📚      La lecture,                cette thérapie   📗

La biblio-thérapie est en marche.

Une pharmacopée qui prendra peut être du temps à décoller, quand on sait officiellement qu’en 2014, la moitié de la population américaine n’a pas ouvert un livre de l’année.

L’acte de lecture est un acte dans lequel on se livre tout entier. Il est, le temps de sa lecture, une préoccupation mentale qui vous habite, un compagnon qui guide nos états d’âme, une vie parallèle qui permet d’échapper à la nôtre.

Lire pour se comprendre et comprendre, découvrir ce que nous savons déjà, mais que nous avons enfoui. Lire pour faire de nous un actant.

La lecture est une forme d’exercice mental qui nous implique dans la vie sociale. Elle apaise les passions collectives, car elle est purement individuelle.

La lecture est un calmant

Au même titre qu’une marche en forêt, la lecture est un moment durant lequel notre stress diminue.

D’ autant plus que le fait de lire nous demande une certaine attention et nous oblige à ne plus focaliser notre esprit sur ce qui nous tourmente.

N’hésitez donc pas à lire un bon bouquin pour lâcher prise en rentrant du travail, dans les transports en commun ou même avant de vous coucher.

Lire un livre avant de s’endormir permet de se calmer, de favoriser un sommeil de qualité.

La lecture comme psychothérapie ?

La lecture d’un roman ou d’un essai peut parfois changer notre vie, en nous offrant un nouveau regard sur une situation, ou en nous permettant de nous identifier à un personnage qui traverse les mêmes problèmes que nous ou en nous poussant à relativiser sur notre situation.Soigner par la lecture, l’idée fait son chemin. Certains thérapeutes en ont même fait une discipline: la « biblio-thérapie ».

Certains thérapeutes préconiseraient notamment la lecture de romans pour accompagner un travail contre la dépression. Demandez des conseils de lecture à votre psychologue ou discuter avec lui d’un livre que vous avez lu ne peut qu’apporter des bénéfices à votre relation.

Dessiner pour se détendre

Je vous incite à dessiner régulièrement, non pas dans l'optique de dessiner mieux, mais de mieux gérer votre capacité à vous détendre en dessinant : que ce soit pour dessiner «avec le cœur», ou pour apprendre de nouvelles méthodes de relaxation, de prise de recul avec votre stress quotidien.

Découvrir cette technique de Relaxation :

- Mêlant diverses méthodes de relaxation appliquées au dessin et à l'acte de créer.

- Il répond à la question "Que faire pour prendre du recul, quand on a que quelques minutes par jour ?"

1— Détente, relaxation, bien-être

Dessiner ne procure pas seulement le plaisir de déposer des traits sur une feuille et la satisfaction du résultat, mais c’est aussi un moment super relaxant. .

Et toutes les choses extérieures deviennent invisibles, les gens, les bruits et même mes pensées disparaissent, on est dans le moment présent.

Dessiner c’est comme quand on fait de la méditation. Car quand on médite on fait une vraie pause dans la journée, une pause dans laquelle même nos pensées s’arrêtent. C’est un moment de « STOP ».

Comment y arriver ?

Prenez un stylo (bic ou autre) bleu ou noir et une feuille blanche A5 ou un carnet.

Un format A5 n’est pas trop petit et il n’impressionne pas comme un format de grande taille. C’est plus facile de dessiner en petite taille.

Asseyez-vous et regardez. Que voyez-vous ? Êtes-vous dans votre salon ? Votre cuisine ? Votre bibliothèque ?

Regardez devant vous puis dessinez !

Surtout allez y tout doucement, un trait après l’autre (comme quand on marche), tranquillement…

Quand on commence à dessiner tous les jours on cherche souvent à s’améliorer, mais très vite on découvre d’autres aspects, comme la détente, la quiétude, il faut juste s’y mettre et très vite vous allez le constater. Beaucoup d’autres personnes qui ont essayé l’ont ressenti également…

2 — Maîtrise, savoir-faire

Au début, on «doute» que l'on peut dessiner (en réalité tout le monde sait et peut !) , mais en dessinant tous les jours on évacue ce stress qui nous étreint.

Avec la persévérance de dessiner tous les jours, vous apprécierez ces moments.de détente.

Comment y arriver ?

On peut juste dire que plus on dessine, plus on progresse. Comme pour tout, plus vous avancez, plus la subtilité de ces moments apparaitra.

Il est conseillé de dessiner tous les jours au moins 15 minutes dans un carnet et de dater chaque dessin. 6 mois plus tard, vous regarderez votre carnet et vous verrez la différence  

3 — Confiance en soi

Comment y arriver ?

La question suivante se pose : «comment peut-on avoir confiance en soi si, quand on dessine, nos dessins ne ressemblent à rien ?»

D’abord, plus nous dessinons, mieux ils seront !

Attention à votre auto critique qui ne vous laisse pas avancer et vous entraîne dans des jugements inconséquents. Provocant ainsi des pensées telles que :

- Je suis Nul !

- Je ne sais pas dessiner !

Qu'est-ce que la confiance en soi ?

