CHOCS PSYCHOLOGIQUES

 

DÉFINITION

Le choc psychologique est un terme général qui va de la simple "mauvaise nouvelle" aux séquelles de catastrophe naturelle ou de guerre. C'est donc tout un éventail de signes qu'on regroupe également sous le terme de "traumatisme psychologique".

 

LES TYPES DE CHOCS PSYCHOLOGIQUES

Certains chocs minimes, ou jugés comme minimes par l'entourage peuvent avoir un retentissement considérable dans l'existence, soit parce que survenus dans l'enfance ou à une période de moindre résistance ou de fragilité, soit parce que la portée de ces traumatismes va bien au delà de ce qu'on aurait pu imaginer au départ. Parmi les différents types de chocs psychologiques, on retrouve les évènements qui sont du domaine du conscient, et ceux qui sont du domaine de l'inconscient ou du conscient refoulé.

 

LES ÉVÈNEMENTS DU DOMAINE DU CONSCIENT

Les suites d'évènements extérieurs (vol, accident...) ayant touché une personne extérieure que l'on ne connaît pas. Le traumatisme peut être important, mais la relativisation et surtout le phénomène d'oubli interviennent. Toutefois, ce type de traumatisme peut provoquer des troubles inconscients qui ressurgiront à d'autres moments de la vie lors de circonstances similaires ou jugées par la personne comme similaire.

Les suites d'évènements extérieurs (vol, accident...) ayant touché une personne extérieure que l'on connaît. Le traumatisme est alors plus violent, mais souvent moins refoulé.

Les suites d'agression personnelle (vol, viol, agression...) touchant la personne elle-même ou l'entourage affectivement proche. Le traumatisme est fort, voire violent, et l'aide d'un psychologue est souvent nécessaire.

Les conflits interpersonnels entre deux individus. Le choc sera d'autant plus fort que le conflit intervient entre deux personnes qui ont des relations proches ou affectivement proches. Un soutien psychologique est souvent indispensable.

Les évènements extérieurs de type catastrophe (tremblement de terre, catastrophe aérienne, attentat...) n'ayant pas entraîné de décès. L'aide psychologique est alors systématique.

Les évènements extérieurs de type catastrophe (tremblement de terre , catastrophe aérienne, attentat...) ayant entraîné des décès. L'aide psychologique fait partie des soins apportés.

Les états d’esprit à développer pour réussir.

 

1. Avoir la soif d’apprendre

Il est important de toujours se former. Lisez tous les jours, ne serait-ce que 30 minutes pendant vos transports, ou le soir. Arrêtez de regarder la TV s’il le faut mais instruisez-vous. Il est stupide de croire qu’il faut arrêter d’apprendre après avoir obtenu un diplôme.

Votre vie doit être un apprentissage continu. Il y a tant de choses à apprendre. Soyez curieux, instruisez-vous. Devenez un expert dans votre domaine. Les connaissances sont un pouvoir et une forme de richesse.

 

Vous pouvez par exemple apprendre à :

Mieux gérer votre temps afin d’en avoir plus pour vous et votre famille

Gérer vos finances personnelles pour sécuriser votre famille

Bien vous connaître afin de tirer le meilleur parti de votre vie

Etc…

On reconnaît les riches à leur bibliothèque. Ils n’ont pas de télé, mais une bibliothèque remplie de livres. Personnellement, je profite de mes transports en commun pour lire chaque jour. Je gagne en connaissances, et en inspiration. N’hésitez pas, des livres il en existe des millions pour apprendre, et cela reste la meilleure ressource.

Bien évidemment, il existe aussi internet et tout plein de blogs et sites pour apprendre. Faites tout de même attention aux sources.

Et enfin, il y a les formations. Vous ne devez pas hésiter à vous investir dans une formation. C’est l’investissement le plus rentable que vous pourrez faire.

La littérature serait excellente pour notre esprit et notre développement personnel.

 

2. Être persévérant

Ne lâchez jamais rien. Vous pourrez certainement avoir quelques baisses de motivation de temps en temps. C’est normal et humain. Est-ce pour autant que vous devez tout laisser tomber ?

Vous pourrez aussi rencontrer des échecs, mais continuez à vous battre. La majorité de la population baisse les bras après le premier échec. Pourtant les personnalités à succès ont ce point en commun : elles ne laissent jamais, jamais, JAMAIS laisser tomber. Rien ne doit vous empêcher d’atteindre votre objectif.

«L’échec n’est qu’un détour, pas un cul-de-sac.»

Alors continuez, encore et encore. C’est un point clé de la réussite. Ceux qui connaissent le succès, ont également connu des échecs.

 

3. Ouverture d’esprit

Beaucoup de personnes que je rencontre ne sont absolument pas ouvertes d’esprit. Il y a plusieurs façons de penser, pas uniquement la vôtre. Acceptez-le.

Il ne s’agit pas de changer sa façon de penser, mais de se rendre compte que les avis sont différents du notre et doivent être respectés.

Aussi, acceptez la critique, quand elle est constructive. C’est un excellent moyen pour progresser. Combien de fois vous êtes vous énervé ou braqué lors d’une critique ? Pourtant, vous auriez pu vous en servir pour devenir meilleur. C’est à ça que doit servir une critique.

Demandez-la, même ouvertement. Avoir d’autres points de vue que le sien c’est justement excellent pour réussir ses projets.

 

4. Avoir de l’ambition

«Visez toujours la lune, si vous échouez vous atterrirez dans les étoiles»

C’est une phrase très vraie. Ayez de l’ambition, et voulez, exigez le meilleur pour votre vie. N’ayez pas peur de tenter des choses que peu tentent. Cela ne coûte rien d’essayer de voir sa vie en grand.

J’ai beaucoup évolué depuis que je cherche à apprendre dans ma vie, et à ne rien regretter. Avoir de l’ambition, c’est également tout donner pour atteindre son objectif, et prendre confiance en soi!

Si les autres l’ont déjà fait pourquoi pas vous ?

