Les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC)
Les thérapies comportementales et cognitives sont des prises en charge de la souffrance psychique reposant sur une méthodologie directement issue de la méthode expérimentale appliquée au cas particulier d'une personne. Maintenant, largement connues tant du grand public que des professions de la santé, elles sont préconisées dans le traitement de troubles psychologiques variés. Plus que les techniques qu'elles emploient, elles ont l'avantage de proposer une modélisation du fonctionnement humain basée sur les théories de l'apprentissage. Ainsi, le postulat de base des TCC considère un comportement inadapté [par exemple une phobie] comme la résultante d'apprentissages liés à des expériences antérieures survenues dans des situations similaires, puis maintenus par les contingences de l'environnement.
La thérapie visera donc, par un nouvel apprentissage, à remplacer le comportement inadapté par un comportement plus adapté correspondant à ce que souhaite le patient. Le thérapeute définit avec le patient les buts à atteindre et favorise ce nouvel apprentissage en construisant une stratégie thérapeutique adaptée.
Trois caractéristiques :
Les thérapies comportementales et cognitives se distinguent ainsi
des autres thérapies par certaines caractéristiques
- l’accent mis sur les causes actuelles du comportement qui pose problème
- le changement durable du comportement est évalué, et considéré comme un critère majeur de réussite de la thérapie
- les procédures de traitement sont décrites objectivement et sont donc reproductibles par d’autres thérapeutes pour des patients ayant des difficultés similaires.
Soutien psychologique
Définition de l'expression "Soutien psychologique" :
Méthode thérapeutique destinée aux personnes souffrant de problèmes psychologiques.
Pour faire face à une maladie, le patient peut souvent avoir besoin d’un soutien psychologique. Dispensé par un professionnel il peut être simplement un soutien moral, comme il peut être le point de départ d’une thérapie afin de mieux accepter la maladie. Il permet de soulager la souffrance, et de permettre au malade d’avoir une nouvelle approche de la maladie. Le soutien psychologique est essentiellement basé sur l’écoute et permet de rassurer le patient, de le libérer de son anxiété. Cependant, certaines maladies comme le cancer, peuvent nécessiter un soutien psychologique spécifique. Le patient se voit ainsi orienter vers une thérapie adapté.
LA THERAPIE DE SOUTIEN
Quels sont les objectifs d’une thérapie de soutien ?
La thérapie de soutien s’adresse à toute personne vivant une période difficile (deuils, divorce, séparation, chômage, ..), et n’arrivant plus à la surmonter seul(e). Elle a pour objectif d’aider la personne à surmonter ses difficultés et à apporter un soutien moral.
Chaque situation étant différente, c’est avec la personne qui consulte que se met en place un cadre d’accompagnement : fréquence des séances, durée prévisionnelle,…
Au fil des séances, elle peut s’avérer être un préalable à une psychothérapie en profondeur.
La thérapie de soutien ne renvoie aucunement à une technique ou une méthode particulière mais offre un appui et un soutien face à la traversée d’une épreuve, d’un moment critique de la vie. La présence bienveillante, l’alliance thérapeutique, la qualité d’empathie ainsi que la confidentialité dont le thérapeute reste le garant, donne au patient l’espace nécessaire pour exprimer sa souffrance.
La thérapie de soutien s’adresse aux personnes qui ressentent le besoin d’être aidé, souvent pour une période difficile, de remise en question, de séparation ou de souffrance personnelle.
Il arrive parfois que nous ayons besoin d’être épaulé(e), accompagné(e), entendu(e), soutenu(e) durant une période difficile de vie, sans forcément ressentir le besoin ni l’envie d’engager un travail profond sur soi-même. Si c’est le cas, le soutien thérapeutique vous offre un espace libre de contraintes, d’attentes et de jugement.
Avoir un espace dans lequel souffler, déverser, exprimer, en toute confiance et bienveillance.
