont vous pourriez profiter si vous vouliez faire quelque chose pour votre santé mentale ? Beaucoup de gens préfèrent aller voir un astrologue plutôt qu’un psychologue ; parce qu’il n’y a toujours pas de note «cool» à solliciter une aide professionnelle pour les «maux et douleurs psychiques».

 

Tendances vers la santé mentale

La question de la santé mentale est de plus en plus abordée. Mais plus comme produit de style de vie et moins comme base essentielle d’une vie saine. Toutefois, il vaut mieux prendre la santé mentale en tant que mode de vie plutôt que de la laisser de côté. Aux États-Unis, par exemple, les services de consultation sur ce sujet pour les gestionnaires sont vendus comme prestations de service.

L’augmentation du nombre de maladies psychiques montre clairement que notre société doit repenser sa vision des choses.

Une personne se compose du corps et de l’esprit, il est donc clair que les deux parties peuvent tomber malades et méritent un traitement.

Donc : veillez sur votre bien-être, laissez-vous aider et devenez un ambassadeur du fait que la psyché vaut autant que l’enveloppe, notre corps. 

Lobe frontal

Le lobe frontal se situe à l’avant du cerveau. Il est responsable du contrôle musculaire, de l’intelligence supérieure, de la personnalité, de l’humeur, du comportement social et du langage. À l’arrière, il est séparé du lobe pariétal par le sillon central (ou scissure de Rolando), et, sur le côté inférieur, le sillon latéral (ou scissure de Sylvius) le sépare du lobe temporal. Le lobe frontal reçoit un apport sanguin des artères cérébrales antérieure et moyenne, qui sont des branches collatérales de l’artère carotide interne.

 

Lobe pariétal

Le lobe pariétal se situe entre le lobe frontal et le lobe occipital, et est isolé de ces structures par le sillon central et le sillon pariétooccipital respectivement. Il joue un rôle dans le langage, les calculs et la perception des sensations telles que le toucher, la douleur et la pression. Le lobe pariétal est divisé en deux lobules (supérieur et inférieur) séparés par le sillon intra pariétal.

 

Lobe temporal

Le lobe temporal est responsable de la mémoire, du langage et de l’audition. Il se situe sous les deux lobes mentionnés précédemment et en est séparé par le sillon latéral. Il est alimenté par les artères cérébrales moyenne et postérieure.

 

Lobe occipital

Le lobe occipital est impliqué dans le traitement des stimuli visuels. Il s’agit du lobe le plus postérieur du cerveau, reposant sur la tente du cervelet, un pli de la dure-mère qui le sépare du cervelet. Il est séparé des lobes pariétal et temporal par le sillon pariéto-occipital et le sillon calcarin respectivement. Son apport vasculaire provient de l'artère cérébrale postérieure.

 

Lobe insulaire - Insula

Et pour finir, il y a l'insula, ou cortex insulaire, qui est situé sous les lobes frontal, pariétal et temporal. Ce lobe est impliqué dans le traitement de multiples stimuli sensoriels, notamment le goût et la douleur. Il est également important pour le traitement sensorimoteur, le comportement effort-récompense, le système autonome et le fonctionnement auditif et vestibulaire.

Une dernière structure anatomique : le lobe limbique,

 

qui est impliqué dans la modulation des fonctions viscérales, hormonales et autonomes, ainsi que dans les émotions, l'apprentissage et la mémoire. Le nom de “lobe limbique” est trompeur, car il est considéré comme une région du cerveau et non comme un lobe à proprement parler. 

Le Moi est une instance psychique de la seconde topique freudienne qui se différencie de celles du ça et du surmoi. Il est plus vaste que le préconscient-conscient de la première topique. La notion de «moi» est toutefois présente chez Freud dès le début de son œuvre.

Le «Moi» ou le «moi» (sans majuscule) est la traduction d'usage adoptée en France chez Freud qui forme un substantif du genre neutre à partir du pronom personnel de la première personne du singulier.