La confiance en soi, c'est croire en soi, en ses compétences, son potentiel et ses capacités. Elle nous permet d'aller de l'avant, de relever de nouveaux défis, de savoir que les échecs ne sont pas irrémédiables et que l'on peut réussir bien plus de choses que l'on ne croit !

La confiance en soi est une perception que l'on a de soi-même, qui nous permet de gérer les situations quotidiennes, de faire des choix, de réagir et de s'adapter. Les expériences quotidiennes nous aident à la renforcer, ou peuvent au contraire avoir une influence négative sur elle.

Qu'est-ce qui peut causer le manque de confiance en soi ?

L'origine du manque de confiance en soi peut venir de l'éducation, d'un traumatisme, de la peur d'échouer, de critiques reçues… L'accumulation de plusieurs facteurs peut aussi causer le manque de confiance en soi.

Les formes que peut prendre le manque de confiance en soi sont :

- Un sentiment d'infériorité

- La culpabilité

- La peur de la critique, du jugement

- Une sensation d'être incompris et mal aimé

- La peur du regard de l'autre

- Le doute de soi

- L'incapacité à s'affirmer, à se défendre

- Le perfectionnisme.

Ces expressions d'un manque de confiance en soi peuvent avoir des sources plus profondes, comme des problèmes dans le passé, qu'un travail psychothérapeutique permettra de mettre en avant.

Les professionnels de Psychologie sont présents pour vous aider dans toute la durée de votre travail de connaissance de vous-même.

Quels sont les symptômes des problèmes du manque de confiance en soi ?

Le manque de confiance en soi peut être marqué par plusieurs sentiments :

- la timidité,

- le manque d'assurance,

- la peur du regard des autres,

- le repli sur soi,

- la peur d'échouer

- le fait de ne pas prendre de décision.

C'est un réel mal qui empêche l'épanouissement personnel et professionnel.

Une personne qui manque de confiance en elle se dénigre, se dévalorise, a des difficultés sociales car son manque de confiance est visible. Ce sont aussi des personnes qui peinent à prendre des décisions car elles ne veulent pas aller à l'encontre des autres mais dans certains cas les personnes peuvent prendre des décisions et se cacher derrière une façade peut-être même orgueilleuse pour accentuer un trait qu'elles n'ont pas assez : la confiance en soi.

Quelles sont les conséquences du manque de confiance en soi ?

Le manque de confiance en soi impacte l'épanouissement personnel et professionnel, car la personne ne croit pas en elle, en ses capacités, n'ose plus aller de l'avant ou se lancer

Coloriages anti-stress :

pour qui et pourquoi ?

Pourquoi tant d’attrait pour le coloriage ? Avant tout pour le plaisir de créer, de faire naître, sous les coups de crayon, un dessin unique. Une fois la composition achevée, le sentiment de satisfaction est d’autant plus grand. 

Premier constat : le coloriage touche tous les âges, toutes les professions, mais surtout des femmes.

Puzzle : le casse-tête qui permet de lâcher prise

Occupant le temps autant que l'esprit, les puzzles ont été plébiscités pendant le premier confinement.

Faire un puzzle, une activité qui libère l’esprit

Le puzzle ou l’apprentissage du lâcher-prise

Lenteur, patience et persévérance : le puzzle, symbole de la slow life

Faire un puzzle et booster sa confiance en soi

On a tous fait des puzzles étant petits. Mais avec l’âge, on les a délaissés. Pourtant, même les grandes personnes peuvent y trouver un intérêt. «C’est comme un mandala ou le tricot, observe Cécile Neuville, psychologue spécialisée dans la psychologie positive. C’est une activité manuelle qui permet de s’évader et de lâcher prise.» Deux aspirations largement partagées depuis un an. Pas étonnant dans ces conditions que le puzzle se retrouve sur le devant de la scène après avoir été catalogué comme «ringard» pendant des années !

« Le principe de la pleine conscience, c’est de poser son attention sur une chose unique, dans l’instant présent », C’est bien ce qu’il nous arrive quand on se lance dans un puzzle : retourner les pièces, les trier par couleurs, mettre à part celles qui permettront de faire le bord… Chacun a sa technique, mais on se retrouve sur l’essentiel : dès que l’on ouvre la boîte, l’objectif est clair et notre motivation totale. « Quand on pense à son puzzle, on ne pense plus à tout le reste, souligne la psychologue. On oublie ses problèmes, ses projets… » Le temps de l’activité, le passé comme le futur s’évaporent : tout ce qui occupe l’esprit s’efface et cela nous soulage instantanément de notre charge mentale.

Le puzzle ou l’apprentissage du lâcher-prise

Tous ceux qui ont déjà fait un puzzle savent que malgré toute la motivation que l’on peut mettre dans le projet, il arrive que l’on passe un bon quart d’heure sans placer la moindre pièce. De quoi désespérer de nos capacités cognitives et décréter une fois pour toute «qu’on est nul en puzzle» ? Pas du tout : « c’est une question d’attention. Quelle que soit l’activité, au bout d’un certain temps, le cerveau n’arrive plus à être efficace ». On appelle cela l’adaptation attentionnelle. Chez les enfants, elle est très courte. En grandissant, on arrive à rester concentré plus longtemps. Mais quel que soit l’âge, il y a un moment où le cerveau a besoin de respirer.