L'accompagnement
la prise en charge et le suivi
Les mots que l'on emploie ne sont jamais neutres. Ils traduisent toujours l'idée générale que l'on se fait d'une situation ou d'une personne. Ils prennent sens dans notre histoire personnelle, nos convictions philosophiques, mais sont aussi traversés par les influences de l'époque.
Dans les échanges professionnels courants, on entend souvent parler de « prise en charge » ou de « suivi » pour décrire l'aide éducative.
Ces deux termes renvoient chacun des conceptions différentes de l'acte éducatif et traduisent un souci de positionner la distance à l'autre.(distance= perception, compréhension)
La prise en charge appelle une double réalité économique et scientifique.
Economique : On peut être pris en charge par pôle emploi (Assedic), la Sécurité sociale ou bien au titre du RSA, c'est-à-dire que les frais engagés sont assumés par un tiers au titre d'une adhésion ou d'un principe de solidarité.
Scientifique : Dans cette perspective, le terme « prise en charge » appliqué au domaine éducatif correspond à l'ambition d'une véritable gestion des réalités d'un individu perçues dans leur globalité. Elle renvoie à une captation massive de la personne mais désigne aussi l'éducateur comme le professionnel capable de supporter une certaine « lourdeur ».
« Suivi » apparaît relativement plus léger et respectueux. Il garde cependant une dimension d'extériorité aux problèmes du patient.
Soutien et guidance pour surmonter les situations difficiles et réduire la souffrance psychique
L’objectif principal des thérapies de soutien et d’accompagnement est d’aider le patient dans le déroulement de sa vie, dans sa capacité à s’adapter aux difficultés quotidiennes, de l’accompagner dans ses réflexions et ses problématiques personnelles et relationnelles.
Les thérapies de soutien et d’accompagnement peuvent aider à surmonter des situations difficiles. Chacun(e) connait dans sa vie des périodes pénibles, douloureuses. La psychothérapie de soutien est utilisée pour aider à rétablir l’équilibre psychologique et réduire la souffrance psychique dans ces moments de bouleversement, de souffrance, parfois de crise.
Situation stressante, événement douloureux (rupture, deuil…), maladie, changement de vie, manque de confiance en soi, difficultés affectives et relationnelles, solitude, besoin de guidance… De nombreuses raisons peuvent amener les individus à consulter un psychologue. Parfois, il s’agit simplement de chercher un espace bienveillant et empathique d’écoute et de parole, de mettre en mots sa souffrance, ou de développer la connaissance de soi et de donner du sens à son histoire.
L’approche menée au cours de ces thérapies est souvent intégrative, c’est à dire que différents courants théoriques et différents types de techniques thérapeutiques peuvent intervenir dans la thérapie. L' objectif est d’adapter la thérapie à vos besoins et vos attentes, et d’établir un plan thérapeutique qui correspond à vos objectifs. Le but essentiel est de soulager la souffrance, ce qui passe par la compréhension des difficultés et du fonctionnement du patient.
Il peut s’agir d’une thérapie brève, qui vient répondre à une difficulté ponctuelle, pour comprendre et résoudre des situations spécifiques. Il peut également s’agir d’une thérapie plus longue, qui accompagne le patient sur la durée, amenant des changements plus profonds.
Lors d'entretiens individuels ou lors d'ateliers collectifs, mon éducateur référent et moi-même avons expérimenté et développé certaines de ces différentes thérapies.
Psychiatrie :
Partie de la médecine qui étudie et traite les maladies mentales, les troubles de la vie psychique, notamment les psychoses.
La Psychiatrie induit la psychanalyse.
Définition :
Discipline médicale à part entière, la psychiatrie a pour objet le traitement des pathologies d'ordre mental.
D'ailleurs, le terme psychiatrie, lui-même, tire son origine des mots grecs "psyche", qui veut dire "esprit", et "iatros" qui désigne le "médecin".