Personne n’a plus de talent, simplement il y a plus de confiance, de travail. Soyez prêt à tout (ou presque) pour atteindre votre objectif, la vie est courte, donnez tout ce que vous avez, vivez pleinement.

Ne soyez pas «réaliste». Avoir de la lumière en appuyant sur un bouton, CA c’est irréaliste. Heureusement que Thomas Edison ne l’était pas sinon nous n’aurions pas de lumières dans nos maisons. OSEZ !

5. Rester positif

«Je n’ai pas échoué, j’ai trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas» Thomas Edison.

Je me permets de citer T. Edison qui fût un grand homme, et qui a changé nos vies à nous tous. Restez toujours positif.

Le positif attire du positif, et l’inverse est vrai. Rappelez-vous, les jours où vous êtes euphorique pour une raison quelconque : départ en vacances…etc. Votre joie de vivre se communique et vous êtes plus ouvert, plus énergique ce qui vous crée des opportunités. Elles n’ont pas lieu lorsque l’on est négatif, renfrogné et que l’on se plaint.

A partir d’aujourd’hui, ne vous plaignez plus, agissez. Pensez positif. Il y a toujours quelque chose à apprendre d’un échec. Voyez plutôt ce côté-là. Vous allez rentrer dans un cercle vertueux, et ensuite vous serez beaucoup plus souvent de bonne humeur, donc attirerez de nouvelles opportunités.

 

6. Toujours donner le meilleur de soi-même

Ne pas faire les choses à moitié, lorsque vous entreprenez quelque chose, faites-le le plus parfaitement que vous pouvez. Ne faites pas les choses à demi-mesure, mais donnez tout ce que vous avez.

Le fait de toujours vous forcer à faire les choses avec beaucoup d’implication vous attirera la sympathie de vos supérieurs, de vos amis, et vous aurez le meilleur pour vous. Il n’est pas si difficile de s’appliquer, il s’agit d’acquérir une certaine auto-discipline.

C’est ce que j’ai pris l’habitude de faire, et cela a considérablement augmenté ma qualité de vie depuis que je le fais. J’ai pu vraiment progresser dans les domaines qui me tiennent à cœur, et cela m’a ouvert des portes auxquelles je n’aurais pas pensé autrement.

C’est un excellent moyen pour s’améliorer.

 

7. Croire en soi

Un point plus que crucial pour réussir ses projets. On parle souvent de la confiance en soi. Il faut oser faire des choses démentielles. On est capable de beaucoup plus de choses que l’on ne le croit.

Mais personne n’ose. Ce point rejoint le fait d’avoir de l’ambition et de vouloir le meilleur pour soi. Il faut d’abord croire que l’on peut réaliser le meilleur.

«Que vous pensiez pouvoir le faire ou non, vous avez raison .» H. Ford.

Si vous vous pensez incapable de faire une certaine chose, alors vous vous posez vous-même vos propres barrières. Les seules limites qui existent, ce sont celles que l’on s’impose.

Mettez à bas vos croyances. VOUS pouvez le faire. N’essayez pas, FAITES-le. Tout simplement. Jusqu’à réussir votre projet. C’est le meilleur moyen de prendre confiance en soi. Vous allez encore une fois vous ouvrir beaucoup plus de portes en ayant confiance en vous. Peut-être allez-vous monter votre entreprise et dépasser votre peur, ou avoir confiance en vos capacités sociales et enfin oser parler à une personne du sexe opposé et faire une superbe rencontre.

Vous n’avez, la plupart du temps, rien à perdre à essayer.

 

8. Ne rien regretter

Si vous n’essayez pas, vous êtes sur d’échouer à 100%. Si vous vous laissez une chance, dans le pire des cas vous aurez essayé, au mieux vous réussirez.

Laissez-vous une chance de réussir votre projet.

Ayez pour but de ne plus rien regretter. Ne vous fermez pas de porte à cause de fainéantise ou autre excuse bidon. Faites les choses, sinon vous pourriez le regretter. Écrivez une liste de choses que vous voulez posséder, avoir vécu, et faites-les. La vie est trop courte, chaque minute qui passe est PERDUE. Alors il est temps d’ AGIR maintenant et de faire de votre vie, une expérience extraordinaire. Ne loupez plus rien.

La dernière fois, vous avez refusé une sortie parce que vous n’aviez pas très envie. Vous auriez pu y aller et faire une rencontre très intéressante ! Et si ce n’était pas le cas, vous auriez perdu quoi ? Un peu de temps, tout au plus.

 

9. Ne pas négliger son réseau social

Votre cercle d’amis est primordial. Faites attention aux personnes qui vous entourent. Nous sommes la moyenne des 5 personnes que nous fréquentons le plus. Pourquoi ? Parce que nous sommes influencés par les autres. Les relations sociales sont primordiales pour rester sain d’esprit, mais peuvent devenir un poison si elles sont mal choisies.

Entourez-vous de gens qui ont des objectifs comme les vôtres pour vous aider à réussir votre projet. Débarrassez-vous des personnes négatives, qui ne font que critiquer sans être constructif et détruire vos rêves.

Ensuite, sociabilisez dès que l’occasion se présente. Réseautez. Professionnellement, comme personnellement. Faites le plus de rencontres que vous pouvez. Avoir un réseau social développé c’est une forme de richesse.

 

10. Être flexible

Vous avez des objectifs, des tas de projets, et vous aurez certainement besoin d’auto-discipline pour atteindre votre but. C’est excellent.

Cependant, n’oubliez pas d’être flexible. Le roseau, secoué et courbé par les vents, s’en tira facilement; mais l’olivier, résistant aux vents, fut cassé par leur violence.

