Importance de la santĂ© mentale et du bien-ĂȘtre psychologique :

Le bien-ĂȘtre mental est une composante de la capacitĂ© d’un individu Ă  mener une vie Ă©panouissante, notamment de son aptitude Ă  nouer des relations, Ă  Ă©tudier, Ă  travailler ou Ă  exercer des activitĂ©s de loisirs ou encore Ă  prendre les dĂ©cisions ou Ă  faire les choix dans sa vie quotidienne.

 

DĂ©terminants de la santĂ© mentale et du bien-ĂȘtre psychologique :

La santĂ© mentale et le bien-ĂȘtre psychologique dĂ©pendent non seulement des

ressources psychiques d’une personne mais aussi du contexte social dans lequel elle se trouve et de l’environnement dans lequel elle Ă©volue. Ces dĂ©terminants s’influencent mutuellement de façon dynamique et peuvent tout autant menacer ou protĂ©ger l’état de santĂ© mentale de la personne.

Risques pour la santé mentale tout au long de la vie :

Les risques pour la santĂ© mentale se prĂ©sentent Ă  tous les stades de la vie. Si l’on envisage la vie dans sa globalitĂ©, on voit Ă  quel point les expositions aux risques, aux stades oĂč la personnalitĂ© est en plein dĂ©veloppement – la consommation de substances pendant une grossesse, un attachement insĂ©curisĂ© dans la petite enfance ou une violence familiale dans l’enfance, par exemple – peuvent ĂȘtre prĂ©judiciables au bien-ĂȘtre mental ou prĂ©disposer la personne Ă  des troubles mentaux bien des annĂ©es, voire des dĂ©cennies, plus tard. 

Vulnérabilité aux troubles mentaux :

Selon le contexte local, certains groupes de la sociĂ©tĂ© risquent plus particuliĂšrement d’ĂȘtre atteints de troubles mentaux ; c’est le cas notamment des mĂ©nages vivant dans la pauvretĂ©, des personnes souffrant d’affections chroniques, de groupes minoritaires ou encore de personnes se trouvant dans un climat de guerre ou de conflit et/ou dĂ©placĂ©es en raison de guerres ou de conflits.

 

Vulnérabilité des personnes atteintes de troubles mentaux : 

Les vulnĂ©rabilitĂ©s d’une personne atteinte d’un trouble mental et les risques auxquels elle est confrontĂ©e lui sont propres ; elle aura en particulier une probabilitĂ© accrue de handicap et de mort prĂ©maturĂ©e, de stigmatisation et de discrimination, d’exclusion sociale et de *paupĂ©risation.

* paupérisation

PhénomÚne social qui se manifeste par l'appauvrissement graduel de la population d'une région ou d'une classe sociale par suite des transformations profondes de l'économie d'une région ou d'un pays.

 

Promotion et protection de la santé mentale :

Compte tenu du large Ă©ventail de risques pour la santĂ© mentale, les parades Ă  ces risques doivent ĂȘtre mises en place Ă  plusieurs niveaux et dans plusieurs secteurs. Des stratĂ©gies globales existent : favoriser le dĂ©veloppement de chacune des principales ressources psychiques d’un individu aux stades de dĂ©veloppement 

La somatisation est un trouble frĂ©quent et sous Ă©valuĂ©. Elle constitue un moyen pour l’organisme de se protĂ©ger d’une souffrance psychologique. Lorsque les troubles somatiques sont chroniques, le traitement se base sur une psychothĂ©rapie et/ou la prescription d’antidĂ©presseurs.

 

Qu’est-ce que la somatisation ?

La somatisation est l’expression d’une souffrance intrapsychique ou psycho-sociale par des plaintes corporelles, celles-ci pouvant conduire Ă  une consultation mĂ©dicale. La somatisation est l’expression le plus souvent de troubles anxieux et de l’humeur. Les mĂ©decins parlent de troubles psychosomatiques, fonctionnels, de somatisation, de troubles de conversion ou somatoformes.

 

Selon la classification internationale des maladies (C I M), les troubles somatoformes sont «caractĂ©risĂ©s par des symptĂŽmes physiques associĂ©s Ă  des demandes d'investigation mĂ©dicale, persistant malgrĂ© des bilans nĂ©gatifs rĂ©pĂ©tĂ©s. La prĂ©sence avĂ©rĂ©e d'un trouble physique authentique ne permet pas de rendre compte de la nature ni de la gravitĂ© des symptĂŽmes du patient. Le patient s'oppose Ă  toute hypothĂšse psychologique pouvant expliquer ses troubles, mĂȘme quand le contexte l'Ă©voque ou qu'il existe des symptĂŽmes dĂ©pressifs ou anxieux manifestes»

Il existe des facteurs prĂ©disposants à la somatisation : abus sexuels dans l’enfance, somatisation chez les parents.

Les douleurs vertébrales et leur pourquoi
Les douleurs vertébrales et leur pourquoi

Somatisation : quels signes ?

Les troubles de somatisation se traduisent par la présence de symptÎmes physiques multiples, récurrents et variables.

Ceux-ci concernent souvent l’appareil gastro-intestinal, l'ossature et plus particuliĂšrement la colonne vertĂ©brale ou la peau. Ils peuvent aussi se rĂ©vĂ©ler sous la forme de rĂšgles douloureuses ou de douleurs vaginales pendant les rapports sexuels (dyspateunie).

 

Le syndrome douloureux somatoforme persistant se traduit lui souvent par une douleur intense et persistante, non expliquée entiÚrement par un problÚme physique ou physiologique, dans un contexte de problÚmes émotionnels et/ou psychosociaux.

Les troubles de somatisation ont un retentissement familial, social et professionnel.

 

Somatisation : pourquoi ?

La somatisation est le moyen mis en Ɠuvre par l’organisme pour se protĂ©ger de trop grandes tensions psychiques. Le corps exprime Ă  «grands cris» une souffrance psychique.

DiffĂ©rents facteurs contextuels ont Ă©tĂ© mentionnĂ©s comme possibles causes de somatisation : des antĂ©cĂ©dents traumatiques dans l’enfance, exposition dans l’enfance Ă  des dĂ©cĂšs, divorce, maladies graves dans la famille ou douleurs chroniques chez les membres de la famille. Il a aussi Ă©tĂ© observĂ© que les patients prĂ©sentant, Ă  l'Ăąge adulte, un trouble somatoforme auraient eu des parents renforçant l'expression somatique chez eux au dĂ©triment de l'expression des Ă©motions. Ces parents auraient eu eux-mĂȘmes des comportements de somatisation.

Les personnes souffrant de dépression majeure tout comme ceux ayant des troubles anxieux ou des troubles affectifs présentent plus de symptÎmes de somatisation.

La somatisation est associée à des troubles de la personnalité dans 50 à 70% des cas : personnalité histrionique*, personnalité antisociale, personnalité évitante, obsessionnelle-compulsive, dépendante, narcissique.

*Personnalité histrionique

Comme son nom l'indique, elle fait partie des troubles de la personnalité. Cette perturbation caractérielle se caractérise par un besoin d'attirer l'attention de maniÚre excessive. Ce trouble d'ordre émotionnel atteint, selon les estimations, entre 1,3% et 3% de la population. Le patient histrionique base ses relations sociales sur un rapport permanent de séduction qu'il utilise comme unique mode de communication, que ce soit avec des hommes ou des femmes.

La santĂ© mentale fait l’objet d’un large Ă©ventail d’activitĂ©s qui relĂšvent directement ou indirectement du "bien-ĂȘtre", tel qu’il figure dans la dĂ©finition de la santĂ© Ă©tablie par l’OMS comme Ă©tant "un Ă©tat complet de bien-ĂȘtre physique, mental et social, et [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmitĂ©".

 La santĂ© mentale englobe la promotion du bien-ĂȘtre, la prĂ©vention des troubles mentaux, le traitement et la rĂ©adaptation des personnes atteintes de ces troubles.