Pour le meilleur :

une bonne session puzzle a un effet bénéfique sur notre capacité d’attention et de concentration. «Quand on est en permanence en action, le corps se fatigue, si on fait une pause, on est mieux après,. C’est un peu pareil pour le cerveau : quand on fait de la méditation, ou une activité avec une intention unique comme un puzzle, du jardinage ou la cuisine, le cerveau n’est plus noyé par un trop-plein d’informations, il peut se recentrer sur l’essentiel. Il fait une pause qui nous permet de mieux nous remettre au travail ensuite, car on est plus disponible, on se sent plus centré et plus efficace.»

Pour aller plus loin

Un peu de créativité ! Sans être rangé dans la catégorie des activités créatives,«le puzzle n’est pas juste fait, il est bien créé,. Commencer par le bord, trier les pièces par couleur, chercher où va une pièce particulière ou rechercher une pièce en particulier… Chacun a ses stratégies. Or, développer des stratégies, c’est faire preuve de créativité"

                                                        "Mot'z'Art"

L’expérience artistique, du créateur ou du récepteur de l’œuvre d’art, en provoquant des altérations de l’état émotionnel, fait appel à des fonctions cognitives.

Problématique : Cette étude vise à éprouver l’expérience esthétique, en particulier la relation avec une œuvre d’art, comme un support psycho-émotionnel possible dans l’expérience de la maladie.

Hypothèse théorique :

Des approches spécifiques de l’art, intégrées dans un programme d’éducation thérapeutique, peuvent favoriser l’apprentissage des compétences d’ auto-soins et d’autosurveillance, en contribuant aux processus :

- de réhabilitation du sentiment d’identité et revalorisation de l’image de soi 

- d'acceptation de la maladie et compréhension du traitement 

- d'appréhension des représentations sociales de la maladie 

- de gestion des émotions. Projets – perspectives.

La validation de l’hypothèse théorique ci-dessus formulée nécessite la mise en place d’un programme expérimental d’éducation thérapeutique intégrant l’expérience esthétique comme support pédagogique.

Conclusion : L’expérience esthétique, intégrée dans un programme d’éducation thérapeutique, pourrait favoriser le développement de deux groupes de capacités de la part du patient :

1) pour la gestion des émotions 

2) pour la prise de conscience d’un décalage entre les représentations personnelles et celles d’autrui ainsi qu’entre les représentations et la réalité.

L'accompagnement d'un éducateur est nécessaire dans l'accomplissement de cette thérapie.

Emotion - Développement personnel

Définition du mot «Émotion»

Mouvement affectif soudain et intense, entraînant un débordement temporaire du contrôle réflexif sous l'effet d'une stimulation du milieu.

L'émotion comporte :

- une expérience subjective (joie, tristesse, colère, peur, etc.)

- une expression communicative d'excitation ou d'inhibition (mimique, gestuelle, posture, etc.)

- des modifications neurovégétatives et endocriniennes.

Son seuil varie en fonction de la personnalité, de ses expériences, de l'état physiologique du sujet et de la nature de l'agent en cause. Il est bas dans l'émotivité pathologique et chez beaucoup d'insuffisants intellectuels, délirants, déments ou même éthyliques.

Qu’est-ce qu’une émotion ?

En définissant les émotions, ou «pathê», comme «tous ces sentiments qui changent l’homme en l’entraînant à modifier son jugement et qui sont accompagnés par la souffrance ou le plaisir» Aristote formule «ce que l’on considère» comme l’une des premières définitions des émotions.

Depuis, un grand nombre de définitions ont été proposées et été classées par catégories :

– affectives (accent sur la perception d’activation physiologique et/ou la valeur hédonique)

– cognitives (accent sur l’évaluation cognitive et/ou les processus de labellisation)

– situationnelles (accent sur les situations susceptibles de déclencher l’émotion

– physiologiques (accent sur les mécanismes physiques internes de l’émotion)

Le lâcher-prise

Pour faire face à nos émotions perturbatrices, nous pouvons avoir recours à plusieurs moyens :

l'exercice physique, la relaxation, le yoga, la méditation zen... Bref, les outils ne manquent pas !

Mais, nous avons souvent besoin de réagir sur le coup d'une émotion. Comment ne pas laisser notre colère nous envahir, lorsque nous sommes au travail et que notre séance de relaxation ou de sport n'a lieu que dans deux heures ? Tout simplement en s'exerçant à lâcher prise, dès que cela s'avère nécessaire.

Lâcher prise, est-ce se désengager ?

Le lâcher-prise est parfois confondu avec le désengagement de la personne devant une situation. Ce n'est pas tout à fait exact.

Si l'on associe le lâcher-prise au détachement, il n'y pas de notion de laisser faire les choses sans jamais s'impliquer, mais de laisser faire les choses sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle.

Exemple 1

Si vous êtes très ponctuel à votre travail et que vous vous trouviez un jour coincé dans un bouchon, sur le périphérique, du fait d'un accident, rien ne servira de vous énerver. En toute logique, vous ne pouvez rien faire d'autre qu'attendre que la circulation revienne à la normale. Il est donc nécessaire alors de lâcher prise.