Vous avez un plan à respecter, certes. Mais ne soyez pas borné et adaptez-vous. Vous rencontrerez des embûches et aurez à revoir votre plan pour vous servir de ce qui vous arrivera plutôt que de bêtement suivre votre plan et échouer. Être flexible c’est extrêmement important. ADAPTEZ-vous. Tout change, et vous ne pourrez pas tout prévoir, alors la meilleure façon de réussir votre projet c’est de s’adapter en temps et en heure. Prévoyez, mais laissez-vous une marge de manœuvre.

Aussi, vous pouvez changer de valeurs et de croyances. Donc certains de vos objectifs à long terme peuvent devenir obsolètes. Revoyez-les, ou laissez-les de côté s’ils ne sont plus en concordance avec vos désirs. Personne ne vous jugera, et de toute façon vous vous en moquez. Il s’agit de votre vie. Alors, n’hésitez pas à changer d’avis sur quelque chose (mais ne changez pas sans cesse d’avis sur tout).

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur les différents états d’esprits, vous avez ici un bon résumé. Sachez que le changement n’est pas immédiat. Acquérir ces états d’esprits est difficile parce que nous avons des habitudes, mais tout à fait possible, pour chacun d’entre nous. Au début cela n’a pas été évident pour moi, maintenant c’est ma façon de penser qui à complètement changé, et croyez-moi, je ne regrette rien du tout… et ce n’est que le début.

Les mécanismes de défense psychologique

Les mécanismes de défense psychologique sont des processus mentaux automatiques. Ils s’activent de manière incontrôlée et inconsciente pour nous protéger d’émotions et de pensées négatives, qui si elles arrivaient à la conscience, créeraient de l’anxiété. une grande souffrance, voire un effondrement psychique.

 

1° Le déni

Le déni consiste à refuser d’accepter ce qu’il se passe. Comme si accepter rendait la souffrance réelle. Souvent, il est utilisé quand la personne refuse de reconnaître la réalité d’un événement traumatique ou ayant provoqué une grande souffrance. Le déni permet parfois de favoriser momentanément la bonne gestion des émotions. Cependant, s’il est massif ou trop rigide, il peut alors devenir destructeur. Par exemple, dans l’alcoolisme, pour éviter de se confronter à la réalité de sa dépendance, la personne utilise ce mécanisme de déni. Cela va lui permettre de conserver une bonne image d’elle-même.

Autre exemple: une femme n’admet pas que son mari est violent avec elle pour conserver une bonne image du mari, du couple ou d’elle même. Souvent le mécanisme de défense du déni est un héritage familial. Au sein de familles où il existe de la maltraitance ou des abus par exemple.

 

2° Le refoulement

Dans le cas du refoulement, des pensées, des situations ou des évènements sont effacés de la conscience. Cela peut se manifester par une absence de souvenirs. Il est par exemple possible de ne plus se souvenir d’une partie de son enfance ou de son adolescence. Parce que la personne a été abandonnée. maltraitée, abusée ou qu’elle a souffert du divorce de ses parents. Le refoulement puise énormément d’énergie psychique. A la longue, cela peut causer beaucoup de fatigue, d’anxiété, d’appauvrissement de la personnalité ou un renfermement.

 

3° Intellectualisation

Ici, la personne reconnaît intellectuellement l’existence d’un événement traumatique ou douloureux, sans le reconnaître émotionnellement. Ce qui s’est passé est reconnu mais les émotions sont inhibées. Pour éviter de faire face aux émotions que l’événement en question a provoqué, la personne commence à réfléchir, à être pragmatique. En cas de divorce soudain, la première réaction de la personne abandonnée peut être: “Ok, beaucoup sont dans mon cas. Je dois trouver un logement, appeler le notaire et prévenir notre banquier”. Le choc de l’annonce est tellement fort que la personne n’est pas capable de gérer directement ses émotions. Elle va donc s’occuper l’esprit avec de la logistique pour éviter l’inconfort émotionnel ou la souffrance que cette annonce provoque en elle. Autre exemple, un patient apprend qu’il est atteint du cancer. Il va se concentrer sur toutes les informations médicales, tous les détails techniques, pour éviter de ressentir les émotions liées à cette annonce de diagnostic.

 

4° Rationalisation

Avec la rationalisation, la personne va construire une justification logique pour réduire son anxiété face à une situation stressante provoquant des émotions négatives. Quelqu’un qui n’a pas eu la promotion qu’il désirait va se dire “ça n’en valait pas la peine, c’était trop d’heures de travail, trop de responsabilités”.

La rationalisation permet également de trouver des circonstances atténuantes pour ses propres erreurs ou ses comportements. “Si je me suis énervé, c’est de sa faute”. Le but est de réduire sa culpabilité ou son degré de responsabilité.

 

5° La projection

La projection c’est attribuer à quelqu’un des émotions que l’on ressent nous-même. Imaginons qu’une femme se regarde dans le miroir et ne se trouve pas belle. Lorsque son compagnon la regarde, elle pense qu’il se dit exactement la même chose. En conséquence, elle peut l’agresser ou être attristée. En réalité, elle ne sait pas ce que l’autre pense dans cette situation mais vu qu’elle ne se sent pas bien, elle va projeter son insécurité, son manque de confiance en elle sur l’autre.

 

6° Le déplacement

Le déplacement consiste à transférer une émotion que l’on ressent pour une personne vers quelque chose d’autre qui n’est pas cette personne. Il peut s’agir de quelqu’un d’autre, d’un animal ou un d’objet. On cherche ici à se décharger émotionnellement vers un sujet plus accessible, moins menaçant ou plus socialement acceptable que la personne concernée de base. Une maman qui a un boulot stressant, avec beaucoup de pression, va potentiellement être plus intolérante et irascible avec ses enfants. Un élève qui a un problème avec son prof va déchirer ses feuilles de cours. Ou une personne qui vient de se faire quitter va transférer tout son amour sur son chien.

 

Comment aller de l’avant?