Mieux connaĂźtre les maladies mentales

Chaque année, des milliers de personnes sont touchés par une forme ou une autre de maladie mentale.

Une personne sur cinq en souffre au cours de sa vie. Ce sont des individus de tous les Ăąges et de tous les milieux.

Les maladies mentales sont causées par un ensemble de facteurs de diverses natures (biologique, psychologique, sociale, économique, environnementale).

Elles peuvent ĂȘtre dĂ©clenchĂ©es par une situation comme un conflit au travail ou Ă  la maison, un niveau de stress Ă©levĂ© ou une maladie physique.

 

Des signes Ă  reconnaĂźtre

Les personnes qui traversent un Ă©pisode de maladie mentale vivent des changements dans leur humeur, leurs Ă©motions, leurs comportements ou leurs relations avec les autres.

Elles ressentent aussi divers malaises physiques. Il devient alors difficile d’apprendre, de travailler, de prendre des dĂ©cisions, de s’amuser, de communiquer ou de prendre soin de soi. Certaines personnes Ă©prouvent une souffrance si grande qu’elles s’isolent et peuvent mĂȘme penser Ă  s’enlever la vie.

           Santé :  faut-il consulter un psy ?        

 

La santĂ© mentale a bien longtemps Ă©tĂ© un sujet tabou, qui n'Ă©tait que rarement Ă©voquĂ© publiquement. Le fait de voir un psy - psychiatre comme psychologue - Ă©tait vu comme un signe de faiblesse, que certains associaient mĂȘme Ă  la folie. Mais aujourd'hui, les choses ont bien Ă©voluĂ©, et de plus en plus de personnes se tournent vers la thĂ©rapie pour prendre meilleur soin d'elles.

La question qui se pose reste toutefois la suivante : quelles sont les raisons qui doivent vous pousser Ă  consulter ?

 

Voir un mĂ©decin lorsqu'on a mal quelque part est bien entrĂ© dans les habitudes. Mais que faire lorsqu'on a mal au cƓur, Ă  l'Ăąme, que l'on ne se sent pas bien dans sa peau ? Alors que de plus en plus de personnes Ă  travers le monde souffrent de stress, d'anxiĂ©tĂ©, font des dĂ©pressions ou des burn-out, le sujet de la santĂ© mentale est primordial. Car dans certains cas, le fait de frĂ©quenter un spĂ©cialiste de la question peut se rĂ©vĂ©ler salvateur.

Psychologue ou psychiatre : quelle est la différence ? 

 

Le terme "psy" est trĂšs rĂ©pandu mais il ne veut pas forcĂ©ment dire la mĂȘme chose. Attention : les psychologues et les psychiatres ne font pas tout Ă  fait le mĂȘme mĂ©tier et n'ont pas suivi les mĂȘmes Ă©tudes.

 

Un psychologue est titulaire d'un Master 2 ou d'un DESS de psychologie, et possĂšde gĂ©nĂ©ralement une spĂ©cialisation en fonction d'une tranche d'Ăąge ou d'une activitĂ© (psychologue scolaire, psychologue du travail...). Il s'agit d'un titre reconnu par l'État.

 

Le psychiatre, lui, est un médecin qui a fait une spécialisation en psychiatrie et a derriÚre lui 10 ans d'études. Il est spécialisé dans les maladies mentales et peut prescrire des médicaments psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques, somnifÚres...).

 

Se tourner vers l'un ou l'autre est généralement un choix personnel, mais votre médecin traitant peut vous aiguiller dans ce choix, selon s'il estime que vous avez besoin d'associer une thérapie à un traitement médicamenteux, par exemple. Le tout est de trouver une personne avec qui vous vous sentirez en confiance.

Toutefois, il est essentiel de le rappeler : entamer une thérapie ou une psychothérapie est un choix personnel le plus souvent. Si vous y allez à reculons, les résultats mettront probablement plus de temps à se réaliser....

Entreprendre une thérapie est un engagement !

Les signes qui doivent vous inciter Ă  consulter un psy

Aller parler Ă  quelqu'un, qu'il soit psychologue ou psychiatre, est une dĂ©cision qui peut ĂȘtre difficile Ă  prendre et qui s'Ă©labore peu Ă  peu.

 

Quand le soutien des proches ne suffit pas

L'idĂ©e germe souvent lorsque les recours auprĂšs des proches (amis, famille, conjoint) sont Ă©puisĂ©s et que leur rĂ©confort devient inefficace Ă  soulager durablement un mal-ĂȘtre. Idem lorsque l'on n'a pas envie de parler Ă  des personnes de notre entourage.

Le besoin d'autre chose se fait sentir. Des phrases telles que "secoue-toi" ou le fameux "ça va passer" et mĂȘme les propos empreints de compassion sont aussi inopĂ©rants qu'irritants. Les lieux communs ne font qu'exaspĂ©rer la souffrance.

 

Les diffĂ©rents types de mal-ĂȘtre

Cette souffrance n'est pas que larmes et angoisse. Cela peut ĂȘtre aussi :

- des questions entĂȘtantes qui demeurent sans rĂ©ponse 

- des comportements

- des blocages

- une lassitude

- un mal-ĂȘtre

- un stress que l'on a du mal à gérer

- des troubles physiologiques inexplicables qui, inlassablement, se répÚtent.

Ces symptĂŽmes sont autant d'indicateurs du besoin de se comprendre et de consulter un professionnel pour se faire aider.

En d'autres termes, il ne faut pas hĂ©siter Ă  consulter un psychologue lorsque les troubles ressentis empĂȘchent d'avoir une vie sociale satisfaisante, qu'elle soit professionnelle ou personnelle. 

Consulter un psy pour se faire aider

Un travail sur soi ne s'entreprend pas seul. Le tĂȘte-Ă -tĂȘte avec soi-mĂȘme tourne court car trĂšs vite on se heurte Ă  ses propres limites. Le danger est alors de rĂ©percuter sur les autres ses propres Ă©checs et de s'enfoncer davantage.

Le psychologue va vous aider Ă  vous comprendre et Ă  vous poser les bonnes questions.

Qu'est-ce qui est ignoré et qui fait trébucher à chaque fois ? L'image la plus juste pour rendre compte de cet état serait celle d'un cycliste qui descendrait de bicyclette pour se regarder pédaler et comprendrait ainsi son fonctionnement.

Manifester le dĂ©sir de parler Ă  des professionnels de l'Ă©coute, c'est vouloir mettre des mots sur son histoire, l'ordonner pour ne plus qu'elle dĂ©borde, se l'approprier enfin pour vivre sa vie sans ĂȘtre parasitĂ©.

Il est important de préciser qu'il n'y a pas de honte à aller voir un psy. 

 

le moi intérieur

 

  La psychologie cognitive Ă©tudie les grandes fonctions psychologiques de l'ĂȘtre humain que sont la mĂ©moire, le langage, l'intelligence, le raisonnement, la rĂ©solution de problĂšmes, la perception ou l'attention.

Plus généralement la cognition se définit comme l'ensemble des activités mentales et des processus qui se rapportent à la connaissance et à la fonction de cette cognition.

 

La psychologie cognitive part du principe que l'on peut, Ă  partir de l'Ă©tude du comportement, en initier des reprĂ©sentations, ainsi que des structures et des processus mentaux. Contrairement au  *bĂ©haviorisme, elle dĂ©fend la thĂšse que la psychologie est bien l'Ă©tude du mental et non du comportement. À la diffĂ©rence des autres courants mentalistes, elle ne pense pas que l'introspection soit une voie d'accĂšs particuliĂšrement fiable pour explorer le mental. 

 * Le bĂ©haviorisme est une mĂ©thode psychologique fondĂ©e sur l’observation objective. Pour les bĂ©havioristes, la psychologie est le comportement extĂ©rieur des hommes, et non l’intĂ©rioritĂ© (les pensĂ©es, les sentiments) des sujets. Il s’agit donc d’une psychologie du comportement.