Exemple 2

Si vous devez préparer un discours important pour votre entreprise et travailler en conséquence la veille au soir, mais que vous décidiez finalement de sortir avec les copains.

Vous pourrez soit venir au travail en improvisant un discours de dernière minute, soit vous lever plus tôt le lendemain matin pour préparer votre discours. Dans un cas comme dans l'autre, vous pouvez intervenir en choisissant la solution qui au final, créera le moins de stress.

Dans chaque cas, on distingue la possibilité d'intervenir ou pas.

Le lâcher-prise a donc souvent comme contraire le contrôle. Les émotions perturbatrices (colère, jalousie, ressentiment) ou le stress viennent souvent d'un besoin de contrôler à tout prix les choses, les événements et même les autres.

Que peut nous apporter le lâcher-prise ?

Le lâcher-prise nous permet :

- De faire le deuil de certains événements passés que nous ne pouvons pas changer en acceptant les erreurs passées et en tirant les leçons nécessaires de nos actes, sans nous appesantir en regrets, remords, ou récriminations.

- De gérer plus facilement nos émotions : peur, stress, angoisse, nervosité, fatigue, colère, jalousie...

- D'être mieux dans notre tête et, par conséquent, mieux dans notre corps, en limitant les maladies psychosomatiques qui surgissent de nos émotions perturbatrices.

Oui, mais... comment lâcher prise ?

Quelques suggestions peuvent aider :

- Apprendre à vivre le moment présent est une bonne méthode pour tous ceux qui vivent dans le passé et les regrets ou qui se projettent trop dans l'avenir et les buts à réaliser.

- Apprendre à méditer pour retrouver sa sérénité. Savoir relativiser les faits.

- Apprendre à faire confiance : confiance en soi, mais aussi confiance dans les autres. Par exemple : un homme jaloux qui ne peut rester en relation ne pourra retrouver l'harmonie dans une vie de couple que s'il apprend à lâcher-prise et dans son cas, cela se traduira par la confiance en sa compagne.

- Apprendre à laisser tomber certaines choses ou certaines situations, désencombrer son quotidien du trop de choses, trop de relations, etc.

- Réfléchir au bien-fondé de nos angoisses en se posant quelques questions pour nous aider à lâcher-prise :

Ceci est-il vraiment important ?

Cela est-il vraiment urgent ?

Que se passera-t-il si je ne le fais pas maintenant ?

Cette situation vaut-elle la peine que je me mette dans un tel état ?

Pourquoi ne prendrais-je pas un peu de temps avant de donner ma réponse ?

N'hésitez pas à vous faire aider dans votre apprentissage du lâcher-prise, par exemple en faisant appel à un thérapeute qui saura vous guider efficacement.

La peau parle de vos émotions

Cet article s’adresse à toute personne désirant comprendre le langage du corps, ses besoins et sa manière de manifester tout conflit et désordre émotionnel. La peau parle de vos émotions et tout au long de notre vie c’est ainsi ! Première interface avec le monde extérieur, elle garde en mémoire ce qui est sécurisant ou ce qui est souffrant.

Elle garde l’information de tous les contacts et donne l’information des manques par des manifestations diverses : allergie, boutons d’acné, irritation, peau sèche ou grasse, rougeurs…

C’est notre météo intérieure ! 80 % des maladies de peau ont une origine psychologique et cela s’explique parce que le cerveau et la peau ont la même origine embryologique. Deux organes hyperconnectés !

Si nous apprenons à nous connaître nous pouvons plus aisément décoder les maladies de peau.

Renouer avec son corps

«La peau est le miroir de l’âme»

Pour vous faire prendre conscience de l’importance du toucher et de l’importance de la qualité des soins à apporter à votre peau, voici à quoi renvoie la sensation de la démangeaison et ce besoin de soulager ce qui nous irrite en se grattant ?

Que cherche-t-on à exprimer par ce geste ? Anxiété, stress, dépression ?

La démangeaison comme un signal qui nous oblige à faire une introspection ?

C’est vrai qu’il y a un réflexe conditionné au grattage. C’est comme de tousser quand on a quelque chose en travers de la gorge. Réflexe qui permet de prendre conscience de la localisation et de l’ampleur de la démangeaison. Ce n’est pas tant ce qu’on cherche à exprimer à l’autre (quoique, c’est peut-être aussi un moyen de communiquer une gêne quand les mots sont difficiles à poser, une façon d’attirer l’attention) mais aussi et surtout une façon de s’interroger sur soi et sur le sens de cet inconfort.

    L'apaisement

Prise de recul, bonne régulation des émotions, capacité à voir les points positifs au moins autant que les points négatifs… La force d’apaisement est l’expression d’un sentiment de calme et de sécurité intérieure. Elle fait barrage à l’anxiété excessive et aux réactions impulsives. Non seulement elle permet de se protéger émotionnellement et de prendre des décisions la tête claire, mais elle a un effet de contagion positive sur l’entourage.

Dédramatiser, apaiser les tempêtes émotionnelles, mettre en lumière l’aspect positif d’une épreuve sont quelques-uns des talents de celui qui possède cette force tranquille. Inutile de préciser qu’elle est particulièrement recherchée des anxieux, des angoissés ainsi que de tous ceux qui sont dans l’épreuve. Cette disposition va de pair avec une grande capacité d’écoute et de la bienveillance, pour soi et pour les autres. Elle est souvent le propre des personnalités contemplatives, sensibles et «soignantes». Ce n’est pas un hasard si nombre d’entre elles ont dû, dans leur enfance, apaiser des parents tristes, anxieux ou colériques.