 

Ces mécanismes de défense psychologique sont faits pour nous aider. Pour nous défendre. Comme une béquille sur laquelle on peut s’appuyer lorsqu’on a du mal à marcher. Le problème d’une béquille, c’est que quand on arrive à marcher seul, cette béquille peut devenir un boulet qu’il faut continuer à porter. Si vous avez des comportements ou des situations que vous ne comprenez pas, c’est peut-être que ces mécanismes de défenses sont devenus trop rigides, trop massifs et destructeurs. 

N’hésitez pas à en parler à un professionnel lors d’une consultation.

 

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Fatigue nerveuse

 

La fatigue nerveuse est un épuisement physique et psychique dont les causes sont multiples. Elle ne doit pas être négligée car elle peut conduire à des pathologies plus graves comme la dépression ou le burn-out.

 

Les symptômes de la fatigue nerveuse

Les personnes qui souffrent de fatigue nerveuse présentent une grosse fatigue physique, des troubles du sommeil, des troubles de la concentration et une hyperémotivité. “Elle survient quand nous n’avons pas écouté et nourri nos propres besoins sur le long terme. La fatigue nerveuse finit par arriver quand on suit un environnement qui ne nous convient plus”. Cet épuisement psychique est en fait un signal d’alerte de notre corps et de notre esprit pour changer des choses dans notre vie. “Malheureusement, quand la fatigue nerveuse nous tombe dessus, soit on ne sait pas encore ce qui a pu conduire à cette situation, soit on se sent impuissant”, souligne le spécialiste. Il est donc indispensable de se poser pour réfléchir à ce qui a entraîné cette fatigue nerveuse et ainsi mieux la surmonter.

 

Quelle différence avec la fatigue physique ?

La fatigue physique est un état normal qui apparaît après un effort physique important ou un stress émotionnel bien identifié. Elle disparaît généralement après une ou plusieurs nuits de sommeil et du repos physique. Si la fatigue nerveuse peut revêtir les mêmes symptômes que la fatigue physique, elle se distingue par son intensité et sa durée. En effet, la fatigue nerveuse persiste malgré une bonne nuit de sommeil, s’installe dans le temps et perturbe toutes les sphères de la vie (travail, vie de couple, vie de famille…). “Moins on l’écoute, plus elle va se faire sentir”, insiste Boris Amiot.

 

Qu’est-ce qui peut conduire à la fatigue nerveuse ?

Plusieurs facteurs entrent en jeu dans la fatigue nerveuse, dont :

- Des problèmes dans le couple. Quand les contrariétés se répètent au sein du couple sans réelle remise en question, elles peuvent conduire à la fatigue nerveuse. La répétition des problèmes dans une sphère aussi importante que le couple est dangereuse pour notre santé psychique.

- Un manque de considération et de gratitude au travail. Le besoin d’être reconnu au travail contribue au bien-être en entreprise. Quand ce besoin n’est pas comblé et que les signes d’ingratitude de la part des collègues et supérieurs hiérarchiques se multiplient et durent depuis longtemps, le risque de fatigue nerveuse est grand.

 

La charge mentale.

On appelle “charge mentale” le fait de penser constamment au travail qui nous attend au bureau ou à la maison et de planifier à l’avance la gestion et l’organisation des tâches professionnelles ou ménagères, dans le but de satisfaire les autres (collègues, conjoint, enfants…). Elle engendre un stress pouvant conduire à des troubles psychosomatiques dont la fatigue nerveuse fait partie.

Comment faire pour l’éviter ?

 

Il est primordial d’écouter ses besoins physiques et psychiques pour éviter la fatigue nerveuse.

Comment ?

- En soignant son hygiène de vie. Quand notre corps nous demande de ralentir, il faut l’écouter ! S’octroyer des moments de repos et de détente rien que pour soi est indispensable, tout comme pratiquer une activité physique régulière et adopter de bonnes habitudes alimentaires. Être bienveillant envers soi-même, c’est d’abord veiller à son bien-être physique. “On pratique l’auto-empathie en apprenant à écouter les besoins de son corps”, indique le spécialiste.

- En scannant sa vie pour identifier ce qui ne nous convient pas. “Passer en revue tous les domaines de sa vie pour voir ce qui n’est pas conforme avec nos aspirations sans les juger, permet de mettre le doigt sur ce qui pourrait, à terme, conduire à une fatigue nerveuse”. Une fois les tensions et tenter de les affirmer jour après jour, jusqu’à ce que cela devienne une habitude.

- En apprenant à ralentir. Dans une société où tout va très vite, il semble difficile de ralentir le rythme. ll est pourtant essentiel de décélérer pour vivre pleinement sa vie et ainsi s’épanouir. “On est dans une frénésie du ‘faire’ qui nous empêche d’écouter nos propres besoins. Pour ralentir, il est nécessaire de s’éloigner de tout ce qui nous déconnecte des autres et de la nature, et ainsi laisser la place à notre créativité”, conclut le spécialiste.

Que nous disent nos états d'âme ?

Nous avons tous des états d'âme, entre tristesse et sérénité, rancœur et joie de vivre. Différents des émotions, ces états de notre conscience et de notre affect reflètent les traces d'un passé lointain. Apprendre à les connaître et à les comprendre est une des voies vers la paix intérieure et l'acceptation de soi.

Les romantiques aimaient sonder leurs états d’âme, cultivant mélancolie, nostalgie, rêveries et autres langueurs.

«Je m'aperçois que, sans le vouloir, je me suis mis à réfléchir sur ma vie. Je ne m'en suis pas aperçu, mais c'est ainsi. J'ai cru que je ne faisais que voir et entendre, que je n'étais rien d'autre, durant tout ce parcours oisif, qu'un réflecteur d'images reçues, un écran blanc où la réalité projetait couleurs et lumières au lieu d'ombres. Mais j'étais bien plus, sans le savoir. J'étais aussi l'âme qui se dérobe et se refuse, et cette action même d'observer… » Dans ce bref passage de son magnifique Livre de l'intranquillité, Fernando Pessoa nous introduit au monde des états d'âme. Mais le concept d'états d'âme a-t-il une utilité en dehors de la littérature ?