C'est pourtant en 1808 qu'un certain Johann Christian Reil utilise pour la première fois le terme pour désigner l'ensemble des actes médicaux allant du diagnostic au traitement des affections mentales dont les origines peuvent être cognitives, affectives ou comportementales.
À noter que la pédopsychiatrie désigne l'application de cette pratique aux enfants. On parle également de psychogériatrie pour les personnes âgées
La psychanalyse est une discipline fondée par Sigmund Freud qui en a donné en 1922 la définition suivante:
Psychanalyse est le nom :
- D'un procédé pour l'investigation de processus mentaux à peu près inaccessibles autrement
- D'une méthode fondée sur cette investigation pour le traitement des désordres névrotiques.
Par des accompagnements et des initiations explicatives, l'éducateur aide à prendre conscience de ces pathologies afin de parvenir à se situer dans son propre ressenti, son mal-être.
Définition du mot Conscience
"Capacité de se décrire, de se définir et de choisir"
La conscience est la capacité de se percevoir, s'identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. Elle est ce que l'on sent et ce que l’on sait de soi, d’autrui et du monde. En ce sens, elle englobe l’appréhension subjective de nos expériences et la perception objective de la réalité. Par elle, enfin, nous est donnée la capacité d’agir sur nous-même pour nous transformer.
La conscience, en tant qu’objet d’étude, représente un des plus grands défis scientifiques du XXIe siècle. Le concept de conscience est multiple.
Dans son sens premier, le mot « conscience », qui tire son origine du latin conscientia, «avec connaissance», fait référence au savoir : nous dirons que quelqu’un a conscience d’un état de choses quand il sait que cet état de choses existe, c’est-à-dire quand il en fait l’expérience. Par extension, la conscience désigne tous les états mentaux qui s’accompagnent d’une expérience vécue : les sensations olfactives que provoquent l’arôme du café, la chaleur des rayons du soleil, le plaisir d’écouter un concerto, le souvenir d’une rencontre, et ainsi de suite.
Ces différents états mentaux se combinent à chaque instant d’éveil pour former un champ phénoménologique qui constitue précisément l’expérience subjective que l’on se fait du monde à un moment donné. On dira ainsi qu’un être est conscient quand «cela lui fait quelque chose» d’exister plutôt que rien du tout, comme c’est le cas pour les pierres, pour les astres, ou encore pour les ordinateurs ou les robots.
Une distinction essentielle qu’il faut évoquer d’emblée est la différence entre niveaux de conscience et contenus de la conscience. Les niveaux de conscience concernent la conscience « intransitive », en tant que propriété globale d’une créature : je suis conscient quand je suis éveillé, je suis inconscient quand je dors. Les contenus de la conscience concernent la conscience « transitive », qui a toujours un objet : elle se rapporte aux états mentaux qui constituent, à un moment donné, les contenus de l’expérience subjective que je fais du monde, de moi-même et des autres. Il est important de noter que niveau et contenu de la conscience sont dissociables. Ainsi, quand je dors, je peux cependant faire l’expérience de certains contenus lors d’un rêve, nonobstant
Qu’est-ce que l’accompagnement socio-thérapeutique ?
En santé mentale, les activités socio-thérapeutiques sont parties prenantes du projet de soin individualisé de la personne… comme des réponses aux problèmes de santé de la personne par une prise en soin globale.
Ces activités s'inscrivent dans un processus visant à conserver, renforcer ou instaurer l’autonomie et les capacités. Ainsi, elles participent à la restauration du lien social et engagent une démarche de recherche de mieux-être pour les personnes prises en charge.
Les observations issues de ces activités et leur évaluation sont transmises aux équipes soignantes.
Toute activité socio-thérapeutique doit être validée par prescription médicale, qu’elle soit à la demande de la personne ou sur indication de l’équipe soignante. La démarche se réalise dans un dialogue soigné/soignant, usager/accompagnant.