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Estime de soi, confiance en soi : quelle différence ?

Estime de soi et confiance en soi sont souvent confondues Ă  tort. Je vous propose non seulement de clarifier et d’expliquer le lien entre ces deux concepts, mais Ă©galement de vous montrer pourquoi je pense que l’estime de soi reprĂ©sente la base de notre construction intĂ©rieure.

 

Estime de soi, confiance en soi : explications.

L’estime de soi peut se dĂ©finir comme Ă©tant “L’aptitude d’éprouver un sentiment favorable Ă  son endroit, lequel naĂźt de la bonne opinion que la personne a d’elle-mĂȘme et de la valeur qu’elle se donne”. Ce sentiment favorable, cette opinion que nous nous forgeons de nous mĂȘme, naĂźt de la comparaison que nous faisons entre l’image du soi idĂ©al, c’est-Ă -dire ce que nous souhaiterions ĂȘtre, et l’image de soi, c’est-Ă -dire la perception que nous avons de nous mĂȘme.

estime de soi

L’image de soi, comme le soi idĂ©al, couvre de nombreux domaines. Elle prend en compte aussi bien l’aspect physique, intellectuel, social qu’affectif.

Paradoxalement, la rĂ©ussite, dans un ou plusieurs domaines, n’apporte pas l’assurance d’une bonne estime de soi. On peut parfaitement rĂ©ussir socialement et financiĂšrement sans pour autant rĂ©ussir Ă  avoir une bonne estime de soi si cette rĂ©ussite vous oblige Ă  aller Ă  l’encontre de vos valeurs ou si elle se fait au dĂ©triment de votre vie affective.

L’estime de soi est donc un savant Ă©quilibre, d’autant plus fragile que l’image de soi peut ĂȘtre perturbĂ©e.

 

Et la confiance en soi, alors ?

Et bien, la confiance en soi, c’est avant tout se connaĂźtre, croire en son potentiel et en ses capacitĂ©s. Vous l’aurez compris, cette capacitĂ© Ă  se persuader que l’on dispose des ressources nĂ©cessaires pour faire face Ă  une situation ou entreprendre une dĂ©marche particuliĂšre ne peut exister sans une bonne estime de soi.

Il en va de mĂȘme pour l’estime de soi. On ne peut rĂ©ussir Ă  prendre sa place, Ă  communiquer clairement, Ă  accepter, mais aussi Ă  refuser, avec bienveillance mais fermetĂ©, sans avoir une bonne estime de soi.

 

Pour avoir vécu certaines de ces pathologies, je tiens ici à publier quelques unes de ces maladies dont on peut identifier les signes précurseurs et les symptÎmes.

 

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Pathologie : Étude des maladies, de leurs causes et de leurs symptĂŽmes, de l’ensemble des manifestations d'une maladie et des effets mĂ©dicaux qu'elle entraĂźne.

Les maladies mentales altÚrent non seulement le fonctionnement du cerveau, systÚme nerveux central, mais aussi les systÚmes périphériques (comme en témoignent les maladies somatiques qui leur sont souvent associées). Elles perturbent la capacité des personnes qui en sont atteintes à s'adapter à leur environnement et s'accompagnent souvent d'une grande souffrance psychique. Elles se caractérisent notamment par des troubles comportementaux souvent associés à des troubles cognitifs (touchant la mémoire, la concentration, etc.), qui handicapent la personne atteinte et altÚrent son fonctionnement social, familial et professionnel. 

Les consĂ©quences sont parfois dramatiques : on observe une mortalitĂ© prĂ©maturĂ©e des personnes atteintes de maladies mentales, liĂ©e aux maladies somatiques gĂ©nĂ©ralement non dĂ©pistĂ©es et non traitĂ©es (pathologies cardiovasculaires, diabĂšte, etc.) ainsi qu’aux suicides. Ainsi, en France, chaque annĂ©e prĂšs de 10 000 personnes se suicident et 200 000 attentent Ă  leur jour.  


Un trouble psychique, qui peut ĂȘtre Ă©galement dĂ©signĂ© sous les termes de trouble psychiatrique ou encore de trouble mental, dĂ©signe un ensemble d’affections et troubles d’origines trĂšs diffĂ©rentes entraĂźnant des difficultĂ©s dans la vie d’un individu, des souffrances et des troubles du comportement. Les troubles psychiques touchent toutes les populations, sans distinction de sexe ou d’ñge. Ces troubles peuvent ĂȘtre chroniques ou permanents.

 

La dĂ©pression, les addictions comme les troubles liĂ©s Ă  la consommation de drogues ou d’alcool, l’anxiĂ©tĂ© et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophrĂ©niques, bipolaires sont des exemples de troubles psychiques.

Soigner les troubles psychologiques pour son bien-ĂȘtre physique

Le mal-ĂȘtre n'est pas seulement physique (fatigue, atonie), il peut correspondre aussi Ă  des troubles psychologiques.

Si l'on parle de maladie physique, on parle de plus en plus de maladie mentale et, lorsque les deux s'imbriquent l'un l'autre, de maladies psycho-somatiques, lorsque l'Ă©tat de trouble psychologique se rĂ©percute sur notre Ă©tat physique en crĂ©ant une maladie (ulcĂšre, maux de tĂȘte, nausĂ©es
).

Les Orientaux ont reconnu depuis longtemps l'aspect trĂšs important d'un Ă©quilibre corps/esprit, d'une harmonisation des Ă©nergies.

Ils savent que tout mal-ĂȘtre psychologique (psychique, Ă©motionnel
) doit ĂȘtre prĂ©venu ou guĂ©ri rapidement pour Ă©viter de dĂ©clencher un trouble plus important au niveau de l'organisme physique.

Les troubles psychologiques doivent donc alerter et il est important de choisir une thérapie adéquate dÚs que le besoin s'en fait ressentir.

 

Comprendre l'origine des troubles de l'esprit

Comme l'énonce la définition de la psychologie, nous sommes ici dans le domaine de la psyché (l'esprit, l'ùme). Les neurologues diront, quant à eux, qu'ils étudient le cerveau et sa composition ainsi que ses fonctions principales.

Nombre des psychologues les plus célÚbres ont commencé par une formation en neurologie.

Le systĂšme nerveux, dont le cerveau est le centre, est en effet l'organe de l'esprit.

C'est du cerveau que vont partir :

- le langage et par extension la communication,

- le comportement.

Par exemple, la PNL (Programmation neurolinguistique) traite du langage et de la communication, tandis que l'analyse transactionnelle s'occupe plutĂŽt du comportement.

 

Les troubles psychologiques se traduisent soit par :

- des troubles du langage,

- des troubles du comportement,

- des troubles de la personnalité.

 

Bon à savoir : les TCA (troubles du comportement alimentaire) chez les mÚres sont associés à une augmentation des risques de développer une psychopathologie chez leurs enfants.

 

Le contexte des troubles psychologiques

Certains troubles doivent ĂȘtre Ă©tudiĂ©s dans leur contexte. Un certain environnement «pathogĂšne» peut en effet dĂ©clencher un comportement-type. Par exemple une personne peut n'ĂȘtre en Ă©tat de stress que dans son environnement professionnel et jamais chez elle. Outre l'environnement social, on doit Ă©galement prendre en compte l'environnement familial, l'histoire personnelle du patient, ses croyances, ses habitudes de vie, etc.

 

Un trouble psychologique pourra ainsi ĂȘtre traitĂ© Ă  plusieurs niveaux, qui permettront d'intĂ©grer le contexte :

- par une thérapie comportementale pour «désapprendre» un mauvais comportement acquis, et le remplacer par une habitude meilleure, ou pour débloquer rapidement un problÚme

- puis par une thérapie en profondeur, comme la psychanalyse, ou encore une thérapie systémique, afin de remonter aux racines du trouble psychologique

- avec en parallÚle des exercices décontractants , sophrologie ou de pensée positive

La démence est un terme général désignant un déclin des aptitudes mentales assez grave pour interférer avec la vie quotidienne. Les pertes de mémoire en sont un exemple. La maladie d'Alzheimer est la forme la plus commune de démence.