La question vaut d'être étudiée. Freud lui-même ne disait-il pas : «Partout où je suis allé, un poète était allé avant moi.»

 

Les états d'âme sont tout ce dont nous prenons conscience lorsque nous nous extrayons de nos automatismes du quotidien, lorsque nous sortons de l'«agir» et nous laissons aller à observer ce qui se passe en nous. Les états d'âme sont l'écho en nous de ce que nous sommes en train de vivre. C'est aussi tout ce qui continue de tourner dans notre tête après que nous nous sommes dit : «C'est bon, stop, arrête, n'y pense plus.» Le concept d'état d'âme n'appartient pas au monde de la psychologie scientifique, il s'enracine plutôt dans la poésie et le sens commun. Dans la littérature scientifique, le terme le plus approchant est celui qu'utilise le neurologue Antonio Damasio, qui parle de «sentiments d'arrière-plan», appellation qui a le mérite de rappeler leur discrétion. Mais le terme d'états d'âme est plus parlant pour le commun des mortels…

 

 La psyché » (du grec «psukhê», âme)

 

PHILOSOPHIE : Personnification du principe de la vie, de l'âme, par opposition au corps matériel ou soma. Aristote (...) attribue tous les phénomènes vitaux à l'exercice d'un principe immatériel «la psyché», qui, logée dans le corps, y commande comme le pilote à son vaisseau.

 

PSYCHOLOGIE : Ensemble des aspects conscients et inconscients du comportement individuel, par opposition à ce qui est purement organique. L'avidité active, la curiosité ardente et désintéressée, un heureux mélange de l'imagination et de la rigueur logique, un certain scepticisme non pessimiste, un mysticisme non résigné... sont les caractères agissants de la psyché européenne.

Sur le plan spirituel, qu'il suffise de rappeler la situation du fait paranormal; les phénomènes parapsychologiques appartiennent au monde phénoménal, au corps et à la psyché de l'homme.

 

MÉDECINE : Psychisme considéré en tant qu'organe, au même titre que tout autre organe.

«souffle» d'où «respiration, haleine; force vitale, vie»

puis «âme de l'être vivant», «individualité personnelle - partie immatérielle et immortelle de l'être»

Climat changeant sur la psyché

On pourrait définir les états d'âme en disant qu'ils sont des contenus mentaux, conscients ou inconscients, mêlant états du corps, émotions subtiles et pensées automatiques, et qui vont influencer la plupart de nos attitudes. Exemples d'états d'âme : le spleen, cet abattement flottant, peu intense, mais tenace ; la sérénité, qui est plus qu'un simple calme, car elle contient aussi une dimension de confiance en l'avenir

Nos états d'âme sont le résultat d'un mélange d'émotions et de pensées, de corps et d'esprit, de dehors et de dedans, de présent et de passé. Ce mélange est évidemment aussi riche que compliqué. Les états d'âme ne sont pas seulement un empilement d'idées, d'émotions ou de sensations, mais aussi une construction originale, fusion et synthèse que nous effectuons automatiquement, entre l'intérieur (état du corps et vision du monde) et l'extérieur (réactivité à ce qui nous arrive : nous sommes touchés par les événements). Les états d'âme constituent en outre un phénomène psychique agrégateur : ils relient passé, présent et futur dans un sentiment de cohérence et de destinée.

Et de fait, ils s'invitent dans chacune de nos activités. En remplissant un formulaire administratif, vous pensez que vous ne faites que le remplir. Mais non, il y a aussi des états d'âme plus ou moins flottants qui sont sans doute en train de naître en vous : agacement de perdre du temps avec ces paperasseries, inquiétude à l'idée de faire des erreurs, envie d'être ailleurs, peut-être même quelques souvenirs d'enfance de pénibles devoirs sur table…

Comme une météo psychique, nos états d'âme sont un climat mental, beau ou morose, parfois stable sur plusieurs jours, parfois changeant plusieurs fois dans la journée.

Le "coup de blues" :

Nous pouvons tous passer par des épisodes de doutes, pouvant engendrer une certaine tristesse, du découragement et une difficulté à s'endormir. Il est possible de se sentir découragé, avoir un coup de "blues", de "déprime" sans pour autant parler de dépression et donc de maladie.

La dépression n'est pas un mal être existentiel ni un coup de blues, c'est une maladie qui entraîne une grande souffrance et une véritable gêne dans la vie quotidienne.

Les personnes dépressives évoquent fréquemment combien leur souffrance morale est nouvelle, permanente et insupportable face à toute autre souffrance déjà endurée..

Les trois éléments caractéristiques sont :

Une tristesse inhabituelle, mêlant un sentiment d'angoisse et de "fatalité"

Une perte d'intérêt et de plaisir qui touche tous les domaines de la vie quotidienne (amis, familles, loisirs, travail)

Des symptômes qui durent dans le temps (plus de 15 jours) et perturbent beaucoup le quotidien de la personne.

La dépression entraîne un ralentissement et des perturbations dans tous les actes de la vie quotidienne (vie affective et sexuelle, pensées, forme physique, troubles du sommeil, de l'appétit). La personne se sent à bout, sans énergie, chaque acte de la vie quotidienne lui demande beaucoup d'efforts. Ses pensées sont comme inertes, ralenties, la parole est lente et traînante. Elle ne ressent plus de plaisir pour ce qu'elle aimait et elle se sent inutile, abandonnée.

Les relations avec son entourage (couple, famille, collègues), dont elle se sent coupée, sont perturbées. Contrairement à certaines idées reçues, la dépression n'est pas une faiblesse de caractère ni un manque de volonté. Nous pouvons tous être touchés au cours de notre vie quel que soit notre âge, sexe, niveau social. Les idées de suicide sont fréquentes chez les personnes dépressives (elles sont 4 % à se suicider) .

La personne perçoit la mort comme l'unique solution à sa souffrance qu'elle ne perçoit que comme insurmontable.