Attention toutefois à ne pas chercher à s’apaiser et à apaiser son entourage en minorant les risques, les difficultés et en refoulant les émotions perturbantes (colère, peur, tristesse). Ou encore à éviter le conflit pour préserver l’harmonie, envers et contre tout. Apaiser ne signifie pas nier les désaccords, les difficultés ou la souffrance.

Chercher l’équilibre : s’accorder un temps d’écoute et d’accueil émotionnel avant de jouer la carte de la sérénité. Identifier clairement ses émotions perturbantes, les nommer et prendre le temps de ressentir leurs effets. Ensuite seulement vient le temps de l’apaisement. Veiller également à ne pas incarner tout le temps et avec tous le rôle du soignant. Apaiser n’est pas prendre en charge ni servir de pare-chocs à son entourage.

Conscience de l'action, conscience de soi

Les aspects les plus fréquemment étudiés de la conscience se rapportent à la conscience de la réalité extérieure. Cette conscience-là concerne avant tout les questions que l’environnement, par l’intermédiaire des organes des sens, pose au sujet et à son système nerveux.

« Qui suis-je ? ». Ces questions se référent, non plus à la réalité extérieure, mais à la réalité interne du sujet lui-même; elles traduisent le passage d’une conscience perceptive à une conscience réflexive. Cette façon d’aborder la conscience ouvre de très larges perspectives sur les problèmes posés par le caractère volontaire ou non d’une action, par la mémoire des actions ou par l’attribution d’une action à son encontre. Elle permet aussi d’aborder des problèmes liés à la pathologie de la conscience de soi.

Définition du mot Conscience :

«Capacité de se décrire, de se définir et de choisir»

La conscience est la capacité de se percevoir, s'identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. Elle est ce que l'on sent et ce que l’on sait de soi, d’autrui et du monde. En ce sens, elle englobe l’appréhension subjective de nos expériences et la perception objective de la réalité. Par elle, enfin, nous est donnée la capacité d’agir sur nous-même pour nous transformer.

La conscience, en tant qu’objet d’étude, représente un des plus grands défis scientifiques du XXIe siècle.

Le concept de conscience est multiple.

Dans son sens premier, le mot « conscience », qui tire son origine du latin "conscientia, «avec connaissance», fait référence au savoir : nous dirons que quelqu’un a conscience d’un état de choses quand il sait que cet état de choses existe, c’est-à-dire quand il en fait l’expérience. Par extension, la conscience désigne tous les états mentaux qui s’accompagnent d’une expérience vécue : les sensations olfactives que provoquent l’arôme du café, la chaleur des rayons du soleil, le plaisir d’écouter un concerto, le souvenir d’une rencontre, et ainsi de suite. 

Ces différents états mentaux se combinent à chaque instant d’éveil pour former un champ phénoménologique qui constitue précisément l’expérience subjective que l’on se fait du monde à un moment donné. On dira ainsi qu’un être est conscient quand «cela lui fait quelque chose» d’exister plutôt que rien du tout, comme c’est le cas pour les pierres, pour les astres, ou encore pour les ordinateurs ou les robots.

Une distinction essentielle qu’il faut évoquer d’emblée est la différence entre niveaux de conscience et contenus de la conscience. Les niveaux de conscience concernent la conscience « intransitive », en tant que propriété globale d’une créature : je suis conscient quand je suis éveillé, je suis inconscient quand je dors. Les contenus de la conscience concernent la conscience « transitive », qui a toujours un objet : elle se rapporte aux états mentaux qui constituent, à un moment donné, les contenus de l’expérience subjective que je fais du monde, de moi-même et des autres. Il est important de noter que niveau et contenu de la conscience sont dissociables. Ainsi, quand je dors, je peux cependant faire l’expérience de certains contenus lors d’un rêve, nonobstant 

CONSCIENCE - INTUITION

Définition :

Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur.

Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité des choses. des faits environnants, des individus présents.

Ex : "L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger."

Psychologie :

Fonction de synthèse qui permet à un sujet d'analyser son expérience actuelle en fonction de la structure de sa personnalité, de l'environnement et de se projeter dans l'avenir.

Conscience intuitive : l’information à portée de tous

Lynne McTaggart est une journaliste scientifique américaine. Lors d’un récent passage à Paris, elle a répondu aux questions d’IRIS sur les capacités intuitives.

HABITUELLEMENT, L’INTUITION EST DÉFINIE COMME L’ACCÈS INSTANTANÉ À L’INFORMATION, SANS RAISONNEMENT. QUEL SERAIT VOTRE DÉFINITION DE L’INTUITION ?

«L’intuition a trait à la manière dont nous pouvons percevoir une information qui se trouve en dehors de nous. Je pense que nous avons tous cette capacité ; certains sont plus doués que d’autres, comme on peut être plus doué pour jouer du piano. Mais avec de la pratique, n’importe qui peut le faire ; n’importe qui peut apprendre à puiser dans cette information qui est là, au-delà des sens.»