 

DĂ©finition :

Le syndrome dĂ©mentiel peut ĂȘtre dĂ©fini par un affaiblissement ou une perte de plusieurs fonctions intellectuelles (cognitives) entraĂźnant une perte d'autonomie et des troubles comportementaux. Les syndromes dĂ©mentiels sont dus Ă  des lĂ©sions structurelles du cerveau (pertes neuronales) d'oĂč leur caractĂšre progressif (toutes les fonctions intellectuelles ne sont pas perdues simultanĂ©ment), d'oĂč Ă©galement leur caractĂšre irrĂ©versible.

Par dĂ©finition, le syndrome dĂ©mentiel doit ĂȘtre distinguĂ© de quatre autres syndromes avec lesquels il pourrait ĂȘtre confondu :

Le syndrome dĂ©mentiel doit ĂȘtre distinguĂ© de l'atteinte d'une seule fonction intellectuelle (par exemple trouble isolĂ© de la mĂ©moire ou du langage).

 

La confusion mentale comporte également un affaiblissement global des fonctions intellectuelles, mais il n'y a pas de lésion structurelle cérébrale, pas de destruction neuronale, et c'est donc un état réversible. Toutefois, elle peut émailler le cours évolutif d'une démence. La confusion mentale est de début aigu (quelques jours) et comporte souvent une vigilance fluctuante.

 

Certains états dépressifs sévÚres peuvent avoir une présentation clinique pseudo-démentielle.

La plainte mnésique et l'émoussement des capacités intellectuelles sans retentissement sur la vie quotidienne ou l'autonomie sont à distinguer d'un syndrome démentiel.

Il peut s'agir d'une plainte d'ordre psychique, ou liée à des médicaments psychotropes, ou encore à des causes médicales générales. Il peut s'agir aussi du stade débutant d'un syndrome démentiel.

L’analyse des caractĂšres sĂ©miologiques de la plainte mnĂ©sique permet le plus souvent de diffĂ©rencier les plaintes suspectes de rĂ©vĂ©ler une maladie d’Alzheimer des autres plaintes, en particulier des plaintes dites bĂ©nignes.

La plainte mnésique est un trouble ressenti, et objectivé par la personne ùgée de plus de cinquante ans. Elle se situe en dehors de tout contexte anxieux, .

La plainte mnésique est indépendante des performances aux tests de mémoire. Elle est la traduction de perturbations affectives, en particulier d'une anxiété d'origine névrotique chez les sujets jeunes, ou provoquées par les modifications d'identité et la baisse d'estime de soi associées au vieillissement chez les sujets plus ùgés.

La plainte mnésique est un symptÎme complexe favorisé par des phénomÚnes sociaux (place de la mémoire dans notre société, crainte de la maladie d'Alzheimer, ou tout simplement du vieillissement) comme par des modifications objectives de la mémoire. 

"la dépression" (Bernard Buffet)
"la dépression" (Bernard Buffet)

           TROUBLES DE LA       dépression mentale 

 Elle peut ĂȘtre de longue durĂ©e ou rĂ©currente, et porte essentiellement atteinte Ă  la capacitĂ© des personnes Ă  fonctionner au travail ou Ă  l'Ă©cole, ou Ă  gĂ©rer les situations de la vie quotidienne. Dans les cas les plus graves, la dĂ©pression peut conduire au suicide. Lorsque lĂ©gĂšre, la dĂ©pression peut ĂȘtre traitĂ©e sans mĂ©dicaments. Cependant, lorsqu'elle est modĂ©rĂ©e ou grave, les patients peuvent avoir besoin de mĂ©dicaments et d'une thĂ©rapie par le dialogue.
Les agents de santé spécialisés ou non, peuvent diagnostiquer la dépression de façon fiable et traiter celle-ci dans le cadre des soins de santé primaires. Les soins spécialisés sont cependant nécessaires pour une faible proportion de personnes souffrant d'une dépression complexe ou qui ne réagissent pas aux traitements de premiÚre intention.
La dépression commence souvent à un jeune ùge. Elle touche plus souvent les femmes que les hommes, et les personnes sans emploi sont également à haut risque.

La tristesse intense signe de dépression

Le premier signe de la dĂ©pression est bien sur une profonde tristesse, elle est particuliĂšrement douloureuse, incomprĂ©hensible et envahissante. Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliquĂ©s et d’un sentiment de dĂ©sespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir.

Bien sĂ»r, il nous arrive rĂ©guliĂšrement d'ĂȘtre triste : la vie n'est pas uniquement constituĂ©e de joie. Mais la mauvaise humeur finit toujours par passer
 sauf chez le dĂ©pressif. Celui-ci est enfermĂ© dans sa tristesse qui est quasi permanente (dĂšs le rĂ©veil).

A noter : la dĂ©pression, et la tristesse qui en dĂ©coulent, ne peuvent pas ĂȘtre rĂ©solues par la consolation et l'affectif des proches. Une tristesse "normale" sera sensible au rĂ©confort d'autrui.

La dépression est tellement forte, que seul un traitement adapté (médicaments et psychothérapie) permet à la personne de s'en sortir, et alors seulement elle pourra saisir une main secourable.

 

Une perte d'intĂ©rĂȘt et de plaisir

En temps normal, par exemple, nous pouvons nous sentir tristes ou malheureux dans notre travail, et se dire "vivement les prochaines vacances", oĂč "vivement mon prochain job". Nous avons toujours un dĂ©sir dans nos ennuis, une volontĂ© de changer d'air.

A l'inverse, la personne dĂ©pressive ne dĂ©sirera mĂȘme plus autre chose. Cette perte d'intĂ©rĂȘt est caractĂ©ristique de la dĂ©pression. Elle touche tous les domaines de la vie. Ainsi, les petits plaisirs du quotidien comme Ă©couter de la musique, voir ses amis, lire... disparaissent.Tout paraĂźt Ă©gal, terne, sans intĂ©rĂȘt. La vie a perdu tout sens, tout goĂ»t. Ce symptĂŽme peut conduire certains Ă  avoir des idĂ©es suicidaires.

 

Une grande fatigue

Autre signe qui ne trompe pas : la fatigue intense, qui est prĂ©sente mĂȘme sans avoir fait d’efforts particuliers. La personne souffrant de dĂ©pression Ă©prouve en permanence une sensation de manque d’énergie, que ni le sommeil ni le repos ne peuvent amĂ©liorer.

 

Une vie ralentie par la dépression

La dépression provoque un ralentissement général. Il faut donc plus de temps pour accomplir les tùches habituelles. Le dépressif est envahi par la fatigue, il ne parle pas, il n'a pas le courage de faire les activités qu'il faisait auparavant ou de s'impliquer dans son travail ou les relations sociales (avec ses amis ou sa famille).

La personne a le sentiment de ne plus ĂȘtre capable de rĂ©agir. Il l'impression d'ĂȘtre en dĂ©calage avec les autres : comme si tout le monde allait Ă  un autre rythme que lui, n'Ă©tait pas sur la mĂȘme frĂ©quence.

 

Troubles de la concentration et état dépressif

La personne qui souffre de dépression connaßt aussi une fatigue intellectuelle qui se traduit par :

- Un manque de concentration,

- Une baisse de l'attention,

- Des difficultés de mémorisation et pertes de mémoires, etc.

 

On a l'impression que les pensées sont ralenties, qu'on a du mal à réfléchir ou à s'exprimer. A tel point que certains se demandent parfois s'ils ne souffrent pas d' Alzheimer : mais derriÚre ces "faux trous de mémoire" se cachent de vrais problÚmes dépressifs.

Insomnies et autres troubles du sommeil

En cas de dépression, le sommeil est perturbé.