Même si la personne souffre, celle-ci a souvent des difficultés à repérer son mal être et surtout à porter un regard sur son état psychologique. Elle peut penser que c'est un moment passager et que ce n'est pas si grave.

Les hommes ont souvent plus de difficulté que les femmes à identifier et accepter leur souffrance psychique, ils sont aussi plus nombreux à se suicider (3 hommes pour 1 femme).. C'est pourquoi l'attention et la bienveillance que les autres personnes peuvent lui porter sont fondamentales pour sa santé.

Chacun d'entre nous peut aider une personne en situation de souffrance psychologique. 

Le spleen de la santé mentale

La prévalence des troubles psychiques augmente sur fond d’affaiblissement des modalités d’accès à la psychothérapie et de démantèlement du service public de la psychiatrie.

C’est l’autre «pandémie», révélée au fur et à mesure que s’égrènent les semaines et les mois de la crise sanitaire.

Une «pandémie mentale», attestée par diverses études conduites par Santé publique France :

70 % des Français sondés déclaraient des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours

- 26 % montraient des signes d’un état anxieux

- 16 % des signes d’un état dépressif

- 10 % ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année. 

L'inquiétude chronique et ses rouages

Se soucier de façon permanente et pour le moindre événement est une forme pathologique de l'inquiétude.Se faire du souci pour un dossier professionnel, pour sa santé et celle de ses proches, pour la scolarité de ses enfants... est une tendance naturelle qui présente même un certain intérêt. En effet, penser à ce qui pourrait se passer si les choses tournaient mal permet d'anticiper les difficultés et de les résoudre.

La question est de savoir quand l'inquiétude devient pathologique? Car si le plus souvent les soucis sont productifs, certains ne le sont pas et peuvent conduire à un état d'hypervigilance, avec des répercussions néfastes sur la santé.

Quand considère-t-on qu'une inquiétude est chronique?

Certaines questions sont de réelles sources d’inquiétude pour la plupart des gens. En revanche, d'autres sujets qui paraissent anodins pour la majorité des individus, ne le sont pas pour une minorité. Les personnes appartenant à cette minorité sont entrées dans des spirales d'inquiétude qui touchent même les questions les plus insignifiantes. Ce sont précisément ces personnes qui souffrent d'inquiétude chronique. Elles représenteraient 3% de la population.

 

Ce basculement de la préoccupation normale à la préoccupation pathologique s'expliquerait principalement par le fait que les personnes trop inquiètes souffriraient d'un excès d'anticipation. Pour ces individus, l'anticipation d'un événement négatif mobiliserait leurs ressources attentionnelles, à tel point que l'anticipation deviendrait progressivement leur attitude par défaut. Leur inquiétude se généraliserait alors aux événements neutres (en plus des événement négatifs) et deviendrait ainsi chronique.

Quelle est l'origine de l'inquiétude pathologique?

La raison principale d'une préoccupation excessive serait basée sur le fait que les inquiets chroniques ne se sentiraient pas en sécurité et s'inquiéter leur procurerait la sensation de maîtriser ce qui va se passer dans leur environnement. En somme, ces réflexions leur permettraient, d'une certaine façon, de lutter contre leur sentiment d'insécurité, au détriment de leur bien-être physique et psychologique.

Car, si se soucier repose sur le besoin de contrôler sa vie et d'anticiper certaines difficultés, passé un certain seuil, ces soucis deviennent assaillants et se transforment en ruminations mentales, c'est-à-dire en pensées intrusives. C'est alors le contraire des résultats escomptés qui se produit: cet excès d'inquiétude risque de déclencher des troubles cardio-vasculaires, ainsi qu'une anxiété généralisée, rendant l'individu encore plus vulnérable face au danger.

Ainsi, à force de trop vouloir contrôler son environnement et sa vie, on finit par être dépassé par ses propres préoccupations et ses peurs.

La démotivation

 

Parmi les différentes sources de mal-être social, il en existe quelques-unes provenant directement de notre activité professionnelle. Ce sont notamment la démotivation, la fatigue nerveuse, mais aussi le stress, voire le « burn-out ».

Lorsque la démotivation apparaît, il faut savoir la repérer à temps pour ne pas laisser des malaises plus importants s'installer et mettre en danger notre santé.

Des solutions adaptées existent et il ne faut pas hésiter à y avoir recours.

 

Qu'est-ce que la démotivation ?

À l'inverse de la motivation qui correspond à un élan d'énergie pour effectuer une tâche et qui met en œuvre notre enthousiasme pour atteindre nos objectifs, la démotivation est un manque d'envie pour faire ce que l'on a à faire. La personne démotivée peut se sentir fatiguée, ne plus avoir envie de faire ce qu'elle fait habituellement et parfois elle se réfugiera dans d'autres activités qui lui semblent plus plaisantes.

 

Les raisons de la démotivation

Les raisons de la démotivation peuvent varier d'un individu à l'autre :

- Causes liées à l'environnement. Certains se sentent démotivés lors des saisons d'hiver : ils ont le sentiment de se traîner, d'être plus fatigués...

- La démotivation peut s'exprimer à l'échelle de toute une société : pendant les périodes de crise, de troubles (grèves, manifestations...).

- La démotivation peut être liée à une personne proche : maladie de celle-ci par exemple...

- La démotivation peut résulter d'un mauvais management. Le milieu de travail est souvent le domaine le plus touché par la démotivation : tâches répétitives, sentiments de ne pas progresser, manque de reconnaissance de la hiérarchie, mauvaise ambiance générale...

- Causes liées à la santé physique ou mentale : une personne malade physiquement ou dans un état permanent dépressif aura tendance à se sentir davantage démotivée, du fait d'un manque d'enthousiasme pour réaliser toutes les tâches ordinaires.

 

Subjectivité et motivation

Les facteurs de motivation ne sont pas les mêmes d'une personne à l'autre. Par exemple : certains sont motivés par le salaire, d'autres par une bonne ambiance de travail...

De même, certains seront motivés par une tâche, d'autres par le besoin de reconnaissance plus que par la tâche.