AVEZ-VOUS UN EXEMPLE FRAPPANT D’ÉPISODE INTUITIF ?

On m’a demandé de percevoir un objet dans un sac, dans un paquet, emballé comme un présent. La première chose qui m’est venue à l’esprit est le mot «candy» (littéralement «friandise»). Mais je l’ai écarté car en Angleterre où je vis, le mot «candy» désigne les bonbons («sweets»); ensuite, j’ai «vu» quelque chose d’ovale, et comme je portais une broche ovale à ce moment-là, j’ai pensé «ah, ce doit être un bijou». J’ai donc laissé mon cerveau cognitif essayer de raisonner et de déterminer de quoi il s’agissait. Mais quand ils ont ouvert le paquet, il y avait à l’intérieur une friandise en chocolat de forme ovale ! La première information que j’avais reçue était correcte mais mon cerveau cognitif avait créé une interprétation analytique qui était fausse.

POUVONS-NOUS COLLECTER CETTE INFORMATION LORSQU’ELLE EST ÉLOIGNÉE DANS LE TEMPS ET DANS L’ESPACE ?

Nous collectons en permanence des informations sur le futur, et il s’ensuit que le futur affecte le présent. C’est ce qu’ont montré les travaux de Dean Radin, qui est chercheur à l’Institut des Sciences Noétiques. Il y a aussi des recherches qui montrent que nos intentions présentes peuvent affecter des choses qui se sont produites dans le passé. Nous avons l’idée que le temps est linéaire. Mais de plus en plus les scientifiques considèrent le temps comme un grand «maintenant», et l’espace un grand «ici», tous les points de l’espace et du temps étant représentés dans un seul instant. Peut-être toute l’information du monde est-elle déjà contenue à l’extérieur, dans un champ -le champ du point zéro- et que nous ne faisons qu’y accéder. C’est l’un des scénarios possibles.

Être intuitif permet de voir la totalité. Et si nous avons plus d’informations, nous pouvons aussi mieux comprendre le point de vue d’autrui. Il ne s’agit pas seulement d’être plus intuitif pour s’amuser ou pour épater la galerie ; il s’agit d’apprendre à capter l’information qui est au-delà de nos sens pour avoir une vision aérienne qui nous permette de mieux comprendre l’autre, et le monde qui nous entoure.

Loisirs créatifs tendance

Savez-vous quels sont les loisirs créatifs les plus prisés en ce moment ?. Rien de mieux pour s’investir, sous le signe de la créativité, avec des activités manuelles, mais aussi avec toutes sortes d’idées d’activités pour adultes !

La customisation textile

La customisation* textile connaît un engouement sans précédent. Un intérêt qui ne devrait pas décroître l’an prochain ! En effet, la customisation textile permet également d’affirmer sa propre personnalité en réalisant des créations uniques et à sont goût ! Autre avantage : il n’y a rien de plus facile à se lancer dans une customisation de vêtement, coussin, pochette ou autre. Vous pouvez même personnaliser des chaussures en toile en fonction de vos goûts et envies ! En effet, avec simplement de la teinture, des produits thermocollants, des feutres textiles ou encore de la peinture spéciale tissu, il est possible de sublimer n’importe quel support en tissu.

*Ce concept anglais et francisé de customisation permet au client de trouver exactement ce qu'il recherche.

Avec l'envie de plus en plus présente pour les consommateurs de posséder des objets uniques, exclusifs, la customisation est née. Elle est tout le contraire de la standardisation et demeure l'objet unique.

La broderie

Rendue accessible à tous grâce aux fabricants, de plus en plus nombreux à proposer des kits de broderie pour les débutants, la broderie n’est plus démodée. C’était même une grande tendance en 2020. Avec simplement du fil à broder et une aiguille, vous pouvez facilement ajouter votre touche personnelle au support de votre choix. Que ce soit pour personnaliser des vêtements, sacs, pochettes, trousses et autres, les possibilités ne manquent pas ! Vous pouvez même broder des motifs sur des chaussures en toile.

La couture facile

Créer oui, mais pas à n’importe quel prix !

Les fabricants et marques l’ont bien compris et proposent, en couture aussi, des produits accessibles à tous. De nombreux kits de couture sont également en vente. Même les enfants pourront y trouver leur compte avec des kits couture spécialement adaptés à différentes tranches d’âge.

Pour que vous puissiez créer sans limites, nous pouvons trouver toujours plus de tissus, fournitures et accessoires de couture.

Par ailleurs, en ce qui concerne la couture, la création de masques de protection réutilisables en tissu devrait, malheureusement, rester d’actualité.

Les amigurumis

Plus que jamais, le crochet revient sur le devant de la scène ! Vous aussi, craquez pour les adorables amigurumis que vous pouvez crocheter en toute facilité en suivant des modèles ou, pour les plus expérimentés, en se laissant guider par votre imagination ! Les amigurumis sont des peluches réalisée au crochet (ou au tricot) avec avec de la laine, mais aussi du fil coton ou acrylique. Pour les débutants, les kits crochet sont parfaits !