Il est souvent de mauvaise qualité, moins profond, trÚs court et peu réparateur. Il n'est pas rare de souffrir d'insomnie en cas de dépression. Les matins sont souvent marqués par des réveils trÚs tÎt, avec impossibilité de se rendormir.

Dans d’autres cas, au contraire, la personne malade a un besoin excessif de sommeil (envie permanente de dormir). Mais ce "trop-plein" de sommeil est insatisfaisant et plutît abrutissant.

 

Baisse de libido

La vie sexuelle est affectĂ©e en cas de dĂ©pression. Le dĂ©sir et le plaisir sexuel peut diminuer voire disparaĂźtre. La rĂ©alisation de l’acte sexuel devient alors difficile. En consĂ©quence, le conjoint a parfois l’impression d’ĂȘtre dĂ©laissĂ©, ce qui accentue la tension dans la vie de couple.

 

Estime de soi, culpabilité et dépression

Signe aussi de dĂ©pression : le fait de se dĂ©valoriser. La personne pense qu'elle n'est bonne Ă  rien et n'a plus aucune estime d'elle-mĂȘme. Le sentiment d'Ă©chec revient sans cesse. Cela peut mĂȘme sortir du cadre professionnel, pour toucher la vie familiale : le dĂ©pressif pense qu'il ne mĂ©rite pas sa vie de famille, que l'amour que les autres lui portent n'est pas justifiĂ©.

La personne souffrant de dépression analyse les événements de sa vie et les opinions des autres sous un angle systématiquement négatif, pessimiste.

 

Une perte d'appétit

La dépression s'accompagne souvent de signes physiques. On notera principalement la perte d'appétit. Ainsi, la préparation des repas devient une corvée, leurs horaires se font irréguliers, leur composition déséquilibrée. La perte de poids est souvent un signe important pour établir le diagnostic de la dépression.

Au contraire, certains dépressifs ont une augmentation de l'appétit avec des tendances aux fringales (surtout sucrées) pouvant conduire à une prise de poids.

 

Manifestations somatiques et dépression

La dĂ©pression ce n'est pas que dans la tĂȘte. Ce sont aussi des symptĂŽmes physiques. Si fatigue, perte d'appĂ©tit, et troubles du sommeil sont frĂ©quents, d'autres manifestations somatiques peuvent apparaĂźtre tel que des douleurs comme des :

- Maux de tĂȘte

- Souffrances dans les articulations,

- Problùmes digestifs


Si vous vous reconnaissez dans plusieurs des situations Ă©voquĂ©es, vous souffrez peut-ĂȘtre de dĂ©pression. N'hĂ©sitez pas Ă  aller consulter votre mĂ©decin traitant, qui pourra poser le bon diagnostic, pourra vous orienter vers un spĂ©cialiste et vous aider Ă  retrouver la joie de vivre


 

Â đŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïžđŸ€ŠđŸ€Šâ€â™‚ïž


đŸ™â€â™€ïžÂ         L' anxiĂ©té        Â đŸ™â€â™‚ïž

Le trouble anxieux généralisé :
une maladie de notre temps

L’anxieux gĂ©nĂ©ralisĂ© est prisonnier d’un systĂšme de pensĂ©e qui le contraint Ă  envisager le pire, quelle que soit par ailleurs la banalitĂ© de la dĂ©cision Ă  prendre : rĂ©server au restaurant, prendre le train. Il vit dans une "anticipation anxieuse nĂ©gative". Cette attente anxieuse est sans objet ce qui la diffĂ©rencie nettement d’autres peurs qui se rapportent plutĂŽt Ă  soi (phobies, hypocondrie..). On parle aussi de nĂ©vrose d’angoisse.

Comment se manifeste le trouble anxieux généralisé ou TAG ?

Le trouble anxieux gĂ©nĂ©ralisĂ© (TAG) ou trouble d’anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e est un Ă©tat d’inquiĂ©tude excessive et permanente. Il relĂšve de la famille de l’anxiĂ©tĂ©, mais se manifeste plutĂŽt par un malaise continu (mĂȘme si cela n’exclut pas des attaques d’angoisse comme celles que l’ont voit dans l’anxiĂ©tĂ©, les crises paniques..).

La tension est Ă  la fois psychique et physique, envahissante et impossible Ă  contrĂŽler, mĂȘme si l’individu a conscience de la disproportion de son souci permanent.

Différentes caractéristiques sont retrouvées dans le TAG :

1. anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) ,concernant un certain nombre d'événements ou d'activités du quotidien (le travail ,les obligations quotidiennes ou la santé des proches)

2. difficulté à contrÎler cette préoccupation

3. apparition d’au moins trois des symptĂŽmes suivants (dont au moins certains symptĂŽmes prĂ©sents la plupart du temps) :
       - agitation et sensation d'ĂȘtre survoltĂ© ou Ă  bout

- fatigabilité ;
  - difficulté de concentration ou de mémoire ;

              - tension musculaire ;
                                  - troubles du sommeil (endormissement difficile, ou sommeil interrompu, agité et non satisfaisant).

Le TAG peut s’exprimer au niveau physique par des douleurs diffuses(migraines),des troubles intestinaux ou digestifs, et il favorise les somatisations.
Enfin, le diagnostic ne peut ĂȘtre posĂ© qu’en l’absence d’autres troubles anxieux et lorsque la souffrance est significative ou finit par altĂ©rer la vie quotidienne.


La crise d'angoisse

La crise d'angoisse ou attaque de panique est une des manifestations possibles des troubles anxieux. C'est une crise d'angoisse aiguĂ« qui apparaĂźt de façon brutale et qui dure de quelques minutes Ă  quelques heures. La personne va ressentir une peur intense (de l’évĂšnement, de la foule, d'une situation particuliĂšre, de mourir, de devenir fou ), une sensation de danger immĂ©diat et des sensations physiques dĂ©sagrĂ©ables (palpitations, sueurs, tremblements, douleurs thoraciques, etc).
D'aprÚs certaines études, les principaux troubles psychologiques associés au trouble panique, sont :

  • la dĂ©pression

  • la phobie sociale (solitude - anxiĂ©tĂ© induite par des situations sociales)

  • un trouble de l'anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ© (TAG)

Les causes psychologiques de la crise d'angoisse

"Face Ă  une crise d'angoisse, plusieurs causes psychologiques doivent ĂȘtre Ă©voquĂ©es", remarque le Dr Jean-François Borel-Ferrenq, psychiatre.

 

D'une part, la crise d'angoisse peut ĂȘtre dĂ©clenchĂ©e par un "processus nĂ©vrotique", c'est-Ă -dire par le conflit qu'engendre l'existence simultanĂ©e d'un dĂ©sir et d'un interdit pour un mĂȘme objet.

D'autre part, elle peut avoir pour origine une phobie, correspondant à une peur maladive liée à un mauvais souvenir.

Enfin, la crise d'angoisse est une des manifestations que l'on rencontre le plus frĂ©quemment dans le processus dĂ©pressif. Dans ce cas, elle a essentiellement lieu le matin, et provient de la sensation qu'on ne sera pas Ă  la hauteur pour effectuer les tĂąches qui vont nous ĂȘtre demandĂ©es dans la journĂ©e. Elle est donc en relation avec l'Ă©nergie que l'on possĂšde.

On retrouve également des crises d'angoisse dans les processus dits "d'usure psychique" (dépression d'usure ou anxiété généralisée), mais dans ces cas, elles apparaissent plutÎt en fin de journée


đŸ€Šâ€â™‚ïžÂ   Les PHOBIES et la NÉVROSE PHOBIQUE

La névrose phobique 

(syndrome) est à différencier de la phobie (symptÎme).

 

La phobie est une peur liée à la menace de surgissement d'un Objet ou d'une situation, chargés électivement (tel Objet et non tel autre) d'actualiser une expérience d'angoisse. C'est une mesure défensive. La phobie est sélective, irrationnelle et tenace.