Le terme «accompagnement» est à la fois un terme merveilleux sur le plan humain (un peu comme « consolation », qu’un auteur situe au cœur même du processus thérapeutique) et un terme délicat, voire quelque peu dangereux, quand il risque de nous faire penser qu’accompagner et soigner peuvent être des concepts absolument synonymes ou, à tout le moins, rabattus l’un sur l’autre. Bien entendu, la part des choses n’est pas facile à faire, et ce d’autant que les patients en difficultés (voire parfois leurs familles) ont souvent besoin, simultanément, et d’être accompagnés dans leur souffrance existentielle, et d’être soignés au sens strict du terme.
Autrement dit, dans la perspective de l’approche multidimensionnelle du soin, la question institutionnelle autour des patients souffrant de troubles psychiques est, au fond, de savoir qui fait quoi? Poser cette question ne signifie en rien dans notre esprit que l’on doive mettre en place des clivages stricts entre les fonctions des différents intervenants. La transdisciplinarité suppose en effet le lien, mais il importe, toutefois, de bien clarifier les objectifs des uns et des autres.
Cette clarification est nécessaire afin d’éviter le risque de confusion des tâches, mais elle est difficile pour deux raisons, au moins :
- tout d’abord, accompagner permet de soigner, mais soigner permet aussi d’accompagner, même si ce ne sont pas les mêmes personnes qui assument, généralement, ces deux grands pôles de l’intervention - - par ailleurs, il y a une proportion variable d’accompagnement et de soin dans la fonction de chaque intervenant, dans la mesure où, d’une part, qu’on le veuille ou non, le soin apporte, par sa partie non spécifique, une certaine forme d’accompagnement, mais où, d’autre part,
- et surtout, il existe une vertu thérapeutique partielle de l’accompagnement, quand bien même cette dimension thérapeutique de l’accompagnement ne passe pas par les mêmes processus spécifiques que ceux du soin psychothérapique proprement dit.
Après avoir brièvement tenté de définir ces deux concepts d’accompagnement et de soin par le détour de l’étymologie, nous essaierons d’envisager deux possibilités de dérive (le rabattement du processus thérapeutique sur une simple fonction de présence accompagnante et la surestimation de l’accompagnement comme modalité d’intervention thérapeutique), avant de conclure sur le risque de confusion des tâches et des actions.
Groupe de parole : définition et mise en place
Le groupe de parole représente un formidable outil d’écoute, d’échange et d’accompagnement dont les institutions, associations et entreprises sont particulièrement familières, à plus forte raison encore dans le secteur social et médico-social. Nous vous invitons ici à découvrir ce qu’est un groupe de parole, comment il s’anime.
Qu’est-ce qu’un groupe de parole ?
Un groupe de parole est une pratique de psychothérapie qui prend la forme d’un espace d’échanges et d’écoute entre plusieurs personnes, la plupart du temps autour d’un thème qui concerne directement les participants, leur statut, leur moment de vie ou leur profession.
La principale caractéristique d’un groupe de parole réside dans le fait qu’il permet l’expression pleine et entière de chaque participant, sans jugement ni conseil. L’objectif étant simplement de trouver une écoute respectueuse et attentive, qui permettra le lâcher-prise.
L’animateur questionne et reformule, met en valeur la parole de celui qui s’exprime, de façon à ce qu’il comprenne mieux ce qu’il ressent, ce qu’il vit, de le laisser entrevoir qu’il existe une représentation acceptable de son vécu douloureux et de lui donner les moyens de résoudre les difficultés qu’il rencontre.
Ainsi chacun des participants, dans le respect de l’autre, adopte une attitude de convivialité et de reconnaissance au sein de ce groupe constitué.