Ils rassemblent tout le matériel nécessaire, ainsi que des pas à pas détaillés, pour réaliser un modèle amigurumi. Ici aussi, le choix ne manque pas !

Les activités Montessori

Vous ne pourrez plus passer à côté de l’engouement pour les pédagogies alternatives, et notamment la pédagogie Montessori ! C’est une méthode d’éducation alternative, principalement basée sur la confiance en soi, l’autonomie, les expérimentations et l’apprentissage en douceur. Pour vous familiariser avec la méthode Montessori, vous pouvez mettre à votre disposition toutes sortes de matériels pour activités manuelles. Des kits et coffrets de jeux Montessori. Rien de mieux pour se familiariser avec les formes et objets, tout en éveillant ses sens et en développant sa motricité ! C’est notamment le cas des jeux Reggio et jeux Snoezelen.

Le diamond painting

Si vous ne connaissez pas la broderie diamant, plus communément appelée Diamond Painting, il est temps de vous familiariser avec ! Cette activité consiste à créer des tableaux en relief en utilisant des petits strass colorés qu’il faut coller sur un support auto-adhésif. La technique s’apparente à la peinture par numéro : il faut coller des strass colorés sur les emplacements correspondants. De quoi avoir l’assurance d’obtenir un rendu de qualité ! A la fois zen et relaxante, cette activité créative convient à tous. Ici aussi, de nombreux kits et coffrets de diamond painting vous sont proposés. Vous pouvez pratiquer le diamond painting sur des cartes, cadres et tableaux. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges pour ce qui est de la broderie diamant !

La création de bijoux fait-main

Indémodable, la création de bijoux continue de séduire adolescents et adultes ! Que ce soit pour fabriquer des bijoux d’été ou pour créer des bijoux plus intemporels, les possibilités ne manquent pas ! Du simple bracelet en perles jusqu’à la création de parures complètes, tout (ou presque) est possible ! Osez exprimer votre créativité pour réaliser des bijoux qui vous ressemblent tels que des bracelets, colliers, bagues ou boucles d’oreilles. Utilisez des supports pour bijoux et agrémentez-les de différents embellissements pour fabriquer des accessoires de mode uniques à votre goût ! Personnalisez facilement vos bijoux avec des breloques, des cabochons, des perles fantaisie, des rubans et n’importe quels éléments décoratifs de votre choix et réalisez de beaux bijoux en fonction de vos envies : votre imagination est votre seule limite !

La déco fait main

Cette année encore, la décoration fait-main devrait avoir son petit succès ! Difficile de définir une tendance déco plutôt qu’une autre, tant les possibilités créatives et décoratives sont infinies ! Toutefois, on peut imaginer que de nombreux créateurs continueront à s’exercer à la fabrication d’attrape-rêves et de suspensions en tout genre. Il en est de même pour le béton créatif, toujours aussi tendance et qui n’a pas fini de séduire ! La personnalisation de supports à décorer (supports bruts ou non) devrait également avoir la part belle! En effet, avec simplement un peu de peinture acrylique et quelques pochoirs, il est possible de transformer n’importe quel support en bois, carton ou papier mâché, en un véritable objet décoratif. Cela en fait une activité accessible à tous et donc toujours très attractive. N’hésitez donc pas à vous lancer !

Notre tour d’horizon des activités de loisirs créatifs les plus prisées est à présent terminé ! Bien évidemment, cette liste n’est pas exhaustive. En cours d’année, de nouvelles tendances pourront également apparaître et se démarquer ! Dans tous les cas, la créativité devrait plus que jamais être au rendez-vous pour cette nouvelle année.

Le jeu perd-il de sa nécessité ? …   

Pas nécessairement !

L’art, par exemple, développe la dimension sociale de jouer avec l’autre.

En musique ou en art dramatique, on recherche cette capacité d’empathie et d’écoute de l’autre afin de s’ajuster ,explique le psychologue et art-thérapeute Pierre Plante.

Est-ce pour mieux assumer ces nombreux devoirs que la notion de jeu s’évacue de notre vie au fil du temps ?

La raison serait surtout culturelle, remarque Pierre Plante. Pour bien des communautés, l’art et les loisirs continuent d’occuper une grande place, et ce, à tous les âges; du berceau au tombeau.

Historiquement, le jeu a façonné des peuples. Des compétitions sportives dans les arènes au théâtre chez les Grecs, les adultes accordaient un temps précieux aux loisirs. De nos jours, nous laissons pourtant peu de place aux jeux et au plaisir. «C’est un effet des valeurs de notre société», estime le psychologue, qui est aussi professeur de psychologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). «On survalorise tout ce qui est intellectuel et rationnel. La pensée logique que l’on apprend à l’école ne laisse pas beaucoup de place à la créativité», avance-t-il.

Pourtant, tout indique que les adultes aussi aiment jouer. La multiplication des jeux d’évasion, des jeux immersifs ou des espaces pour découvrir des jeux de société le prouve.

Repenser le jeu

Dans une société obsédée par la performance, le loisir est perçu comme contre-productif et devient donc un synonyme de récréation et de paresse. C’est d’ailleurs la première sphère qui sera sacrifiée par manque de temps. Pour la plupart des gens, le jeu et les défis de création doivent être isolés du monde du travail.On a des attentes tellement élevées envers nous-mêmes. Tant qu’à ne pas réussir, certaines personnes préfèrent ne pas tenter le coup.»