Selon Alain de Mijolla, le mot allemand Ich «est demeuré ambigu, comme son usage dans les écrits freudiens», la traduction de Ich par ego dans la Standard Edition:

«Traduire Ich par “ego”, c'est faire de ce mot un jargon qui n'exprime plus rien de l'engagement personnel que nous faisons quand nous disons “je” ou bien “moi” . Les premiers psychanalystes français ont d'abord hésité entre «ego» et «Moi» qu'ils ont finalement adopté de préférence à «Je».

Aperçu historique

Le terme vient de la philosophie et de la psychologie où il désigne «la personne humaine en tant qu'elle est consciente d'elle-même et objet de la pensée».

Sigmund Freud le reprend pour désigner «en un premier temps le siège de la conscience». Le moi va se trouver alors «dans un système de pensée appelé première topique » qui comprend le conscient, le préconscient et l'inconscient.

C'est «à partir de 1920» que «le terme change de statut pour être conceptualisé comme une instance psychique dans le cadre d'une deuxième topique comprenant deux autres instances: le surmoi et le ça.

"Le moi est alors en grande partie inconscient»

Le moi et le ça est une œuvre particulièrement importante parce que Freud y présente une synthèse des hypothèses avancées au «tournant des années 1920».

Il commence par démontrer que le premier modèle de division du psychisme en inconscient, préconscient et conscient – connu sous le nom de «première topique» (division topographique du psychisme) – ne suffit plus pour rendre compte du fonctionnement psychique, et qu’il s’agit de l’élargir.

Partant des résistances que le «moi» de l’individu oppose à la prise de conscience au cours de la cure, Freud introduit une nouvelle division du psychisme en trois instances, le moi, le ça et le surmoi, modèle connu sous le nom de «seconde topique».

Ces deux modèles ne s’excluent pas l’un l’autre, au contraire, ils sont complémentaires dans le sens qu’ils décrivent les phénomènes psychiques sous des angles différents, comme on peut décrire une maison en termes de forme, de dimension ou de coût. Freud définit ensuite le moi, le ça et le surmoi qui tous possèdent la qualité d’être à la fois conscients et inconscients.

Le Moi et l'angoisse

L'angoisse est liée à la pulsion. Un excès de tension crée une surcharge d'énergie qui ne peut se libérer et provoque l'angoisse. L'angoisse est secondaire à la non-utilisation de l'énergie.

L' angoisse est liée à une perte de la représentation.

L'angoisse est le résultat d'un conflit entre le ça et le Surmoi, le ça et le Moi ou le Surmoi et le Moi. C'est le Moi qui vit l'angoisse, comme un signal d'alarme émit par lui face à un désir incompatible. L'angoisse a une fonction d'auto- conservation.

Le Moi et les mécanismes de défense

Les mécanismes de défense sont des processus élaborés par le Moi sous la pression du Surmoi et de la réalité extérieure, et permettant de lutter contre l'angoisse. Ces mécanismes psychiques préservent le Moi et le protègent aussi des exigences pulsionnelles du ça. Mais ce dont le Moi se protège en priorité, c'est de l'angoisse. Le Conscient accède à l'inconscient comme les organes des sens accèdent à la réalité extérieure. Il y a eu constitution d'un "grenier" où sont engrangées toutes les informations vécues. L'individu peut faire appel à un moment précis à ces vécus. Ces faits sont dits "refoulés". Le refoulement est un mécanisme de défense. Tout ce qui est refoulé devient inconscient mais l'inconscient n'est pas constitué que de cela. Il y a aussi des contenus innés qui ne sont jamais passés par la conscience. L'inconscient obéit aux processus primaires que sont le déplacement (changement d'Objet) et la condensation (plusieurs Objets en un). Ces deux processus primaires obéissent au principe de plaisir. Les désirs sont mobiles et essaient de s'extérioriser, provoquant le refoulement. Le refoulement est un filtre incité par le Surmoi et opéré par le Moi. Le symptôme est le produit du refoulement qui consiste en un retour du refoulé sur le plan somatique. Il sert à échapper à l'angoisse. Il est le substitut d'une satisfaction pulsionnelle qui n'a pas eu lieu. Ce qui aurait du être plaisir devient déplaisir.

Le Moi et l'agressivité

L'origine de l'agressivité est pulsionnelle.