La dimension relationnelle en psychologie
1. Les rôles
La dimension relationnelle peut être vue à travers les rôles occupés par les différents partenaires. Les premiers travaux en psychologie portent sur les communications fonctionnelles, même si cela n’était pas revendiqué explicitement, et ont investi cette dimension ; certes, pas dans sa dynamique, mais comme une variable indépendante. Cette pratique a permis alors de cerner les rôles occupés par les différents individus au sein d’un groupe. Cette variable relationnelle est intégrée au processus d’analyse afin d’étudier le processus de coordination à l’œuvre dans les collectifs: pour chaque propos tenu, il s’agit de préciser qui dit quoi.
Cette détermination des rôles qui consiste à combiner le statut des participants et la fonction opératoire des actions qu’ils réalisent, permet donc d’instruire la dimension relationnelle de l’activité. Cette approche de la relation est utilisée pour l’étude des relations de service . On l’utilise pour l’étude des activités collaboratives de conception en présentiel.
2.La qualité relationnelle
Dans le champ des relations de service, on introduit la notion de «qualité relationnelle». On s’oriente alors vers l’étude de certaines séquences : celles qui comportent des marques de civilités (politesse, rituels d’ouverture, de fermeture), celles par lesquelles sont exprimées des émotions, celles au cours desquelles apparaissent des problèmes, des conflits ou qui sont susceptibles d’en générer.
Quoi qu’il en soit, elles sont constitutives des activités qui opèrent en situation d’interaction langagière. Ces pratiques illustrent cette visée intégratrice. Elles montrent que les actions produites en situation de service d’aides à la personne peuvent se distribuer sur deux catégories fonctionnelles, celles ayant une fonction de régulation sociale (dimension qui nous intéresse ici) et celles ayant une fonction de régulation de l’action. Il apparaît clairement dans ce type d’étude que ces deux fonctions sont constitutives de l’activité et sont considérées comme étant au même niveau, il n’y en a pas une qui serait subsidiaire par rapport à l’autre.
La compréhension de la régulation relationnelle peut se faire à partir de l’analyse de séquences de côtoiement. Par exemple les séquences où apparaissent des remerciements, des salutations, des expressions émotionnelles, des interpellations affectives. etc. Ainsi sont répertoriées des techniques discursives visant à réduire les attitudes revendicatives comme reformuler les inquiétudes, anticiper un conflit et le désamorcer, faire des blagues, plaisanter, etc.
On peut aussi accéder à des informations sur la régulation relationnelle par le biais des entretiens. Par cette technique, on peut recueillir des informations sur les stratégies utilisées pour établir une relation de confiance, pour dépasser ou gérer des situations problématiques ou difficiles.
Ainsi, la qualité relationnelle d’une communication est appréhendée de manière quelque peu sporadique, via l’étude de séquences (transcrites ou rapportées) ayant une fonction première de régulation sociale et/ou exploitant des ressources appartenant au registre des civilités.
Une relation simple et sans difficulté suppose la gestion du niveau relationnel ; mais, «le plus souvent, celle-ci ne sera guère visible, puisque ne donnant lieu à aucune divergence particulière ou inhabituelle. En revanche, dès lors que des difficultés spécifiques surgiront (…) des sous-dialogues seront mis en œuvre afin d’aplanir ces difficultés». Ce sont alors ces sous-dialogues auxquels est affectée une fonction de régulation relationnelle.
D’ après l’OMS :
"L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est un processus continu, intégré dans les soins et centré sur le patient. Elle comprend des activités organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage et d’accompagnement psychosocial concernant la maladie, le traitement prescrit, les soins, l’hospitalisation et les autres institutions de soins concernées, ainsi que les comportements de santé et de maladies du patient.
Elle vise à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie et les traitements, coopérer avec les soignants, vivre le plus sainement possible et maintenir ou améliorer la qualité de vie. »
L’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) est une priorité en santé publique. Elle s'adresse aux personnes souffrant de *maladies chroniques et à leurs proches. Elle est un facteur déterminant de l’état de santé. C’est un accompagnement thérapeutique complémentaire aux soins pratiqués quotidiennement par les équipes et concerne tous les âges de la vie.