Il est difficile d’évacuer de notre cerveau ce réflexe de réussite et de performance à tout prix.

Il faut se rappeler qu’en art, nous sommes plutôt dans un mode d’expérimentation pour voir ce qui va en ressortir. Créer, c’est se mettre en position de vulnérabilité. Il faut tolérer cette sensation de perdre le contrôle sur les choses.

Décomposition :

Effets de la respiration sur le corps et sur l'esprit.
Avantages apportés dans l'exécution d'une tâche.

Inspiration/Expiration
Pour mieux “réguler” sa respiration lors d'un effort, l'expiration doit être aussi longue que l'inspiration, donnant ainsi un rythme cadencé.

Écoute du rythme respiratoire.

Afin de contrôler ce rythme régulé placer une main sur la poitrine et l'autre sur le ventre.

- à l'inspiration le ventre et la poitrine se gonflent,
- à l'expiration en rejetant l'air les poumons se vident tandis que le ventre revient à sa place.

La simultanéité de ces mouvements constituant une respiration saine.
Cette écoute permet de retrouver quiétude et sérénité tant du corps que de l'esprit.

La respiration en conscience se décompose :

- L'Inspiration par le nez en trois temps :
- Inspiration par le ventre (gonflement) puis
- Inspiration par le thorax (poumons)    puis
- Inspiration par le larynx --------------------->

- L' Expiration par la bouche en trois temps :
- expiration par le larynx  puis
- expiration par le thorax puis
- expiration par le ventre

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 la respiration carrée

La respiration carrée est une technique de sophrologie issue du Pranayama. Cet exercice est parfait pour retrouver son calme et stopper un début de crise d’angoisse en moins de 5 minutes.

La respiration en carré est une pratique simple, naturelle et facile à réaliser. Il suffit de quelques minutes pour ressentir ses vertus et pour améliorer l’équilibre physiologique, physique et émotionnel. La respiration carrée permet de se relaxer efficacement tout en prenant conscience des besoins respiratoires de l’organisme. N’oubliez pas, la respiration est vitale et joue un rôle essentiel dans le bien-être.

En plus de retrouver son calme en cas d’énervement, cet exercice permet:

− de retrouver un peu de tonus, d’énergie,

− de se recentrer rapidement dans le présent, utile en cas de « prise de tête » par exemple.

Pourquoi ?

Parce qu’il y a de plus en plus d’anxiété à cause de la pandémie actuelle. Mais aussi parce que les tensions inutiles doivent être éliminées le plus tôt possible dans la vie quotidienne. Il faut pratiquer cet exercice simple, dès que l’on sent les tensions s’accumuler. Ainsi, les émotions sont mieux contrôlées, suivant le calme généré par l’exercice.

Par des enchaînements de mouvements simples, à l'écoute de sa respiration et de son corps, cette méthode permet d'apprendre à bien respirer et d'acquérir une sérénité au commencement d'une nouvelle journée.

La cohérence cardiaque, qu'est-ce que c'est ?

La cohérence cardiaque est une pratique personnelle de la gestion du stress et des émotions qui entraîne de nombreux bienfaits sur la santé physique, mentale et émotionnelle. La cohérence cardiaque permet d'apprendre à contrôler sa respiration afin de réguler son stress et son anxiété. Cette technique simple permet de réduire aussi la dépression et la tension artérielle.

Il s’agit d’un état particulier de la variabilité cardiaque (capacité qu’a le cœur à accélérer ou ralentir afin de s’adapter à son environnement) et d’ une véritable technique physiologique de contrôle du stress. Elle peut-être obtenue de plusieurs façons mais la résonnance cardiaque (cohérence cardiaque obtenue par la respiration et la règle du 365) est la plus rapide et la plus simple :

3 fois par jour, 6 respirations par minute et pendant 5 minutes.

Comment ça marche ?

Le corps est régit par deux grands systèmes nerveux, le système somatique (actes volontaires) et le système autonome (régulation automatique). Le cœur participe activement au système nerveux autonome dont il occupe une fonction essentielle permettant l’adaptation aux changements environnementaux. La variabilité cardiaque désigne la variabilité de la fréquence cardiaque (poul) ou la capacité du cœur a accélérer et à ralentir. L’importance de celle ci se mesure à son amplitude. Plus l’amplitude est élevée et plus l’état d’équilibre de la santé est important.

Le système nerveux autonome est partagé en deux sous systèmes : le sympathique et le parasympathique.

- Le sympathique déclenche toutes les actions nécessaires à la fuite ou au combat mais aussi l’accélération de la fréquence cardiaque et respiratoire ainsi que la dilatation des pupilles ou l’inhibition de la digestion.

- Le parasympathique favorise quant à lui la récupération, la relaxation, le repos, la réparation…

La santé étant l’équilibre entre le sympathique et le parasympathique. Ors l’inspiration stimule le sympathique lorsque l’expiration stimule le parasympathique.

La respiration étant contrôlée par le système nerveux autonome ET par le système nerveux somatique, il est donc possible de contrôler le système nerveux autonome par cette voie.