Elle est la résultante de la projection de la pulsion de mort sur le mauvais Objet. Elle est liée par la libido pour la préservation du Moi (sexualité, reproduction, défense du territoire, emprise sur le monde, affirmation de soi...). Elle est sublimée, déplacée.

 

 

Sigmund Freud, postule dès 1923 que le psychisme est constitué de trois instances : le ça, le moi, et le surmoi.

Le ça se situe dans l'inconscient, il est le siège des pulsions

le moi et le surmoi sont, tous deux, en partie, conscients et inconscients.

Le surmoi est une sorte d'instance morale, héritière de l'autorité parentale, qui indique les formes par lequel le désir peut être réalisé : il nous permet de discriminer ce qui peut se faire, se dire, ne se faire que dans le dire, et ne se faire que dans la représentation et le jeu.

Elle contribue, au sortir de l’œdipe, à la formation du Surmoi.

- Avant l’œdipe, l'agressivité s'exprimait à travers la projection, le clivage.

- Après l’œdipe elle sera sublimée et s'exprimera en partie sous le contrôle du Surmoi.

C'est une opération du Moi qui a transformé l'agressivité du ça en Surmoi.

Définition du ça

C’est le pôle pulsionnel de la personnalité, la partie la plus chaotique et la plus obscure. C’est entièrement le domaine de l’instinctif, du biologique qui ne connaît ni règles de temps ou d’espace, ni interdits. Totalement inconscient, il est régi et dirigé par le seul principe de plaisir. De ce fait, les choses les plus contradictoires peuvent y exister et cohabiter.

 

Deux aspects le caractérisent :

 

- l’héréditaire (sexualité et agressivité propres à l’espèce)

- l’acquis (formes que prendront cette agressivité et cette sexualité pour l'individu).

Le Ça ou le grand réservoir des pulsions

Le ça ( en anglais Id) est le lieu des pulsions, notamment de la libido (énergie vitale qui englobe nos désirs, nos envies, nos pulsions de vie. De manière générale désigne et notre activité sexuelle concrète et imaginaire). Le ça ignore les jugements de valeurs, la morale, le bien ou le mal.

Son fonctionnement est régi par le principe de plaisir, il n'a que faire du principe de réalité. Il pousse à la jouissance,la satisfaction,outrepassant le principe de plaisir et défiant les interdits.

 

On entend par principe de plaisir, le fait que les pulsions ne cherchent qu'à s'écouler par les voies les plus courtes. Ainsi, l'ensemble de l'organisation psychique tend, par le principe de plaisir, à éviter le déplaisir (augmentation de l'excitation pulsionnelle) et procurer du plaisir (réduction de la quantité d'excitation et apaisement) . Il s'agit donc là d'un fonctionnement économique d'auto-régulation des excitations quand bien même certaines tensions peuvent être agréables. Les pulsions feraient progressivement l’apprentissage de la réalité qui seul leur permet, à travers les détours et les ajournements nécessaires, d’atteindre la satisfaction recherchée.

Au début de la vie, le Ça est la première instance, avant l'apparition de la conscience de soi. C'est donc une instance archaïque d'où découlent les autres instances.

Pour expliquer simplement, Freud écrit : «Le Moi représente ce qu'on appelle la raison et la sagesse, le Ça, au contraire,est dominé par les passions.»

Du fait de cette logique de satisfaction immédiate du plaisir qui n'a que faire du temps ou de la réalité, le ça entre en conflit avec les autres instances psychiques que sont le moi et le surmoi.

Dans la psychanalyse, le ça est le grand réservoir des pulsions. Il ne connaît ni le mal ni le bien et obéit à une logique qui lui est propre.

L'hypothèse de l'inconscient psychique revient-elle à admettre un autre moi en moi ?