 

La névrose phobique est un syndrome avec angoisse. C'est contre cette angoisse que se développent de façon privilégiée les mécanismes de défense et évitements phobiques.

 

Sémiologie : (Discipline médicale qui étudie les signes (symptÎmes) des maladies.)

L'angoisse, source du symptÎme, est déplacée sur un Objet extérieur. Ainsi, face à cette problématique existe une conduite: "l'évitement".

Il y a secondairement "la réassurance" à travers l'emploi d'un Objet contra-phobique, comme par exemple le petit chien qu'on promÚne et qui permet de traverser les places désertes.

 

Phobies de situation

 

L'agoraphobie : c'est la peur des espaces vides. L'angoisse augmente avec la confrontation Ă  la phobie, d'oĂč l'emploi d'un Objet contre-phobique;

 

La claustrophobie : peur d'ĂȘtre enfermĂ© dans un espace clos. La problĂ©matique est alors: "suis-je suffisamment fort pour contrĂŽler le dedans et le dehors?" C'est une fixation au niveau du stade anal;

 

La phobie des transports : peur quand on est dans un véhicule, quand on traverse un pont, un tunnel... etc;

 

La phobie des transports collectifs : le sujet n'est plus maßtre du véhicule, et la problématique est différente de la phobie précédente.

 .../...

" Peur de son ombre "
" Peur de son ombre "

Phobies d'impulsion

La phobie de dĂ©fenestration : peur d'avoir envie de se jeter par la fenĂȘtre;

 

La phobie des armes : ...ou des instruments tranchants. On a souvent affaire à une enfance malheureuse, un vécu de mort qui s'impose.

 

Phobies cas limites

 

L'Ă©reutophobie : peur de rougir. C'est un phĂ©nomĂšne somatique incontrĂŽlable, traduisant la peur de perdre le contrĂŽle de soi-mĂȘme;

 

La nosophobie : peur des maladies. Il y a beaucoup d'angoisse car la maladie peut venir du dedans (cancer par exemple)

 

 

Personnalité du phobique 

Ce sont des gens qui ont peur d'avoir peur. Cela confine trĂšs souvent Ă  l'isolement, la timiditĂ©, le mal-ĂȘtre. Ils laissent les Ă©vĂ©nements choisir Ă  leur place, craignant ce qu'il pourrait rĂ©sulter de leurs choix. C'est parfois un dĂ©fi permanent, avec par exemple la peur des examens quand les situations choisies en imposent beaucoup. C'est une fuite en avant, avec rĂ©investissement narcissique continuel. C'est une fuite du contact. Tout le comportement du malade phobique consiste Ă  conjurer l'angoisse en Ă©vitant l'Objet phobique (chiffre 13 par exemple, ou le regroupement de personnes), ou en se tournant vers un Objet rassurant.

Le mĂ©canisme causal de cette nĂ©vrose est un conflit inconscient. Le sujet a peur de ses pulsions, auxquelles il substitue un Objet "dĂ©risoire" (objet qui peut ĂȘtre l'Ă©vitement).

C'est parce qu'il ne peut pas les assumer et aussi pour nier leur réalité qu'il déplace son angoisse sur un Objet symbolique ou sa fuite. 

Conditions de survenue

Il y a toujours une notion d'antĂ©cĂ©dent dans l'enfance et surtout dans l'adolescence. Ce sont des jeunes qui ont beaucoup d'angoisse Ă  sortir de chez eux, Ă  se confronter Ă  l'autre, Ă  toute rĂ©activation du conflit Ɠdipien. Les occasions de survenue sont les modifications statutaires du sujet, un cap Ă  franchir. Se manifeste alors, de façon fugace, le symptĂŽme phobique:

- La réaction primaire est de l'ordre de l'inconscient (paralysie, tétanie...)

- La réaction secondaire est d'ordre plus conscient (entourage d'amis, collÚgues ...).

Il peut ensuite y avoir une réapparition, de maniÚre plus fixée, de tel ou tel symptÎme.

 

L'angoisse précÚde le refoulement. Le retour du refoulé contraint le Moi à utiliser une solution qu'est le déplacement sur un Objet extérieur, porteur d'angoisse. Désormais l'angoisse paraßtra extérieure au sujet, et non-plus comme une problématique interne. Si la solution est bancale, handicapante, source de conflits continuels, elle n'en permettra pas moins l'évitement (par exemple on évite de toucher aux araignées aprÚs les avoir chargées de nos angoisses, de nos craintes).


 

   l' ATELOPHOBIE     

 

Phobie et la Peur

 

La peur de l'imperfection, de non-réussite.

 

L’ Atelophobia est une condition dans laquelle une personne en particulier prĂ©sente un souci extrĂȘme de ne pas atteindre la perfection dans l'une de leurs actions, idĂ©es ou croyances.

Cette aversion trÚs sensibilisé par la peur de tout type, d'imperfection de leur vie et peut amener les patients à se développer essentiellement en ce qu'ils disent ou font, toujours en craignant que leurs choix sont imparfaits et jamais assez corrects.

Le souci de atelophobia, d'imperfection va bien au-delĂ  du dĂ©sir de soulever des questions aussi compĂ©tentes que possible; dans les cas oĂč une dĂ©finition de atelophobia vraie et ou le pronostic existe, la situation devient une obsession qui ruine efficacement les relations et rend presque impossible de fonctionner dans la sociĂ©tĂ©.

Les symptĂŽmes de l’ atelophobia consistent en un haut degrĂ© d' irritabilitĂ© irrationnelle impactant l’assurance de sa propre l'autonomie et se manifestent gĂ©nĂ©ralement vers les autres (juges Ă©ventuels).

Le atĂ©lophobique a souvent tellement peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur qu'il est immobilisĂ© par la peur et est donc incapable de terminer les projets ou ne va pas les rĂ©aliser de crainte qu'ils ne soient pas assez bons.

Un degrĂ© excessif de l'excitabilitĂ© est souvent prĂ©sente, ainsi que l'insomnie et une incapacitĂ© Ă  se dĂ©tendre, mĂȘme pour quelques instants. Le patient est constamment sur le bord (borderline) et se sent contraint de continuer Ă  travailler jusqu'Ă  ce que la perfection soit atteinte

 

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L’ HYPOCONDRIE

L'hypocondrie est un trouble anxieux qui peut amener les personnes qui y sont sujettes Ă  faire une crise. Au cours de cet Ă©pisode, la peur et la certitude d'ĂȘtre atteint d'une maladie s'intensifient et des symptĂŽmes physiques violents s'en suivent. Il est tout de mĂȘme possible de l'apprĂ©hender.

DerriÚre la peur excessive de développer une maladie grave se trouve un trouble anxieux qui touche 13 % de la population française, comme le révélait Ifop-Capital image. Les crises d'hypocondrie, qui sont en fait des crises d'angoisse, ne sont pas inconnues des hypocondriaques. Ces derniÚres sont des épisodes imprévisibles au cours desquels les personnes touchées par l'hypocondrie voient leur peur et leur angoisse surgir de maniÚre soudaine et intense. Le rythme cardiaque s'accélÚre, des nausées et des tremblements peuvent apparaßtre, ainsi qu'une sensation d'évanouissement et d'essoufflement. Si ces crises de panique vous arrivent de maniÚre récurrente, il est important de consulter un spécialiste de santé.

 

Avoir une méthode de relaxation

Afin d'éviter les crises d'angoisse à répétition, vous pouvez avoir recours à différentes techniques de relaxation, telles que le yoga, la méditation ou encore les exercices de respiration. Mettre en place une pratique réguliÚre d'une de ces disciplines vous aidera à apaiser vos peurs et angoisses sur le long terme. Les crises de panique apparaissent car votre stress est accru. En gérant ce dernier, vous limitez les facteurs qui déclenchent vos crises d'angoisse.