* D'après l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on parle de « maladie chronique » dans le cas d'une affection de longue durée qui évolue avec le temps.
Cette relation étroite entre les acteurs de santé et les patients se construit à travers les différentes étapes des programmes individuels ou collectifs.
L' E.T.P a pour objectif d’aider le patient à acquérir les compétences dont il/elle a besoin pour gérer au mieux sa vie avec une maladie chronique (capacités d' auto-soin et d'adaptation), telles que :
- Comprendre la maladie et le traitement,
- Coopérer avec les soignants,
- Renforcer ses compétences : surveiller, maintenir ou adapter l’équilibre de vie en vue de stabiliser son état de santé
- Devenir acteur dans sa prise en charge, et se sentir plus autonome,
- Maintenir ou à améliorer sa qualité de vie.
Le patient est acteur et moteur de sa prise en charge.
Les équipes et ses proches sont ses partenaires / collaborateurs.
L’éducation thérapeutique du patient : de quoi s’agit-il ?
L’éducation thérapeutique du patient est une méthode qui vise à accompagner les malades dans l’acquisition ou le maintien de compétences nécessaires pour faciliter la gestion autonome de leur vie quotidienne. Il s’agit donc d’un mode de prise en charge axé autour d’activités et d’un soutien qui visent à former et informer les patients sur tout ce qui touche à la maladie et ses traitements. L’éducation thérapeutique inclut les proches du patient pour leur permettre, à eux aussi, de mieux comprendre la maladie. L’éducation thérapeutique a pour objectif l’acquisition de deux compétences clés pour faire face aux maladies chroniques :
Les compétences «d’auto soins» comme l’assimilation de gestes de sécurité par exemple.
Les compétences «d’adaptation» qui vont permettre au patient de s’adapter ou de modifier son environnement quotidien et ce, en fonction de ses symptômes et de son projet de vie.
Quels sont les principes de l’éducation thérapeutique du patient ?
Les soignants et soignés doivent, avant tout, abandonner l’idée d’une éventuelle guérison afin de se concentrer sur l’amélioration du quotidien en fonction des différents symptômes
L’éducation thérapeutique place le patient au centre de la thérapie en le rendant acteur de sa prise en charge grâce à une meilleure compréhension de sa maladie et de ses traitements
Les soignants apprennent à écouter le patient et n’agissent pas uniquement en tant qu’appui pour les malades. En effet, ils participent à part entière au mieux être des patients et créent une véritable relation humaine basée sur la confiance. Il est essentiel que le patient se sente considéré comme une personne, qu’il ne ressente ni mépris, ni indifférence. Ses difficultés, ses choix et son libre arbitre sont donc pris en compte.
L’éducation thérapeutique est une éducation réciproque entre le soignant et le soigné basée sur un échange de savoirs et d’expériences
Les soignants laissent les patients expérimenter et apprendre de leurs erreurs « éducatrices »
Les soignants apprennent à se servir d’outils pédagogiques : exposés interactifs, tables rondes, travaux pratiques, jeux de rôles, etc.
L’éducation thérapeutique du patient :
quels bénéfices ?
Un soutien pour dépasser le choc de l’annonce du diagnostic
Une meilleure gestion de la maladie et du traitement : le patient apprend à soulager, lui même, ses symptômes et à exercer une auto-surveillance afin de conserver un maximum d’autonomie
Une amélioration de la qualité de vie quotidienne des malades et de leurs proches
Une économie en termes de santé publique : l’éducation thérapeutique du patient a permis de diminuer le nombre d’hospitalisations et de séjours en urgence.
Déjà très répandue chez les diabétiques, l’éducation thérapeutique tend à se généraliser à l’ensemble des patients atteints de maladies chroniques. Cependant, la formation du personnel de santé est indispensable pour la mise en place de l’éducation thérapeutique du patient. Finalement, la formation du patient passe par la formation du professionnel de santé. Certains pensent que l’éducation thérapeutique serait, actuellement, le meilleur moyen pour améliorer le quotidien des malades chroniques.