 

Le conséquences de la démotivation

La démotivation peut amener certains troubles tels que :

- fatigue

- nervosité, irritabilité

- perte de confiance en soi

- perte d'appétit

- enfermement, isolement : envie de ne rien faire, de ne voir personne

- état de stress

- troubles de la mémoire

- troubles du comportement...

De la démotivation à la motivation

- Faire un travail sur soi. D'abord, identifier le facteur déclenchant de la démotivation pour le comprendre et trouver la solution adaptée

- Consulter un spécialiste, entamer une psychothérapie ou engager un coach personnel 

- Trouver d'autres sources de motivation. Par exemple, ressentir de la démotivation dans le cadre professionnel et ne pas pouvoir changer d'emploi entraîne souvent les personnes démotivées à faire des activités extra-professionnelles plus nombreuses, et à se faire plaisir dans d'autres domaines que le travail.

Qu'est-ce que le désespoir ?

Le désespoir est une perception

subjective et individuelle qui se traduit par une perte d’espérance. Il apparaît dans un contexte de refus, de perte de confiance, ou de découragement face à un projet.

Le désespoir est une émotion qui se construit d’après l’impression personnelle d’avoir perdu tout espoir de réussite dans n’importe quel domaine. Il se traduit par un manque de confiance en soi ou dans les autres, un découragement, et une impuissance. Dans certains cas, il s’agit d’un événement extérieur, comme un refus, une rupture ou une perte qui engendre ce sentiment de désespoir.

Dans les cas les plus graves de désespoir, le sentiment d’impuissance et de découragement peut mener vers une véritable dépression, une mélancolie, ou encore des idées suicidaires. Être désespéré, c'est se sentir incapable de mener à bien un projet qui apparaît comme insurmontable. Le désespoir apparaît dans un contexte de refus, de rejet ou de manque, mais aussi parfois sans raison particulière.

 

Une confrontation à ses limites et provoque :

une souffrance psychologique, une tristesse, une détresse ou une colère.

Avoir le sentiment de ne pas pouvoir surmonter un projet, une difficulté, ou encore une rupture, peut impacter l’ensemble de la vie quotidienne, ainsi que l’entourage. Dans ce cas, le désespoir et les émotions négatives dominent et influencent la personne dans l’ensemble de son fonctionnement.

IDÉES NOIRES ET TRISTESSE

La dépression s’accompagne souvent d’idées noires. Ces idées noires peuvent être liées à la personne elle-même ou à d’autres personnes.

Les idées noires liées à soi-même

La personne se sent dévalorisée, elle a l’impression qu’elle ne vaut rien, qu’elle ne fait que déranger les autres ce qui l’amène à culpabiliser. La tristesse s’y ajoute. La personne pense que la vie n’a plus de sens. Tout cela peut l’amener à se demander si ce ne serait pas mieux qu’elle ne soit plus là. Elle pense au suicide, imagine parfois des scénarios pour en finir avec la vie.

Dans certain cas, la personne passe à l’acte, c’est-à-dire qu’elle va faire une tentative de suicide qui malheureusement peut se terminer avec la mort.

Les idées noires liées à d’autres personnes

La personne dépressive peut craindre qu’une catastrophe puisse arriver. Elle peut aussi avoir peur que quelque chose de grave (accident, maladie, décès) puisse arriver à une personne de son entourage.

La tristesse et d’autres maux …

La tristesse est un des principaux signes de la dépression. La personne dépressive éprouve fréquemment, voire constamment une tristesse intense souvent accompagnée de pleurs ainsi que d’un sentiment de désespoir.

Cette tristesse n’a en général pas de motif :

quand on lui demande, la personne ne peut pas dire pourquoi elle se sent triste. La tristesse envahit la personne et l’empêche d’entreprendre une activité ou d’éprouver du plaisir. C’est alors que des sentiments de tristesse apparaissent et peuvent être accompagnés d’une envie de pleurer, d’une irritabilité, d’une humeur maussade, d’un mal de vivre et parfois de pensés suicidaires.

 

Les autres signes et symptômes de la dépression :

 

Tous les symptômes de la dépression

Idées noires et tristesse

Manque d’intérêt

Troubles cognitifs

Ralentissement moteur et intellectuel

Troubles du sommeil

Troubles alimentaires

Fatigue et symptômes physiques

Avez-vous une tendance dépressive ? Pour le savoir, réalisez le test rapide ci-dessous !

- Comment s’aider par soi-même ? (réflexion)

- Consulter rapidement (Avis médical de confirmation)

- Repérer les signes précurseurs (dans la liste ci-dessus)

- Mettre en place des stratégies (avec une aide médicale)

- Faire du sport (selon ses possibilités)

- Faire de la relaxation

- Changer d’alimentation (conseil médical)

TRISTESSE – PEINE

Lorsque nous ressentons des émotions jugées «désagréables», nous sommes bien souvent tentés de les fuir pour ne pas les ressentir. On ne nous a pas toujours appris à gérer nos émotions lorsque nous étions enfant…

Ainsi, nous pouvons mettre en œuvre tout un tas de stratagèmes d’évitement (alcool, alimentation, drogues, ou bien encore s’investir exagérément dans le travail, les sorties etc…), afin de nous "anesthésier" et ne plus ressentir ces sensations désagréables.

 

Or, toute émotion refoulée et non vécue trouvera toujours le moyen de s’exprimer un jour ou l’autre, notamment par diverses manifestations psycho-somatiques, et plus celle-ci sera refoulée, plus ces manifestations pourront être importantes. Il est important de comprendre que l’émotion pure, la charge émotionnelle, ne dure que quelques minutes. C’est une réaction physiologique provoquant diverses manifestations physiques, ayant pour but d’aider notre organisme à retrouver son intégrité. Ce ressenti émotionnel est toujours juste par rapport à la situation vécue. Cependant, nous pensons souvent à tort, que lorsque nous sommes tristes, nous le serons pour toujours. Nous nous assimilons à cette émotion, nous avons la sensation «d’être» cette émotion, car nous nous sentons envahis par celle-ci. Accepter de la vivre pleinement, c’est-à-dire de la ressentir, et de laisser le corps s’exprimer pour retrouver son équilibre, permet de se décharger de la tension émotionnelle, et surtout d’éviter que celle-ci ne se cristallise insidieusement.