Avec l'hypothèse d'un inconscient psychique, l'inventeur de la psychanalyse, Sigmund Freud, affirme que le psychisme humain ne coïncide pas avec sa partie consciente mais qu'il existe au contraire une partie de notre psychisme qui nous demeurerait obscure. Ainsi, contrairement à ce que l'on pourrait croire à première vue, le sujet ne serait pas totalement transparent à lui-même, mais il faudrait admettre qu'il existe en nous des forces souterraines que nous ne maîtrisons pas. Pour autant, cela revient-il à affirmer qu'il existe un autre moi en moi, que cette part inconsciente qui pourtant me constitue est en fait une forme d'altérité que je subis plutôt que ne contrôle ? Lorsque nous laissons échapper un mot que nous ne voulions pas prononcer et qui pourtant semble avoir un sens, un «lapsus», subissons-nous quelque chose d'étranger et d'incontrôlable en nous qui parvient à se manifester sans que nous l'ayons voulu ?

Cela pose une réelle difficulté dans la mesure où cet inconscient en moi serait à la fois autre et moi, or comment cela est-il pensable ?

Si cet inconscient est une altérité, un autre alors il n'est plus moi et je suis alors victime de quelque chose d'étranger à moi-même. Pourtant, cet inconscient n'est pas extérieur au sujet mais il est au contraire ce qui semble constituer la partie la plus profonde et enfouie de son intériorité. Ce lapsus révèle ainsi sûrement quelque chose de ma personnalité que je refuse peut-être d'admettre, un désir moralement inacceptable par exemple, mais qui me constitue pourtant bel et bien.

Dès lors, comment penser le statut du sujet humain en admettant cette partie inconsciente du psychisme ? 

L'inconscient = division du sujet

- L'inconscient est un autre moi que le moi conscient, évident et transparent à lui-même. Cette hypothèse revient à remettre totalement en question la conception du sujet unifié et transparent à lui-même. En effet, admettre de l'altérité en moi revient à dire que l'unité initiale du sujet est un leurre.

- Il faut donc accepter le fait que le sujet ne soit pas pleinement souverain en lui-même. Cette hypothèse nous appelle donc à une forme d'humilité, elle vient blesser le narcissisme humain car «le moi n'est pas maître dans sa propre maison»

- L'inconscient peut ainsi être vu comme une forme de parasite, de virus qui peut me rendre malade et m'infliger des névroses. C'est comme si l'inconscient était un contre-pouvoir en moi qui aurait sa volonté propre qui entrerait en conflit avec le moi conscient et ses aspirations. Les manifestations somatiques de ce conflit sont bien le signe d'une division et même d'un conflit intérieur, au sein du sujet qui n'est donc pas un moi unique et homogène. N'est-ce pas par mauvaise foi que l'on fait de l'inconscient un autre moi ?

- En effet, il est sans doute plus facile de dire que cette partie obscure que je ne maîtrise pas absolument relève d'un autre car ainsi je n'en suis pas totalement responsable.

- Cette hypothèse selon laquelle l'inconscient serait un autre moi comporte un réel danger moral dans la mesure où il nous déresponsabiliserait de nos actes. Ces actes et pensées malsaines viendraient de ce «mauvais ange» en nous !

«L'homme est obscur à lui-même; cela est à savoir. Seulement il faut éviter ici plusieurs erreurs que fonde le terme d’inconscient. La plus grave de ces erreurs est de croire que l’inconscient est un autre Moi […]. Contre quoi il faut comprendre qu’il n’y a point de pensées en nous sinon par l’unique sujet, "Je" ,cette remarque est d’ordre moral. »

Les États du Moi est LE concept de l’Analyse Transactionnelle.

L'un des premiers mis à jour par Éric Berne et en même temps l'un des piliers de la théorie : il sert d'ailleurs de logo aux analystes transactionnels.

C'est un concept impressionnant a plusieurs titres : son originalité (il ne se confond pas avec le ça, le moi et le surmoi de la psychanalyse, sa puissance concerne à la fois l'intérieur et l'extérieur de soi), sa pertinence (il permet notamment une connaissance de soi très fine), son efficacité (c'est un outil de diagnostic majeur)

La richesse de ce concept explique qu'il s'affine encore aujourd'hui. De nombreux analystes transactionnels font des recherches approfondies.

Éric Berne s'est aperçu qu'il y a une corrélation entre le comportement d'une personne, ce qu'elle dit et l'émotion qu'elle transmet à un moment donné.