LA PENSÉE POSITIVE C'EST QUOI ?
C'est
simplement de penser autrement
Face à une épreuve, je peux me plaindre, râler, regretter, ressasser ...
Et puis je peux aussi essayer d'en retenir la leçon, d'en tirer un enseignement, de voir ce que je pourrais, améliorer, faire autrement à l'avenir, ou simplement
m'exercer à accepter ce que je ne peux changer.
La pensée positive, c'est voir le monde sous un autre angle.
La réalité a de nombreuses et infinies facettes, chacune étant une partie de
la réalité.
Comme nous ne pouvons pas TOUT voir, à vous de choisir ce sur quoi on va porter notre attention.
" Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l'être, et la sagesse de distinguer l'un de l'autre." (Marc Aurèle)
l’accès aux pensées négatives
Arrêter de nourrir votre esprit négativement !
Qu’est-ce que j’entends par «nourrir son esprit de négatif ?»
Mon premier conseil n’est peut-être pas celui auquel vous vous attendiez, mais c’est selon moi le plus important : avant de pouvoir commencer à être positif, vous devez arrêter de nourrir votre esprit de négatif !!
Nous avons environ 50 000 pensées par jour. Certaines proviennent de l’intérieur de notre tête et sont donc difficiles à gérer… Elles demandent un véritable travail intérieur, grâce à la méditation par exemple.
Par contre, un grand nombre de pensées négatives viennent de l’environnement extérieur. Et sur celles-ci, il est très simple d’agir!
Comme je l’explique, si on mange mal, on se sent mal !
Et bien avec l’esprit, c’est le même principe : si on le « nourrit » mal (avec des regrets, de la peur, de la violence, des pensées négatives..), on se sent mal !
Pensez positif !
Ne dites pas : Dîtes plutôt :
illustrations de la "pensée positive" dans la vidéo ci-dessous :
l'Art-Thérapie
En premier lieu, je dirais que l’art-thérapie est un processus de soin ou d’aide plutôt qu’une méthode.
Celui-ci utilise les outils du monde artistique comme moyen d’expression.
(Chant, danse, musique, art-plastique, théâtre…)
C’est une forme d’expression différente, lorsque parler est trop difficile ou que les mots ne reflètent pas ce que l’on voudrait pouvoir exprimer.
La parole n’est pas exclue mais n’est pas, comme en psychothérapie, le moyen proposé prédominant.
L'expression par la parole devient alors un ressenti viscéral.
Qu'est-ce que l'art-thérapie ?
L’art-thérapie consiste à utiliser le processus créatif à des fins
thérapeutiques.
L'art-thérapie est une forme de psychothérapie qui utilise la création artistique (dessin, peinture, collage, sculpture, etc.) pour prendre contact avec sa vie intérieure (sentiments, rêves,
inconscient, etc.), l'exprimer et se transformer.
Cette pratique est très répandue dans les secteurs de la santé. On l'utilise comme mode d'intervention en psychothérapie, particulièrement chez les sujets ayant de la difficulté à exprimer ce
qu'ils ressentent par la parole, avec l'entourage ainsi qu'en physiothérapie pour développer une meilleure confiance en soi et favoriser la réadaptation.
En art-thérapie, le but n'est pas artistique. On ne se préoccupe pas de la qualité ou de l'apparence de l' œuvre finale. La démarche thérapeutique consiste à laisser progressivement surgir ses
images intérieures, qui peuvent être autant le reflet d'expériences du passé que de rêves auxquels on aspire.
Le geste créateur fait appel au corps qui se met en mouvement pour créer une œuvre concrète. Dans le même élan, il sollicite l'imagination, l'intuition, la pensée et les émotions. Les images ou les formes ainsi créées, en plus de dévoiler certains aspects de soi, peuvent générer une vision et des comportements nouveaux qui contribueront à des guérisons physiques, émotives ou spirituelles.