EXPRIMER CETTE ÉMOTION

Que se passe-t-il lorsque nous sommes tristes ? Nous avons envie de pleurer. Lorsque nous sommes en colère ? Nous avons envie de crier, de nous exprimer fortement ! Chaque émotion a ses manifestations physiologiques propres. Restons sur l’exemple de la tristesse. Instantanément, lorsqu’une situation provoque en nous de la tristesse, les larmes nous montent aux yeux, nous nous sentons vidés de notre énergie, nous nous sentons abattus… Encore une fois, ce sont des manifestations justes par rapport à ce que nous vivons. Notre corps a besoin d’exprimer ce ressenti émotionnel afin de retrouver son intégrité. S’autoriser à pleurer à cet instant est donc important. S’il n’est pas possible de le faire car les conditions ne s’y prêtent pas, il faudra alors se permettre de décharger cette émotion un peu plus tard dans la journée. Sinon, si nous refoulons ces larmes, l’émotion se cristallisera et provoquera à terme divers désagréments (maux de ventre, maux de tête, angoisses, insomnie, infections…).

Exprimer une émotion afin de «la faire sortir de notre corps» pour éviter qu’elle ne se cristallise, peut se faire de différentes façons. Dans le cas de la tristesse: pleurer, en parler, l’écrire, l’exprimer par une activité artistique (chant, danse, dessin, peinture…), etc… Tout ce qui vous permettra de faire sortir de vous-même vos ressentis émotionnels. Le fait de les exprimer permet déjà de se sentir soulagé.

SATISFAIRE LE BESOIN DE CETTE ÉMOTION

Chaque émotion manifeste un besoin non satisfait. Le besoin de la tristesse est d’être réconforté. Lorsque nous sommes en colère nous avons besoin d’être respecté. Se sentir rassuré, en sécurité, est le besoin de la peur. Celui de la joie est de partager. Ainsi, il est important pour retrouver notre paix intérieure de trouver le moyen de satisfaire le besoin de l’émotion ressentie. Une peine de cœur provoque bien souvent de la tristesse… Il nous faut alors trouver un moyen d’être réconforté. Les enfants sont un merveilleux exemple ! Que font-ils naturellement lorsqu’ils ont un gros chagrin ? Ils réclament un câlin… Ou bien ils en font un à leur doudou, leur peluche préférée, leur animal de compagnie… Et au bout de quelques minutes, ils se sentent déjà mieux et ont oublié la cause de leur tristesse !

 

Il n’est pas étonnant que nous soyons naturellement portés sur les sucreries lors d’une rupture amoureuse ! Le sucre est la première nourriture affective du nourrisson (le lait maternel est naturellement sucré). Notre corps porte ceci en mémoire et nous amène alors instinctivement vers ce «réconfort». Toutefois, vous l’aurez compris, il est préférable, si cela est possible, de s’adonner à une séance de câlins plutôt qu’à une boulimie de glaces et chocolat !

La dépression mélancolique

Au-delà du spleen des artistes, la mélancolie est une véritable maladie, une dépression extrême qui peut menacer la vie. Elle est fréquente dans les désordres maniaco-dépressifs. Découvrez ce trouble de l'humeur méconnu.

 

La mélancolie ou dépression mélancolique : c'est quoi ?

Le mot mélancolie vient du grec «melas kholê» qui signifie "bile noire". Dès l'antiquité, on pensait que l'excès de cette bile empoisonnait les patients, les rendant malheureux et dépressifs.

Au début de l'ère chrétienne, la mélancolie est même diabolisée. Elle est associée à la paresse et l’oisiveté.

Mais, à la Renaissance, cette tristesse se trouve valorisée, vantée par les artistes qui semblaient y trouver leur source d'inspiration.

Au 20e siècle, la mélancolie retrouve une définition médicale, notamment sous l'égide de Freud : elle désigne la forme la plus grave de la dépression.

Et loin d'être associée à un sentiment positif, la mélancolie décrit un trouble grave, où peuvent se multiplier les idées suicidaires et les passages à l'acte.

Les symptômes de la dépression mélancolique

La dépression mélancolique présente tous les signes de la dépression de manière exacerbée. Mais on peut souligner plusieurs aspects spécifiques :

- Un désespoir intense, une véritable douleur morale. Ce trouble est souvent associé à d'importants problèmes d'insomnie

- Une autodépréciation importante : le malade perd toute estime de lui-même, il est persuadé de n'être plus bon à rien, de ne servir à rien, de n'avoir jamais rien réussi de valable, d'avoir gâché sa vie, etc. Il va éprouver une anxiété et surtout une forte culpabilité, se rendant responsable de nombreux maux (souvent imaginaires)

- Un fort ralentissement général : fatigue intense, démotivation… le malade n'a plus la force d'initier quoi que ce soit. Il ne sort plus de chez lui.

- Un risque suicidaire très élevé : le risque de passage à l'acte est en effet très fort dans la mélancolie.

Comme dans la dépression, les malades se sentent découragés, l'élan vital a disparu. Petit à petit, ils ne s'investissent plus dans la vie sociale et professionnelle…

Il existe plusieurs formes de dépression mélancolique. On peut distinguer :

la mélancolie où l'apathie prédomine,

et celle où c'est l'anxiété et la culpabilité qui sont les plus fortes.

 

Dépression mélancolique : des causes multiples

Le déclenchement de la crise dépressive mélancolique est souvent surprenant : il ne semble pas y avoir, dans la situation personnelle ou professionnelle de la personne, des raisons qui peuvent justifier cette crise.