En pleine crise d'hypocondrie ou de panique, les exercices de respiration appris, par exemple avec la pratique du yoga, vous permettront de limiter et canaliser les effets physiologiques. En effet, la respiration est primordiale lorsque votre cerveau ne fait plus la distinction entre les menaces réelles et les menaces perçues représentées par vos peurs. Quels qu'ils soient, mettre en pratique réguliÚrement vos exercices de relaxation vous permet de plus rapidement les utiliser lorsqu'une crise de panique survient.


Maladies auxquelles on peut ajouter :

 

  La schizophrénie    

 

 

La schizophrénie est une maladie psychiatrique qui touche prÚs d'1 personne sur 100. Les personnes atteintes ne sont plus dans la réalité et souffrent d'épisodes aigus psychotiques. Les symptÎmes de cette maladie chronique sont sévÚres et variables. Ils se déclarent généralement entre 15 et 25 ans. Les symptÎmes les plus fréquents sont des délires et des hallucinations. La schizophrénie nécessite un traitement à vie.

Cependant les personnes schizophrĂšnes ont une agressivitĂ© qu'elles retournent la plupart du temps contre elles-mĂȘmes et non pas contre les autres.

La schizophrénie ne correspond pas un dédoublement de la personnalité. Schizo signifie en grec « scinder » et phrénie, « esprit ». Mais cette dissociation de l'esprit correspond à celui des émotions et de la pensée, pas à celui de la personnalité.

 

La maladie prĂ©sente un visage trĂšs diffĂ©rent d'une personne Ă  une autre. Il en est de mĂȘme pour les complications, qui peuvent elles aussi ĂȘtre trĂšs variables. Non traitĂ©e, la schizophrĂ©nie peut entraĂźner une dĂ©pression, des angoisses, des phobies, des conflits familiaux, une consommation de drogue ou d'alcool, un isolement social ou encore des tentatives de suicide.

 

   La Paranoïa   

 

 

La paranoïa est un trouble du fonctionnement mental qui se manifeste par une méfiance exagérée des autres, une sensation de menace permanente et un sentiment de persécution. Le traitement repose sur une psychothérapie associé à la prise de neuroleptiques. L'hospitalisation est parfois nécessaire.

C'est une psychose caractérisée par un délire systématisé, sans affaiblissement des capacités intellectuelles. Cette psychose débute à l'ùge moyen de la vie sur un fond de caractÚre paranoïaque (méfiance, orgueil, hypertrophie du Moi, susceptibilité, jugement faux, rigidité du psychisme ) à la suite bien souvent d'un conflit psychoaffectif d'importance variable.

 

Le délire est bien systématisé, interprétatif (dont la principale thématique est la persécution) et les réactions agressives contre autrui sont violentes et fréquentes. Le sujet, comme dans toutes les psychoses, adhÚre totalement à son délire

 La bipolarité   

 

DĂ©finition

 

Le trouble bipolaire est une affection mentale autrefois appelĂ©e psychose maniaco-dĂ©pressive. Cette maladie psychiatrique entraĂźne un dĂ©rĂšglement de l’humeur avec une alternance de phases de dĂ©pression et d’excitation (Ă©pisodes maniaques)

 

Cause(s)

Les causes du trouble bipolaire ne sont pas connues.

Le trouble bipolaire se dĂ©clenche le plus souvent entre quinze et vingt-cinq ans. Il semble ĂȘtre la consĂ©quence d’une vulnĂ©rabilitĂ© gĂ©nĂ©tique.

L’utilisation de drogues, les pĂ©riodes de stress et le manque de sommeil favoriseraient l’apparition du trouble bipolaire.

Les accĂšs de la maladie peuvent aussi ĂȘtre favorisĂ©s par certains mĂ©dicaments (antidĂ©presseurs, corticoĂŻdes, etc).

 

SymptĂŽme(s)

Le trouble bipolaire se caractĂ©rise par l’alternance de phases de dĂ©pression et d’épisodes maniaques. Les phases s’étalent sur quelques jours ou sur de plus longues pĂ©riode. Entre les deux, le patient passe par des pĂ©riodes de stabilitĂ©.

Les épisodes dépressifs se caractérisent par

- une perte d’intĂ©rĂȘt ;

- une perte de plaisir ;

- un trouble de l’appĂ©tit ;

- un trouble du sommeil ;

- une baisse de la concentration :

- un sentiment de culpabilité ;

- des idées suicidaires ;

- des pensées relatives à la mort.

Ces symptĂŽmes sont ressentis pendant au moins deux semaines, presque tous les jours.

 

Les épisodes maniaques se caractérisent par

+ des idées de grandeur ;

+ une énergie débordante ;

+ un sentiment de bonheur intense ;

+ un besoin de parler ;

+ une réduction du temps de sommeil nécessaire ;

+ une incapacité à se concentrer ;

+ une agitation,

+ un plaisir augmenté avec certains comportements dangereux (sexualité, achats compulsifs) ;

+ parfois des moments de délires ou des hallucinations.

 

Ces symptÎmes sont présents au minimum pendant une semaine et peuvent nécessiter une hospitalisation. 


 

Le vieillissement

impact sur le bien-ĂȘtre, la cognition

    et le cerveau de la personne ùgée

 

Le vieillissement est un processus physiologique naturel associé à de nombreuses modifications à la fois émotionnelles, cognitives, anatomiques et fonctionnelles.

La population mondiale vieillit rapidement, du fait de l’augmentation de l’espĂ©rance de vie mais aussi du vieillissement de la gĂ©nĂ©ration des baby boomers dans les pays dĂ©veloppĂ©s. On observe donc Ă  la fois une augmentation du nombre des seniors, qui atteindrait 1,4 milliard en 2030 selon l’OMS, et une augmentation de leur proportion dans la population.

Il est nĂ©cessaire que cette augmentation de l’espĂ©rance de vie s’accompagne d’un maintien de la qualitĂ© de vie et de la santĂ©. En effet, le vieillissement s’accompagne de modifications cognitives et cĂ©rĂ©brales, ainsi que d’une diminution de la qualitĂ© du sommeil. Ces facteurs, associĂ©s Ă  des symptĂŽmes de stress, d’anxiĂ©tĂ© ou de dĂ©pression, diminuent la qualitĂ© de vie des seniors et augmentent le risque de dĂ©velopper une dĂ©mence telle que la maladie d’Alzheimer.

Face Ă  ce constat et aux consĂ©quences socio-Ă©conomiques qui en dĂ©coulent, des mesures favorisant un vieillissement en bonne santĂ© et prĂ©venant une perte d’autonomie deviennent des enjeux majeurs dans notre sociĂ©tĂ©.

* L’anosognosie des dĂ©mences et notamment de la maladie d’Alzheimer (MA) et des dĂ©mences fronto-temporales (DFT) n’est qu’un des aspects de la conscience de soi qui est conscience de ses perceptions, de son image du corps, de son identitĂ©, de son Ă©tat affectif, de ses projets, de ses capacitĂ©s d’introspection. Or, si les dĂ©mences altĂšrent la conscience de soi, cette atteinte est hĂ©tĂ©rogĂšne et ne concerne pas de la mĂȘme maniĂšre toutes les facettes de la conscience de soi.

Par ailleurs, la conscience de soi est aussi conscience de l’Autre que les dĂ©mences peuvent Ă©galement altĂ©rer. Elles le font en perturbant la reconnaissance achevĂ©e de l’Autre, ce qui s’exprime par les dĂ©lires d’identitĂ©. Elles le font en altĂ©rant la comprĂ©hension des Ă©motions portĂ©es par la voix et le visage d’Autrui et qui, avec la fonction pragmatique du langage, la thĂ©orie de l’esprit, l’empathie, le savoir et les jugements moraux bĂątissent la cognition sociale. Comment les diverses formes de dĂ©mences altĂšrent-elles la conscience de l’Autre ? Si quelques travaux permettent de proposer quelques rĂ©ponses Ă  ces questions, il reste Ă  mieux comprendre les liens qui se tissent entre ces altĂ©rations de la conscience de soi et de l’Autre et les manifestations comportementales des dĂ©mences.