Art-thérapie
« L’art est le plus court chemin de l’homme à l’homme »
(André Malraux)
L’art-thérapie est une technique de soin qui utilise la médiation artistique comme outil thérapeutique. Elle utilise la créativité et la création artistique pour élaborer une psychothérapie dans une ambition de développement personnel. En d’autres termes, l’art-thérapie passe par la création pour accéder à des sentiments ancrés.
Les bienfaits de l’art-thérapie :
L'art-thérapie améliore la confiance et l'estime de soi grâce à l'apprentissage et la pratique d'activités créatives.
En outre, elle favorise la communication et l'expression de ses émotions et de ses sentiments, ce qui peut amener à dénouer des peurs et à mieux appréhender les gestes quotidiens.
ses bienfaits principaux :
- Meilleure communication
- Amélioration des relations sociales
- Apprendre à gérer l’anxiété, la peur
- Détourner l’esprit face au stress généré par une pathologie et ses traitements parfois lourds
- Augmenter l’adhérence d’un patient au système de soin (dans le cadre d’une prise en charge pour une maladie)
- Améliorer la confiance en soi et revaloriser l’image de soi
- Stimuler son imaginaire
- Renforcement de la créativité
- Apprendre à faire des choix, à décider
- éveiller ses sens
- Stimuler la motricité du corps (pour se réconcilier avec, ou valoriser ce qui fonctionne).
Pour faire face à nos émotions perturbatrices, nous pouvons avoir recours à plusieurs moyens : l'exercice physique, la relaxation, le yoga, la méditation zen... Bref, les outils ne manquent pas !De nombreux troubles peuvent également être traités en douceur par une méthode alliant thérapie et utilisation d'une forme d'art.
Pour cela, pas besoin d'avoir des dons artistiques : il suffit de laisser aller notre créativité et de laisser libre court à notre imagination. Explications...
L'art thérapie ? En français, on devrait plutôt dire «thérapie par l'art», mais l'expression anglaise «Art Therapy» s'est adaptée à la langue française en «Art Thérapie».
C'est une thérapie (exemple : psychothérapie) qui utilise comme outil l'art sous ses différentes formes : dessin, peinture, sculpture, poterie, mosaïque, danse, musique, etc. Cependant, la visée thérapeutique est plus importante que la visée artistique.
Le but n'est donc pas de faire une œuvre d'art mais d'utiliser l'art, comme moyen d'expression de l'intériorité du patient. Il est donc important de laisser aller son imagination sans se focaliser sur le résultat : le travail artistique permet ainsi un travail sur la vie intérieure : émotions, pensées, intuition, imagination...
Objectifs de cette thérapie
Le but de l'art thérapie est d'atteindre la guérison sur les plans :
- physique
- émotionnel
- spirituel.
L'art thérapie permet d'exprimer différemment ce que le sujet aurait du mal à verbaliser avec des mots. En ce sens l'art thérapie fonctionne comme une catharsis et aboutit à un certain nombre d'effets thérapeutiques, parmi lesquels :
- affirmation de soi
- bien-être
- éveil de la créativité
- autonomie, liberté
- gestion des émotions
- lâcher-prise
- gestion du stress, réduction de l'anxiété
Les champs d'application de l'art thérapie
On utilise l'art thérapie dans de nombreux domaines tels que :
- le travail avec les enfants ;
- le travail avec les personnes âgées ;
- le travail avec les patients atteints de pathologies lourdes (exemple : cancer)
- le travail avec les patients atteints de pathologies addictives (alcool, drogue etc...)
- le travail dans les hôpitaux psychiatriques ;
- le travail avec les délinquants.
Selon un récent rapport du Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Europe, les arts jouent un rôle majeur dans le cadre de la prévention des problèmes de santé, de la promotion de la santé et de la prise en charge et du traitement des maladies tout au long de la vie
www/ jeessee-ressentis.fr