*   L’anosognosie dĂ©signe un trouble neuropsychologique provoquĂ© par une lĂ©sion cĂ©rĂ©brale (AVC).

 

le sentiment de solitude

La solitude peut ĂȘtre un Ă©tat, c’est-Ă -dire le fait d’ĂȘtre physiquement et socialement seul. La solitude est Ă©galement un sentiment pouvant signifier que nos relations interpersonnelles ne rĂ©pondent pas Ă  nos besoins. MalgrĂ© le nom de ce sentiment, nous n’avons pas toujours Ă  ĂȘtre seuls pour nous sentir seuls. Le sentiment de solitude peut effectivement apparaĂźtre lorsque nous nous sentons seuls, non dĂ©sirĂ©s ou isolĂ©s.

Par exemple, il peut survenir lorsque :

- Nous sommes en présence de beaucoup de gens, mais ne nous sentons pas vraiment à notre place ou compris.

- Nous sommes entourĂ©s de beaucoup de gens, mais n’avons pas le soutien ou les relations que nous dĂ©sirons.

- Nous perdons une personne importante dans notre vie, comme un partenaire, un membre de notre famille ou un ami proche.

 

Nous sommes seuls, mais dĂ©sirons ĂȘtre avec d’autres personnes.

Une certaine forme de soutien social est importante pour notre bien-ĂȘtre. Les gens se satisfont de diffĂ©rents types de cercles sociaux, d’amis et de relations selon leurs besoins. Si vous vous sentez soutenu et compris, vos relations se portent probablement bien. En revanche, si vous vous sentez seul, vos relations peuvent peut-ĂȘtre comporter certaines lacunes. Si vous vous sentez seul en raison d’un manque d’amis, vous n’ĂȘtes pas le seul dans cette situation.

 

Comment composer avec le sentiment de solitude?

S’il n’est pas pris en charge, le sentiment de solitude peut s’aggraver. Par exemple, la solitude peut vous donner l’impression que vous n’ĂȘtes pas Ă  votre place lĂ  oĂč vous vous trouvez, ce qui fait en sorte qu’il vous est ensuite plus difficile d’établir des relations. Cela peut vous mener Ă  vous isoler, vous faisant ainsi sentir encore plus seul. Le sentiment de solitude peut ĂȘtre pĂ©nible, mais il est possible d’y remĂ©dier. Lorsque vous remettez en question votre sentiment de solitude ou commencez Ă  apporter des changements dans votre vie, le cycle de pensĂ©es nĂ©gatives reliĂ© Ă  la solitude commence Ă  se briser.

 

Demandez-vous pourquoi vous vous sentez seul?

Vous sentez-vous seul parce que vous n’avez personne autour de vous? Vous isolez-vous des autres? Vous sentez-vous seul mĂȘme lorsque vous ĂȘtes en prĂ©sence d’autres personnes? Comprendre votre situation vous permet d’agir de la façon qui vous convient le mieux. Comme ce n’est pas toujours facile, envisagez de parler avec un professionnel de la santĂ© si vous avez besoin d’aide.

 

Évitez de vous comparer aux autres

En observant les autres, il est possible que nous nous sentions exclus. Les mĂ©dias sociaux, en particulier, peuvent nous donner l’impression que tout le monde est entourĂ© d’amis sauf nous. Or, gardez en tĂȘte que les mĂ©dias sociaux ne prĂ©sentent qu’une sĂ©lection contrĂŽlĂ©e d’images. Les gens veulent en effet que l’on ne voie que leur bon cĂŽtĂ©, mais les apparences peuvent ĂȘtre trompeuses. N’oubliez pas que nous pouvons ĂȘtre entourĂ©s de gens et nous sentir tout de mĂȘme seuls. Avoir l’impression que vous n’ĂȘtes pas aussi bien que d’autres n’est donc qu‘une impression, pas la rĂ©alitĂ©.

 

Donnez-vous du temps,

ParticuliÚrement lors de périodes de gros changements

Il est normal de se sentir seul durant ces pĂ©riodes de transition, par exemple lorsque nous commençons Ă  frĂ©quenter une nouvelle Ă©cole, que nous dĂ©mĂ©nageons dans une nouvelle ville ou que nous entamons ou quittons un emploi. Lorsque vous ĂȘtes dans une pĂ©riode de transition, cela peut prendre du temps pour vous intĂ©grer dans un nouveau milieu et y faire votre place. La solitude peut alors n’ĂȘtre que temporaire.

 

Examinez la situation dans son ensemble

D’autres aspects plus difficiles de votre vie peuvent accentuer le sentiment de solitude. Par exemple, des problĂšmes de santĂ© mentale tels que la dĂ©pression ou l’anxiĂ©tĂ© sociale peuvent engendrer beaucoup de pensĂ©es nĂ©gatives faisant en sorte qu’il vous semble plus facile d’éviter des occasions de socialiser. D’autres problĂšmes de santĂ© peuvent rendre les interactions avec les autres plus difficiles et vous donner le sentiment d’ĂȘtre isolĂ©. Il importe donc, dans certaines situations, de gĂ©rer les difficultĂ©s relatives Ă  d’autres aspects de votre vie pour rĂ©duire en partie le sentiment de solitude.

Dans votre quotidien saturĂ© de moyens de communication, dans lequel, d’un clic sur son portable, on peut joindre qui on souhaite, dans lequel, vous pouvez converser simultanĂ©ment avec des interlocuteurs au Japon, en AmĂ©rique Latine et au coin de sa rue, vous vous dites que, comme dit la chanson :

« la solitude, ça n’existe pas ». Et pourtant
 Vous vous demandez, une fois Ă©teints les Ă©crans et les diffĂ©rents gadgets : que reste-t-il ?

 

La solitude est avant tout un sentiment subjectif.

Pour certains, elle est la bienvenue dans le tourbillon de notre vie, mais il arrive que s’installe une impression de pesanteur, de lassitude, de fatalitĂ© : nous choisissons parfois d’ĂȘtre seuls mais d’autres fois, c’est la solitude qui nous choisit.

L’isolement conduit Ă  un appauvrissement Ă©motionnel qui renforce cet isolement. Puis, on reste seul parce qu’aller vers les autres devient de plus en plus compliquĂ©.

On perd son tissu relationnel, par exemple, lorsque l’on part Ă  la retraite, lors d’un deuil, d’un dĂ©mĂ©nagement, d’un changement professionnel. On a tendance Ă  se contenter des interactions existantes sans rechercher la nouveautĂ© de la rencontre, avec son risque.

Solitude et dĂ©sƓuvrement gĂ©nĂšrent l' ennui !

La timidité, une certaine paresse font que finalement, on se retrouve de plus en plus seul.!

Conseils pour sortir de la solitude

 

Sortir de la solitude, c’est tout d’abord, renouer la communication avec soi-mĂȘme : comprendre ce qui freine notre curiositĂ© ou notre envie d’aller vers les autres est le premier pas vers le changement :

est-ce un manque de confiance en soi ? une déprime ?

 

Un soutien thĂ©rapeutique efficace peut vous aider Ă  restaurer votre estime de vous-mĂȘme.

Une fois retrouvĂ© l’appĂ©tit vis-Ă -vis des relations humaines, nouer (renouer) des interactions avec les autres est relativement simple. La belle rencontre est alors au coin de la rue !

 

Quelques conseils :

– RĂ©flĂ©chissez quelques minutes au nombre de contact que vous avez eu avec autrui dans la journĂ©e ou dans la semaine.

– RĂ©flĂ©chissez au nombre de contacts nouveaux que vous avez eu la semaine derniĂšre.

– FrĂ©quentez-vous des groupes de personnes partageant vos passions ou vos hobbies ? – Quelle est pour vous la dĂ©finition d’une interaction positive ?